Lisez! icon: Search engine
Nouveauté
Proust, roman familial - Rentrée littéraire 2023
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Robert Laffont
Nouveauté

Proust, roman familial - Rentrée littéraire 2023

Date de parution : 24/08/2023
Un texte qui médite sur le pouvoir émancipateur de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec la vie.
- Rentrée littéraire 2023 - 
Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de... Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de... Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman. 
J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la Recherche. Et là, ma vie à changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles. 
Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps. 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221271308
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221271308
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • beckerkarin 25/09/2023
    Laure Murat, née au cœur de la « Noblesse d ‘Empire », est une descendante en ligne directe de Joachim Murat, Maréchal d’Empire et roi de Naples et de Napoléon Ier, par le biais de sa sœur, Caroline Bonaparte. Comme pour la plupart des jeunes femmes issues de l’aristocratie, son avenir semble tout tracé et se résume à l’espoir d’un « beau mariage » et d’une vie réglée, entre mondanités et dictature des contraintes et des apparences qui régissent son milieu. Pourtant, très rapidement, l’auteure ne ressent aucune affinité avec le monde dans lequel elle à grandi et entend bien vivre selon ses convictions et assumer son homosexualité que la noblesse ne « tolère » que si elle est tue et dissimulée. Très tôt, elle quitte le domicile parental et fait le choix de prendre ses distances avec cette famille dans laquelle elle ne se reconnaît pas et ne trouve pas sa place. Vers 20 ans, elle entreprend la lecture de « La Recherche » et cette découverte constituera pour elle une véritable révélation. Marcel Proust a connu nombre de ses ancêtres et s’est sans doute inspiré de certains d’entre eux pour élaborer ses personnages. Les descriptions qu’il fait de ce milieu, de ses préjugés, de ses hypocrisies et de ses... Laure Murat, née au cœur de la « Noblesse d ‘Empire », est une descendante en ligne directe de Joachim Murat, Maréchal d’Empire et roi de Naples et de Napoléon Ier, par le biais de sa sœur, Caroline Bonaparte. Comme pour la plupart des jeunes femmes issues de l’aristocratie, son avenir semble tout tracé et se résume à l’espoir d’un « beau mariage » et d’une vie réglée, entre mondanités et dictature des contraintes et des apparences qui régissent son milieu. Pourtant, très rapidement, l’auteure ne ressent aucune affinité avec le monde dans lequel elle à grandi et entend bien vivre selon ses convictions et assumer son homosexualité que la noblesse ne « tolère » que si elle est tue et dissimulée. Très tôt, elle quitte le domicile parental et fait le choix de prendre ses distances avec cette famille dans laquelle elle ne se reconnaît pas et ne trouve pas sa place. Vers 20 ans, elle entreprend la lecture de « La Recherche » et cette découverte constituera pour elle une véritable révélation. Marcel Proust a connu nombre de ses ancêtres et s’est sans doute inspiré de certains d’entre eux pour élaborer ses personnages. Les descriptions qu’il fait de ce milieu, de ses préjugés, de ses hypocrisies et de ses faux semblants ont permis à Laure Murat de « comprendre » ses origines et lui en ont apporté une vision plus claire. Oscillant entre roman, autobiographie et essai, ce texte m’a beaucoup intéressée et j’ai trouvé passionnants les éclaircissements et les informations qu’il nous offre, tant sur le plan littéraire que sur le plan sociologique!
    Lire la suite
    En lire moins
  • liberliber 19/09/2023
    À la question un livre peut-il sauver, Laure Murat répond oui. C'est en se plongeant dans les sept volumes de « La Recherche » de Marcel Proust que l'historienne a compris le fonctionnement de son milieu d'origine pour mieux s'en extraire. C'est grâce à cette lecture qu'elle découvre que la société qui y est décrite correspond à celle qu'elle a connue. Née d'un père descendant de la noblesse d'Empire et d'une mère issue des Luynes, grande lignée de la noblesse d'Ancien Régime, Laure Murat grandit dans un milieu où non seulement les règles de politesse s'imposent mais aussi un « savoir-vivre » difficile a définir car « ce qui se transmet vraiment ne s'enseigne pas ». La devise de la Reine Victoria reprise par Elizabeth II « Never complain, never explain » colle parfaitement à cet état d'esprit. Il faut savoir se tenir à