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Portrait de classe
Élisabeth Peellaert (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 17/02/2005
Éditeurs :
Plon

Portrait de classe

Élisabeth Peellaert (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 17/02/2005

Ce livre a des allures d’autobiographie, le narrateur n’ayant pas de nom. Mais c’est un véritable roman, le premier de la longue carrière de l’auteur, qui évoque dans un style dépouillé, la relation ambiguë entre la réalité et la fiction..

Pour un garçon d'origine très modeste qui se retrouve dans un pensionnat ultrachic de la Nouvelle-Angleterre, comment s'en sortir ? Mentir sur son passé. Comme beaucoup de ses camarades, le...

Pour un garçon d'origine très modeste qui se retrouve dans un pensionnat ultrachic de la Nouvelle-Angleterre, comment s'en sortir ? Mentir sur son passé. Comme beaucoup de ses camarades, le héros rêve de devenir écrivain. Un concours de nouvelles sponsorisé par l'école lui fournira l'occasion idéale de se distinguer, le...

Pour un garçon d'origine très modeste qui se retrouve dans un pensionnat ultrachic de la Nouvelle-Angleterre, comment s'en sortir ? Mentir sur son passé. Comme beaucoup de ses camarades, le héros rêve de devenir écrivain. Un concours de nouvelles sponsorisé par l'école lui fournira l'occasion idéale de se distinguer, le premier prix étant un tête-à-tête avec le légendaire Ernest Hemingway. Mais, pour devenir écrivain, le narrateur doit d'abord faire face à ses impostures, et apprendre à dire, pour la première fois, la vérité sur lui-même.
On connaissait les livres de souvenirs de Tobias Wolff (Un mauvais sujet, Dans l'armée de Pharaon) et ses nouvelles (Retour au monde, Chasseurs dans la neige). Voici son premier roman, tout de finesse, d'humour, d'émotion, dans lequel on devinera peut-être la destinée d'un grand écrivain qui ne serait autre que Tobias Wolff...

