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Rivage de la colère - Prix Maison de la Presse 2020
Collection : Domaine français
Date de parution : 09/01/2020
Éditeurs :
Les Escales
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Rivage de la colère - Prix Maison de la Presse 2020

Collection : Domaine français
Date de parution : 09/01/2020
Prix Après le succès de Et soudain, la liberté, co-écrit avec Evelyne Pisier, voici le nouveau roman de Caroline Laurent. Au coeur de l'océan Indien, ce roman de l'exil met à jour un drame historique méconnu. Et nous offre aussi la peinture d'un amour impossible.
PRIX MAISON DE LA PRESSE 2020
Certains rendez-vous contiennent le combat d’une vie.
Septembre 2018. Pour Joséphin, l'heure de la justice a sonné. Dans ses yeux, le visage de sa mère…
Mars 1967....
PRIX MAISON DE LA PRESSE 2020
Certains rendez-vous contiennent le combat d’une vie.
Septembre 2018. Pour Joséphin, l'heure de la justice a sonné. Dans ses yeux, le visage de sa mère…
Mars 1967. Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, un archipel rattaché à l’île Maurice. Elle qui va pieds nus, sans...
PRIX MAISON DE LA PRESSE 2020
Certains rendez-vous contiennent le combat d’une vie.
Septembre 2018. Pour Joséphin, l'heure de la justice a sonné. Dans ses yeux, le visage de sa mère…
Mars 1967. Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, un archipel rattaché à l’île Maurice. Elle qui va pieds nus, sans brides ni chaussures pour l’entraver, fait la connaissance de Gabriel, un Mauricien venu seconder l’administrateur colonial. Un homme de la ville. Une élégance folle.
Quelques mois plus tard, Maurice accède à l’indépendance après 158 ans de domination britannique. Peu à peu, le quotidien bascule et la nuit s’avance, jusqu’à ce jour où des soldats convoquent les Chagossiens sur la plage. Ils ont une heure pour quitter leur terre. Abandonner leurs bêtes, leurs maisons, leurs attaches. Et pour quelle raison ? Pour aller où ?
Après le déchirement viendra la colère, et avec elle la révolte.
 
Roman de l’exil et de l’espoir, Rivage de la colère nous plonge dans un drame historique méconnu, nourri par une lutte toujours aussi vive cinquante ans après.

Caroline Laurent est lauréate du Prix Maison de la Presse 2020

Rivage de la colère finaliste de nombreux prix :
  • Prix des Maisons de la Presse - Lauréate
  • Prix France Bleue/ Page des Libraires
  • Prix des Libraires
  • Prix Françoise Sagan
  • Prix Orange
  • Prix des lecteurs Babelio

À propos de Et soudain, la liberté :
« Singulier et attachant. Un ouvrage né d’une promesse du crépuscule. »
Olivia de Lamberterie, Elle
« Un hymne à la vie, une vie dont on se souvient longtemps après avoir refermé le livre. » Françoise Dargent, Le Figaro
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EAN : 9782365694025
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 225 mm
Les Escales
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EAN : 9782365694025
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"Très bien documenté, porté par des descriptions remarquables et une belle langue un peu créole, Rivage de la colère saisit le courage et la constance d'êtres qui se battent pour retrouver leur monde quand ce dernier a basculé. Une véritable leçon d'espoir en ces temps troublés."
