Joseph Gourand avait relaté dans Les Cendres mêlées (plus de 100.000 exemplaires toutes éditions confondues) son enfance de Gavroche de Belleville, son arrestation et sa déportation à quinze ans, l'enfer d'Auschwitz et de la marche de la mort après l'évacuation du camp.
Il nous raconte aujourd'hui, avec autodérision et tendresse, comment il s'est reconstruit dans les années de l'après-guerre. Ce ne fut ni facile ni glorieux, loin s'en faut, car de l'existence, il ne connaissait que la face noire et il lui fallu apprendre à gérer le quotidien.
Rejoint bientôt par sa jeune sœur, il se met vite à l'école de la débrouille malgré une santé qui le rappelle souvent à l'ordre. Joseph Gourand fait revivre aussi le petit monde des survivants qui s'entraident comme ils le peuvent. Une leçon de vie.