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EAN : 9782259199551
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 216
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782259199551
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 216
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PhilippeSAINTMARTIN 19/09/2020
    Années 60, collège privé huppé pour garçons de la Nouvelle Angleterre, où on y voue un véritable culte élitiste à la littérature autour de visites régulières d'écrivains de renom. Un concours littéraire va attiser les pires passions des étudiants, les trahisons, les hypocrisies, les tricheries et les renoncements. Disséquée par Tobias Wolff, l'âme juvénile est tordue d'avance, tandis que les écrivains, débutants comme confirmés, sont plus souvent mégalomanes que talentueux, plus carriéristes qu'ambitieux, plus imbus de reconnaissance que de dignité. C'est brillant, souvent drôle et presque toujours caustique. L'auteur égratigne au passage la romancière et philosophe Ayn Rand (cela se comprend aisément : Wolff a fait le Vietnam, et durement, il en est revenu encore plus lucide, désabusé mais jamais, au grand jamais déshumanisé. Ayn Rand a fait tous les salons chics de la business class de la City, elle en est revenue shootée, très élégante d'un point de vue vestimentaire et ultralibérale). Une oeuvre ironique sur la création littéraire autant que sur l'éthique même si la littérature reste pour Wolff une voie de discernement et d'émancipation : il fait le distinguo entre cet art et l'écrivain, son ironie s'adressant à ce dernier, surtout quand l'écrivain s'identifie à une élite sociale et intellectuelle. Si l'oeuvre de Wolff s'inscrit dans le mouvement du Kmart realism, comme Raymond Carver, (leurs personnages à tous deux connaissent rarement des instants épiphaniques), alors Wolff est une carte au trésor et Carver est le trésor, demeurant l'indétrônable saint-patron de ce mouvement.Années 60, collège privé huppé pour garçons de la Nouvelle Angleterre, où on y voue un véritable culte élitiste à la littérature autour de visites régulières d'écrivains de renom. Un concours littéraire va attiser les pires passions des étudiants, les trahisons, les hypocrisies, les tricheries et les renoncements. Disséquée par Tobias Wolff, l'âme juvénile est tordue d'avance, tandis que les écrivains, débutants comme confirmés, sont plus souvent mégalomanes que talentueux, plus carriéristes qu'ambitieux, plus imbus de reconnaissance que de dignité. C'est brillant, souvent drôle et presque toujours caustique. L'auteur égratigne au passage la romancière et philosophe Ayn Rand (cela se comprend aisément : Wolff a fait le Vietnam, et durement, il en est revenu encore plus lucide, désabusé mais jamais, au grand jamais déshumanisé. Ayn Rand a fait tous les salons chics de la business class de la City, elle en est revenue shootée, très élégante d'un point de vue vestimentaire et ultralibérale). Une oeuvre ironique sur la création littéraire autant que sur l'éthique même si la littérature reste pour Wolff une voie de discernement et d'émancipation : il fait le distinguo entre cet art et l'écrivain, son ironie s'adressant à ce dernier, surtout quand l'écrivain s'identifie à une élite sociale...
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  • vilvirt 01/05/2020
    Voilà un très étrange roman qui m'a un peu décontenancée au début. J'avais la sensation que l'auteur hésitait sur la forme à prendre et la direction à suivre. Et puis ça s'est amélioré. Narré à la première personne du singulier, du point de vue d'un jeune étudiant dont on ignore le nom, l'histoire se situe dans les années 60, en Nouvelle-Angleterre, au coeur d'une université qui ravira les fans du Cercle des poètes disparus, de John Stoner ou encore du Maître des illusions. Le début est prometteur, en rapport avec l'école, la littérature, les relations élèves-professeurs... Mais rapidement, ça part dans tous les sens. Et arrivé à la moitié, on réalise qu'il n'y a pas d'histoire à proprement parler, mais une longue quête durant laquelle le narrateur cherche sa voie. Au fil de dix grands chapitres, l'auteur évoque plusieurs moments importants de sa vie d'étudiant et les sentiments emportés, tragiques et ambivalents que ses différentes rencontres et expériences produisent sur lui. Il est également question du désir d'être écrivain, de mensonges, de la fascination qu'exercent les auteurs d'avant et d'après-guerre sur la jeunesse de l'époque, d'une certaine vision de la littérature et des écrivains, ainsi que des affres de la création. Tobias Wolff évoque aussi le judaïsme, sa perception dans la communaute étudiante, ainsi que le racisme et le sexisme. On a de tout, une suite de scènes qui se déroulent comme un journal intime. Leur signification se révèle lentement. Du coup, difficile de savoir où on va, au départ, et d'adhérer à cent pour cent. Mais il faut s'accrocher. C'est, au final, une belle performance littéraire sur les failles humaines, les rêves de jeunesse, les vérités cachées et l'amour des livres.Voilà un très étrange roman qui m'a un peu décontenancée au début. J'avais la sensation que l'auteur hésitait sur la forme à prendre et la direction à suivre. Et puis ça s'est amélioré. Narré à la première personne du singulier, du point de vue d'un jeune étudiant dont on ignore le nom, l'histoire se situe dans les années 60, en Nouvelle-Angleterre, au coeur d'une université qui ravira les fans du Cercle des poètes disparus, de John Stoner ou encore du Maître des illusions. Le début est prometteur, en rapport avec l'école, la littérature, les relations élèves-professeurs... Mais rapidement, ça part dans tous les sens. Et arrivé à la moitié, on réalise qu'il n'y a pas d'histoire à proprement parler, mais une longue quête durant laquelle le narrateur cherche sa voie. Au fil de dix grands chapitres, l'auteur évoque plusieurs moments importants de sa vie d'étudiant et les sentiments emportés, tragiques et ambivalents que ses différentes rencontres et expériences produisent sur lui. Il est également question du désir d'être écrivain, de mensonges, de la fascination qu'exercent les auteurs d'avant et d'après-guerre sur la jeunesse de l'époque, d'une certaine vision de la littérature et des écrivains, ainsi que des affres de la création. Tobias...
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  • ZeroJanvier79 01/09/2018
    Un garçon d'origine modeste tente de se fondre dans la masse au sein d'un pensionnat qui accueille principalement des fils de la bourgeoisie américaine. Il cache ses origines à ses camarades et poursuit le rêve de devenir écrivain. A l'approche de la visite du grand Ernest Hemingway, l'étau se resserre autour de ses mensonges. Un roman qui se laisse lire mais qui ne restera pas dans les mémoires....
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