Gladys Marivat / Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ingannmic 11/04/2023
    Qui connait l’archipel des Chagos ? Qui sait qu’il fut habité jusqu’à la fin des années 60, avant d’être le théâtre d’un des épisodes les plus iniques de la décolonisation ? J’ignorais personnellement tout de cette région du monde et de ses habitants jusqu’à cette lecture, qui s’est donc révélée non seulement très instructive, mais aussi bouleversante. L’archipel des Chagos est constitué de trois îles perdues au large de l’océan Indien : Peros Banhos, Salomon et Diego Garcia. C’est sur cette dernière, langue de sable exagérément plate, que débute l’intrigue. Les chagossiens qui peuplent ces lieux sont d’anciens esclaves déportés de Madagascar. Nous sommes en 1967. La vie sur Diego Garcia offre une image paisible. L’archipel, est à cinq jours de bateau de l’île Maurice, dont il dépend. Ainsi isolés, les iliens vivent en osmose avec une nature qui leur fournit directement leurs principales ressources, vivent dans des cases et se contentent de peu. La plupart sont illettrés : dès qu’ils sont en âge de travailler, les enfants aident leurs parents à la pêche ou à la grande exploitation de cocotiers qui emploient la majorité des chagossiens, et dont la production d’huile de coprah est exportée chaque année par tonnes vers Maurice... Qui connait l’archipel des Chagos ? Qui sait qu’il fut habité jusqu’à la fin des années 60, avant d’être le théâtre d’un des épisodes les plus iniques de la décolonisation ? J’ignorais personnellement tout de cette région du monde et de ses habitants jusqu’à cette lecture, qui s’est donc révélée non seulement très instructive, mais aussi bouleversante. L’archipel des Chagos est constitué de trois îles perdues au large de l’océan Indien : Peros Banhos, Salomon et Diego Garcia. C’est sur cette dernière, langue de sable exagérément plate, que débute l’intrigue. Les chagossiens qui peuplent ces lieux sont d’anciens esclaves déportés de Madagascar. Nous sommes en 1967. La vie sur Diego Garcia offre une image paisible. L’archipel, est à cinq jours de bateau de l’île Maurice, dont il dépend. Ainsi isolés, les iliens vivent en osmose avec une nature qui leur fournit directement leurs principales ressources, vivent dans des cases et se contentent de peu. La plupart sont illettrés : dès qu’ils sont en âge de travailler, les enfants aident leurs parents à la pêche ou à la grande exploitation de cocotiers qui emploient la majorité des chagossiens, et dont la production d’huile de coprah est exportée chaque année par tonnes vers Maurice et le reste du monde. C’est là que travaille Marie-Pierre Ladouceur, belle jeune femme qui va toujours pieds nus, ces pieds qui lui donnent quelques complexes depuis qu’un de ses amants les a comparés à des pirogues. Elle se sait malgré tout jolie, et elle a d’ailleurs eu l’occasion d’éprouver sa séduction à plusieurs reprises, pour preuve sa petite Suzanne, trois ans, dont elle ne sait qui est le père, mais sur les Chagos, ça n’a guère d’importance ; l’amour y est souvent libre, les hommes n’y sont généralement pas des pères, et encore moins des maris. Gabriel, lui, est mauricien, issu de la petite bourgeoisie créole. Jeune homme cultivé, il doit ravaler ses rêves de départ pour Londres et d’après-midi paresseuses consacrées à la lecture pour seconder l’administrateur de Diego Garcia, Mollinart, dont il devient le secrétaire. Il abandonne sa jeune sœur de quatorze ans à l’acariâtre autorité de leur veuf de père, qu’il déteste. Il ignore tout de ce désert au milieu de l’océan où il part pour plusieurs années, et sur lequel il découvre une communauté animée, simple et accueillante, exhibant une sensualité naturelle, dénuée de toute fausse pudeur ou de toute perversité, ainsi que l’irrésistible charme de Marie, auquel il succombe immédiatement. Et c’est réciproque. Leur amour, aberration aux yeux d’une société fortement marquée par une hiérarchisation sociale et ethnique -noire, ouvrière, fille-mère et illettrée, Marie n’est pas a priori une femme pour Gabriel-, profite de la liberté de mœurs chagossienne pour s’épanouir. L’Histoire, sur l’impulsion de la cupidité et de la fourberie des hommes, va venir compromettre la tranquillité de cette idylle, et bouleverser de manière définitive la vie des natifs des Chagos… Après cent-cinquante-sept ans de présence coloniale britannique, la communauté indienne de l’île Maurice fait pression derrière son leader Ramgoolam pour obtenir l’organisation d’un référendum, avec succès. L’accession à l’indépendance