tout prix et surtout « s'abstenir de penser ». Laure Murat enfonce le clou en soulignant que « les aristocrates se piquent d'être littéraires parce qu'ils parlent bien […], même s'ils n'ont rien à dire ». Si on gratte « la couche superficielle et brillante », c'est le néant qui se dévoile. L'attention portée à la forme et aux apparences a pour objectif de convaincre les autres de la légitimité des aristocrates « comme si... À la question un livre peut-il sauver, Laure Murat répond oui. C'est en se plongeant dans les sept volumes de « La Recherche » de Marcel Proust que l'historienne a compris le fonctionnement de son milieu d'origine pour mieux s'en extraire. C'est grâce à cette lecture qu'elle découvre que la société qui y est décrite correspond à celle qu'elle a connue. Née d'un père descendant de la noblesse d'Empire et d'une mère issue des Luynes, grande lignée de la noblesse d'Ancien Régime, Laure Murat grandit dans un milieu où non seulement les règles de politesse s'imposent mais aussi un « savoir-vivre » difficile a définir car « ce qui se transmet vraiment ne s'enseigne pas ». La devise de la Reine Victoria reprise par Elizabeth II « Never complain, never explain » colle parfaitement à cet état d'esprit. Il faut savoir se tenir à tout prix et surtout « s'abstenir de penser ». Laure Murat enfonce le clou en soulignant que « les aristocrates se piquent d'être littéraires parce qu'ils parlent bien […], même s'ils n'ont rien à dire ». Si on gratte « la couche superficielle et brillante », c'est le néant qui se dévoile. L'attention portée à la forme et aux apparences a pour objectif de convaincre les autres de la légitimité des aristocrates « comme si la Révolution française n'avait jamais eu lieu ». Ce constat est en contradiction avec la perte d'influence de la noblesse au sortir de la guerre de 1914-1918 si bien décrite par Proust. « Cette élite […] n'a plus rien aujourd'hui à offrir que des titres désuets et un blason qui s'étiole » écrit l'autrice qui décrit avec un humour distancié et une grande intelligence son parcours personnel : une enfance illuminée par une nurse qui lui apporte la tendresse que sa mère lui refuse ; une scolarité médiocre et agitée ; une domesticité pléthorique obligée d'user des titres Prince et Princesse pour s'adresser à ses parents ; une adolescence au cours de laquelle elle est persuadée que les personnages de « La Recherche » dont elle a entendu parler sont bien vrais et font partie de sa famille. Réels, trop réels, tellement réels qu'elle trouve dans la somme proustienne des ascendants ! Ce n'est qu'à vingt ans qu'elle se décide à affronter l'Everest littéraire. Histoire de « relire le réel sous un autre jour ». Cette expérience vertigineuse fut un choc : « la forme proustienne donnait du sens à la vacuité de la forme aristocratique ». Cette aristocratie, Proust s'en moque avec délectation en mettant en relief son mauvais goût, sa vulgarité, son égoïsme, sa bêtise, son snobisme, son ridicule... Un exemple de ses sarcasmes : la duchesse de Guermantes, modèle d'élégance et d'humour dans un premier temps, « précipitée du sommet proustien pour s'écraser au sol dans son absence de jugement esthétique, son inconsistance, sa méchanceté ». En déshabillant la noblesse, Proust a délivré Laure Murat de son milieu. Le second bouleversement concerne l'homosexualité qu'il est le premier à avoir pris « au sérieux » déclenchant le « coming out » de l'écrivaine, la rupture définitive avec sa famille, un rejet du passé, un bannissement de l'immobilisme, une ouverture au réel et une libération salvatrice. EXTRAITS « On ne pleure pas comme une domestique » répétait mon arrière-grand-mère. Ce roman total me suit partout depuis trente ans.
    Lire la suite
    En lire moins
  • zeitnot 18/09/2023
    *PROUSTIENS ONLY* "Proust, Roman familial" de Laure Murat est à réserver aux Proustiens. A ceux qui lisent la Recherche, ou à ceux qui l'ont lue. A ceux qui en sont amoureux, pas à ceux qui n'ont pas aimé. Ce n'est pas que je veux exclure une grand partie de la population, mais contrairement à "Clara lit Proust" de Stéphane Carlier, le livre de Laure Murat n'est pas un roman. C'est plutôt un essai. L'autrice est issue de la vieille noblesse française, et de la noblesse napoléonienne. Ses aïeux ont connu Proust... et certains ont même servi de modèle aux personnages de la Recherche ! Elle est historienne et formée aux sciences sociales, spécialiste de l'histoire culturelle et des questions de genre, spécialiste de Marcel aussi. Grâce à ce côté famille et généalogie, et à son regard, j'ai eu de nouveaux éclairages sur la Recherche, le comportement des protagonistes,.. J'ai trouvé cet essai assez intéressant et pas ennuyeux pour un sou, mais avoir lu au moins une demi-Recherche est un prérequis.
