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Prendre la route
Une philosophie de la conduite
Christophe Jaquet (traduit par), Marc Saint-Upéry (traduit par)
Collection : Cahiers libres
Date de parution : 04/03/2021
Éditeurs :
La Découverte

Prendre la route

Une philosophie de la conduite

Christophe Jaquet (traduit par), Marc Saint-Upéry (traduit par)
Collection : Cahiers libres
Date de parution : 04/03/2021
Y a-t-il un rapport entre l’amour de la mécanique et l’esprit civique ? Entre le plaisir du risque calculé au volant et les ressorts profonds de notre humanité ? Après... Y a-t-il un rapport entre l’amour de la mécanique et l’esprit civique ? Entre le plaisir du risque calculé au volant et les ressorts profonds de notre humanité ? Après avoir chanté dans Éloge du carburateur les beautés de la moto, notre philosophe-mécanicien se penche sur l’avenir de la conduite... Y a-t-il un rapport entre l’amour de la mécanique et l’esprit civique ? Entre le plaisir du risque calculé au volant et les ressorts profonds de notre humanité ? Après avoir chanté dans Éloge du carburateur les beautés de la moto, notre philosophe-mécanicien se penche sur l’avenir de la conduite automobile, les secrets du tuning ou de la glisse sous accélération et les mystères du couplage cognitif et sensorimoteur entre le cerveau, le corps humain et les humeurs subtiles de l’arbre à cames et du moteur à combustion interne.
Mêlant les péripéties autobiographiques cocasses de son interminable bricolage d’une VW Coccinelle de 1975 et les réflexions de la philosophie analytique sur la morale des accidents de circulation, passant de l’exploration des sous-cultures automobiles les plus baroques – courses hors-piste dans le désert et derbys de démolition – à l’étude du pilotage de minivoitures par des rats de laboratoire, il offre un plaidoyer en faveur des plaisirs libertaires et des vertus citoyennes de l’art de conduire.
L’histoire technologique, économique et sociale de l’automobile débouche aujourd’hui sur une disjonction de plus en plus grande entre l’être humain et ses prothèses mécaniques. À l’horizon des voitures sans chauffeur et de l’automatisation généralisée, l’auteur dénonce une dystopie régressive qui risque de se traduire par une atrophie de nos facultés créatives et une érosion de notre économie de l’attention. Au nom du « toujours plus de sécurité », la déqualification progressive des conducteurs expose en fait les usagers de l’automobile à de nouveaux dangers tout en les dépossédant d’un ensemble d’aptitudes et de responsabilités cruciales. Le choix entre conduire et être conduit, faire et se laisser faire, est aussi en dernière analyse un choix entre autogouvernement républicain et aliénation bureaucratique.
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EAN : 9782707198808
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782707198808
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

Après Contact (2016),où il nous enjoignait à lever la tête de nos écrans, il poursuit, dans Prendre la route, sa réflexion sur le rapport entre les hommes et le monde concret qui les entoure et qu’ils façonnent ensemble. Conducteur de moto, bricoleur inlassable d’une Coccinelle de 1975, Crawford propose un admirable éloge philosophique de la conduite, une pratique qui fait de nous des êtres compétents, à la fois autonomes et capables de coopération : pour le dire en un mot, des êtres politiques.
Laetitia Strauch-Bonart / Le Point

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