est votée, Ramgoolam devient le premier dirigeant de la République mauricienne. Ce que la plupart ignore, c’est qu’un sacrifice a permis cette indépendance, celui de l’archipel des Chagos, dont le détachement de l’île Maurice a été négocié avec les Britanniques. En cette période de guerre froide, les trois îles représentent un emplacement stratégique, à l’origine d’un accord secret entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis qui, devenus locataires de Diego Garcia pour une durée de cinquante ans, projette d’y installer une base navale. La suite, je vous laisse la découvrir, j’ai déjà été bien (trop) bavarde, mais comme vous le soupçonnez sans doute, elle est marquée par la violence de l’injustice et du mépris dans lequel ont été considérés ces habitants des Chagos, qui n’ont compté pour rien face aux intérêts et à l’hégémonie des grandes puissances occidentales. "Rivage de la colère" est aussi l’histoire du combat mené par ces laissés-pour-compte pour retrouver leur terre et leur dignité, et tenter non pas d’obtenir réparation (puisque c’est impossible), mais au moins la reconnaissance du préjudice subi. Un combat bien long, comme en témoignent les passages exprimant la voix d’un de nos contemporains qui le perpétue suite à une promesse faite à sa mère. Car ce n’est pas fini : les Chagos sont aujourd’hui encore administrés par le Royaume-Uni mais revendiquées par Maurice. Seul Diego Garcia est habité, par des militaires américains, des fonctionnaires britanniques et des travailleurs sous contrat. Bien que fictionnel, le récit de Caroline Laurent est très fidèle à la réalité historique, et s’inspire d’une véritable figure de la lutte chagossienne, Rita Elysée Bancoult. A lire.
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  • annec44 14/03/2023
    Caroline Laurent a livré avec ce roman historique une histoire très émouvante et extrêmement bien documentée. Les îlois de l'archipel des Chagos vivent paisiblement sur leurs îles, partagés entre la culture du coprah, la pêche, l'entraide et la communion avec la nature. La vie dans ces îles dans les années 60 est restée figée hors du temps : aucune monnaie d'échange n'a cours, chacun se contente du minimum en toute sérénité. Cette tranquillité va pourtant se trouver bouleversée de manière irréversible lors de l'arrivée au pouvoir de Ramgoolam comme Premier Ministre de Maurice, dont les îles Chagossiennes dépendent. Les événements sont racontés selon le point de vue de Marie-Pierre, Chagossienne, qui devra faire preuve d'énormément de résilience et de courage pour poursuivre le combat qui l'anime. Elle sera en cela épaulée par l'amour indéfectible de son fils et de son conjoint, mais aussi par l'union de toute une communauté qui va l'appuyer dans toutes ses actions, puis dans celles de son fils après elle. Dans ce livre, Caroline Laurent mêle avec une parfaite justesse le volet historique, les faits, la brutalité des événements et la douceur des relations humaines. Les émotions sont parfaitement dosées, ce qui en fait un livre qui... Caroline Laurent a livré avec ce roman historique une histoire très émouvante et extrêmement bien documentée. Les îlois de l'archipel des Chagos vivent paisiblement sur leurs îles, partagés entre la culture du coprah, la pêche, l'entraide et la communion avec la nature. La vie dans ces îles dans les années 60 est restée figée hors du temps : aucune monnaie d'échange n'a cours, chacun se contente du minimum en toute sérénité. Cette tranquillité va pourtant se trouver bouleversée de manière irréversible lors de l'arrivée au pouvoir de Ramgoolam comme Premier Ministre de Maurice, dont les îles Chagossiennes dépendent. Les événements sont racontés selon le point de vue de Marie-Pierre, Chagossienne, qui devra faire preuve d'énormément de résilience et de courage pour poursuivre le combat qui l'anime. Elle sera en cela épaulée par l'amour indéfectible de son fils et de son conjoint, mais aussi par l'union de toute une communauté qui va l'appuyer dans toutes ses actions, puis dans celles de son fils après elle. Dans ce livre, Caroline Laurent mêle avec une parfaite justesse le volet historique, les faits, la brutalité des événements et la douceur des relations humaines. Les émotions sont parfaitement dosées, ce qui en fait un livre qui nous transporte dans un autre monde, une autre époque. Comme j'aime à le dire, un roman historique est réussi lorsqu'il donne à son lecteur l'envie d'en apprendre davantage sur les faits qui sont racontés. C'est le cas ici donc le pari est gagné !