  • thalou58 11/09/2023
    Dans "Dowton Abbey", un maître d'hôtel calcule , avec un mètre, l'exacte distance entre les couverts, quand il dresse la table. Tel est le point de départ de ce formidable livre : la narratrice / autrice, mise au banc de sa famille aristocratique car elle préfère les filles, vit maintenant aux USA et elle livre ici une autobiographie à la construction originale, puisqu'elle appuie le portrait de sa famille sur l'ouvre de Proust. C'est intelligent, érudit sans être pédant . J'ai lu , crayon à la main , car ses analyses de Proust sont très intéressantes et parleront même à ceux qui ne connaissent pas bien la "Recherche". Bref, coup de cœur ! :)
  • 4bis 01/08/2023
    Après sa floraison parme, avez-vous déjà observé les graines du cyclamen ? Resserrées dans des petits sacs comme des bourses fichées au terme d'une tige dont les ressorts assureront la projection, elles seront capables de prospérer bien plus loin que le plant qui les aura portées. Mais pour que cette expédition vers un ailleurs propice ait lieu, il faudra la complicité d'un soleil accommodant, d'un sous-bois humide, le temps de quelques saisons favorables, et auparavant, la formidable diligence d'une pousse qui sait d'elle-même comment donner à son essor les sinuosités nécessaires à la diffusion de ses rejetons. L'alliance d'une conjoncture et d'un héritage. C'est le cyclamen et son mode d'exploration qui me viennent en tête pour décrire ce qui m'arrive avec la lecture de Proust. Ce même potentiel de démultiplication du sens et cette même conspiration explosive de mon environnement pour que je sois projetée vers l'ailleurs. En revenant à la Recherche, je savais bien que je n'en serais pas quitte aisément. J'espérais d'ailleurs le contraire : en être l'enchantée prisonnière… mais ne ressassons pas ce premier désappointement ! Concentrons-nous plutôt sur les réflexions que m'ont valu cette lecture et les échos qu'elle continue de diffuser en moi. Comme s'il était... Après sa floraison parme, avez-vous déjà observé les graines du cyclamen ? Resserrées dans des petits sacs comme des bourses fichées au terme d'une tige dont les ressorts assureront la projection, elles seront capables de prospérer bien plus loin que le plant qui les aura portées. Mais pour que cette expédition vers un ailleurs propice ait lieu, il faudra la complicité d'un soleil accommodant, d'un sous-bois humide, le temps de quelques saisons favorables, et auparavant, la formidable diligence d'une pousse qui sait d'elle-même comment donner à son essor les sinuosités nécessaires à la diffusion de ses rejetons. L'alliance d'une conjoncture et d'un héritage. C'est le cyclamen et son mode d'exploration qui me viennent en tête pour décrire ce qui m'arrive avec la lecture de Proust. Ce même potentiel de démultiplication du sens et cette même conspiration explosive de mon environnement pour que je sois projetée vers l'ailleurs. En revenant à la Recherche, je savais bien que je n'en serais pas quitte aisément. J'espérais d'ailleurs le contraire : en être l'enchantée prisonnière… mais ne ressassons pas ce premier désappointement ! Concentrons-nous plutôt sur les réflexions que m'ont valu cette lecture et les échos qu'elle continue de diffuser en moi. Comme s'il était impossible de rester seulement déçue et que si La Recherche et moi avions un problème, l'ensemble des torts ne reposait pas sur le seul livre. - de quelle honnêteté je fais preuve ! – Je pensais plaisanter en écrivant que ce serait vous qui m'aideriez à apprécier ma lecture, comme l'entourage du narrateur lui permettra de trouver le sublime aux oeuvres qu'il était désespéré de ne pas apprécier d'abord, mais ça commence à fonctionner vraiment ainsi ! Quel sortilège ! Toujours est-il que non content d'accumuler les remarques visant à me faire réfléchir, les critiques inspirées des copains à propos d'A l'ombre des jeunes filles en fleur, les avis nuancés et avertis d'amis dont j'affectionne particulièrement le regard, l'univers m'aura aussi mis entre les mains ce Proust, roman familial. (En l'espèce, l'univers aura pris les traits d'une amie chère qui, ayant l'occasion de se procurer ce livre, aura immédiatement pensé à me l'offrir, chanceuse inouïe que je suis.) A la croisée entre l'exploration littéraire, l'autobiographie et l'hommage, Proust, roman familial m'a rappelé, par sa forme Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon. Il s'agit à chaque fois de faire résonner le parcours singulier de l'autrice avec ce qu'une oeuvre littéraire peut offrir. D'éclairer par une recherche documentaire érudite les liens entre conscience collective et réception particulière. Laure Murat, par ses ascendants, est la quintessence de l'aristocratie française. Par ses choix de vie, son orientation sexuelle, la manière dont elle se livre, dont elle se nourrit de littérature, elle en est l'antithèse. Et cela s'explique, selon elle… grâce à la Recherche du temps perdu ! Chapitre après chapitre, elle raconte certains souvenirs d'enfance qui ne dépareraient pas dans une reconstitution historique savoureuse, décortique le fonctionnement de l'aristocratie, cet échafaudage qui ne s'appuie sur rien, ce monde où l'apparence, les mots, ont remplacé le réel et le corps. Et elle montre comment Proust en révèle la vacuité, comment il fait en sorte d'introduire le mouvement, de remettre au centre ceux dont étaient tus les moeurs homosexuelles, dynamitant ainsi cet édifice vide fait de postures, rendant à l'individu sa place de sujet, ramenant l'universalité en lieu et place du néant. Ainsi, elle raconte comment sa lecture de la Recherche lui aura permis de franchir « le confort trompeur de l'enceinte infertile » dans lequel elle avait été élevée et d'être réellement vivante. Wahou ! Le décalque entre le monde figé de son enfance et les descriptions piquantes de Proust est confondant. Quand on a d'illustres ancêtres, quand on habite encore dans les lieux qui ont fait L Histoire, qu'on ne fraie qu'avec ceux qui le savent et vivent leur existence à cette aune, il est facile de multiplier les correspondances entre son histoire familiale et les personnages de la Recherche. Fiction et réalité historique, biographique, se mêlent en un imbroglio permettant de questionner le terme de chacune de ces réalités. de laisser la littérature dynamiter L Histoire et de révéler le scandale d'un monde qui n'était que signe vide. La démonstration est exemplaire mais ce qui m'a plu aussi, c'est, qu'elle va plus loin. Point n'est besoin d'avoir des ancêtres parmi les plus proches de Napoléon ou descendant en droite ligne de Guillaume le Conquérant pour connaître le poids d'un milieu qui assigne. L'histoire particulière de Laure Murat, c'est celle d'Annie Ernaux, qu'elle cite souvent aussi, celle de tous ceux qui auront risqué de périr étouffés sous les codes quels que soient la classe sociale ou les tabous que ce derniers protègent. le mérite de la littérature, et de Proust qui est celui qui le fait le mieux aux dires de Laure Murat, n'est pas seulement celui de la description efficace ou de l'évasion, il est celui d'une mise à distance, d'une déconstruction efficace. Celui du dessillement qui permet ensuite la consolation, cette « substance active », « l'embryon d'une énergie prospective et féconde ». Reste, pour revenir sur mes préventions, que Laure Murat parle très peu de l'obsession proustienne pour le passé. C'est un sacré tour de force d'ailleurs : d'un roman déjà nostalgique d'une période révolue au moment où il est écrit et qui fait écho aux heures glorieuses de sa famille, elle n'extrait que l'intelligence, l'énergie et l'exploration « sous le signe du « constant échange », du « lien mouvant », de l' « attache » permanente, interactive, entre le sensoriel et le spirituel, le corps et l'esprit, afin de rendre l'expérience totale de notre relation au monde. » On peut donc passer outre l'agacement contre les ratiocinations, ressassements onanistes d'une mémoire en boucle et chercher – trouver ! – autre chose dans la Recherche ? Ainsi, à lire Laure Murat, et vous, les amis qui découvrez, lisez ou relisez sans cesse Proust, il faut croire qu'il existe un chemin pour trouver le sien dans la Recherche. Ce serait dommage de ne pas persévérer à le chercher.
    Lire la suite
    En lire moins

les contenus multimédias

Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.

Lisez maintenant, tout de suite !

  • Sélection
    Lisez

    Prix littéraires : ces titres qui font la rentrée

    Ils ont su séduire les coeurs et captiver les esprits : ces livres ont été primés ou sont en lice pour recevoir un prix littéraire. Découvrez la crème de la crème de cette rentrée littéraire 2023.

    Lire l'article
  • Prix littéraire
    Robert Laffont

    Proust, roman familial sélectionné au prix Goncourt 2023 !

    Nous sommes très heureux de vous annoncer la sélection du livre de Laure Murat, « Proust, roman familial » pour le Prix Goncourt 2023 !

    Plongez dans l’histoire d’une écrivaine, émancipée du monde d’« À la recherche du temps perdu », qui comprend grâce à la lecture la vérité de sa famille et de son existence.

    Lire l'article