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  • Elusor 10/03/2023
    J'ai moi-même offert ce livre à une très chère amie, qui me l'a prêté après l'avoir lu, cela met quand même un petit peu de pression ! Il s'agit d'un roman historique et d'un roman d'amour, qui raconte la très grande injustice méconnue vécue par les habitants de l'archipel des îles Chagos, pas très loin de l'ile Maurice dans l'océan indien. Dans les années 1960, alors qu'un vote populaire donna à l'île Maurice son indépendance de l'Angleterre, cette dernière complota avec les nouvelles autorités mauriciennes pour exclure l'archipel des Chagos du vote d'indépendance. L'Angleterre transigea avec les États-Unis pour installer à Chagos une base militaire. Sauf que... ces îles idylliques étaient habitées... Dont notamment par Marie-Pierre Ladouceur, l'héroïne de notre roman, qui se verra avec les siens, brutalement expulsée de la terre qu'elle a habitée depuis sa naissance et exilée à l'île Maurice dans un immonde bidonville, sans aucun soutien ni compensation. Elle et son fils n'auront de cesse de lutter pour retourner dans leur île et d'être dédommagés pour cette brutale extradition, et c'est un euphémisme. le roman raconte aussi, et c'est un baume, l'amour que connut Marie-Pierre avec Gabriel, un jeune fonctionnaire Mauricien qui sera malgré lui, un... J'ai moi-même offert ce livre à une très chère amie, qui me l'a prêté après l'avoir lu, cela met quand même un petit peu de pression ! Il s'agit d'un roman historique et d'un roman d'amour, qui raconte la très grande injustice méconnue vécue par les habitants de l'archipel des îles Chagos, pas très loin de l'ile Maurice dans l'océan indien. Dans les années 1960, alors qu'un vote populaire donna à l'île Maurice son indépendance de l'Angleterre, cette dernière complota avec les nouvelles autorités mauriciennes pour exclure l'archipel des Chagos du vote d'indépendance. L'Angleterre transigea avec les États-Unis pour installer à Chagos une base militaire. Sauf que... ces îles idylliques étaient habitées... Dont notamment par Marie-Pierre Ladouceur, l'héroïne de notre roman, qui se verra avec les siens, brutalement expulsée de la terre qu'elle a habitée depuis sa naissance et exilée à l'île Maurice dans un immonde bidonville, sans aucun soutien ni compensation. Elle et son fils n'auront de cesse de lutter pour retourner dans leur île et d'être dédommagés pour cette brutale extradition, et c'est un euphémisme. le roman raconte aussi, et c'est un baume, l'amour que connut Marie-Pierre avec Gabriel, un jeune fonctionnaire Mauricien qui sera malgré lui, un rouage de cette déportation indigne. Un très beau roman que je vous recommande, malgré un sujet douloureux !
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  • theoline39 22/12/2022
    J’ai lu des avis tout à fait élogieux sur ce roman et il me tardait de le lire. Voyage vers l’île Maurice et l’Archipel des Chagos, une destination tout à fait inconnue pour moi que j’ai fini par trouver familière en refermant le livre. Inspiré du passé familiale et des histoires que sa mère lui racontait, l’auteure raconte la vie qui s’écoule paisiblement sur l’île de Diego Garcia jusqu’au jour où Maurice accède à l’indépendance. Au fil des chapitres on se révolte avec le peuple chagossien, on pleure la perte des proches et on prie pour de jours meilleurs. On pleure et on rit avec Marie-Pierre, elle qui a perdu ses racines, sa maison, son île et même son identité. Ce roman est une fiction mais malgré ça on ressent tout à fait l’humiliation, la spoliation, la violence subie par le peuple… Impossible de lâcher ce roman tant les événements sont révoltants. Jusqu’à ce jour je n’avais jamais entendu parler du conflit entre Maurice, les Chagos et la couronne Britannique. Ce sujet est toujours d’actualité, même si l’on en parle peu dans la presse. Un roman brillant qui devrait être mis dans les mains du plus grand nombre.
  • NathLe 18/11/2022
    J’ai beaucoup aimé « ce voyage en terre inconnue », même s’il m’a fallu un peu de temps pour apprivoiser ce décor et me familiariser avec les personnages… J’ai découvert une terre lointaine et paisible, l’archipel des Chagos, situé au Nord de l’Océan Indien.« Le quotidien était paisible, on allait à notre rythme. Ce n’était pas une vie économique » Ce territoire a longtemps été dépendant de l’île Maurice, colonie britannique. J’ai aussi découvert avec stupéfaction son histoire, celle d’une injustice révoltante : lors de l’indépendance de Maurice entre 1965 et 1968, les habitants des Chagos ont tout bonnement été dépossédés de leur territoire très convoité et chassés pour laisser place à une base militaire dans l’indifférence du plus grand nombre…. Marie-Pierre La douceur est une simple Chagossienne, d’une beauté solaire. Son fils Joséphin porte en lui la révolte d’une génération humiliée et méprisée par les pouvoirs politiques dont les intérêts stratégiques ont primé sur la douceur de vivre des Chagossiens. Ce roman est le récit d’une longue lutte pour faire reconnaitre l’injustice subie par ce peuple. J’ai beaucoup aimé les passages poétiques qui rythment la narration en scandant la douleur des Chagossiens. C’est aussi une belle histoire d’amour aux contours accidentés. Les représentants des... J’ai beaucoup aimé « ce voyage en terre inconnue », même s’il m’a fallu un peu de temps pour apprivoiser ce décor et me familiariser avec les personnages… J’ai découvert une terre lointaine et paisible, l’archipel des Chagos, situé au Nord de l’Océan Indien.« Le quotidien était paisible, on allait à notre rythme. Ce n’était pas une vie économique » Ce territoire a longtemps été dépendant de l’île Maurice, colonie britannique. J’ai aussi découvert avec stupéfaction son histoire, celle d’une injustice révoltante : lors de l’indépendance de Maurice entre 1965 et 1968, les habitants des Chagos ont tout bonnement été dépossédés de leur territoire très convoité et chassés pour laisser place à une base militaire dans l’indifférence du plus grand nombre…. Marie-Pierre La douceur est une simple Chagossienne, d’une beauté solaire. Son fils Joséphin porte en lui la révolte d’une génération humiliée et méprisée par les pouvoirs politiques dont les intérêts stratégiques ont primé sur la douceur de vivre des Chagossiens. Ce roman est le récit d’une longue lutte pour faire reconnaitre l’injustice subie par ce peuple. J’ai beaucoup aimé les passages poétiques qui rythment la narration en scandant la douleur des Chagossiens. C’est aussi une belle histoire d’amour aux contours accidentés. Les représentants des politiques ont parfois cautionné malgré eux l’injustice, pris dans les mailles du pouvoir… Il a fallu intenter une action en justice auprès des Nations-Unies pour faire reconnaître le préjudice subi par le peuple ! Un beau moment d’évasion et un roman très émouvant grâce aux multiples voix narratives choisies pour nous faire entrer dans le drame des Chagossiens. Je vous recommande cette lecture !
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