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Robert E. Lee
La légende sudiste
Collection : Biographies
Date de parution : 17/04/2014
Éditeurs :
Perrin

Robert E. Lee

La légende sudiste

Collection : Biographies
Date de parution : 17/04/2014

La première biographie du plus célèbre des généraux de la guerre de Sécession, Robert E. Lee, stratège charismatique des Confédérés et légende du Vieux Sud.

Il est peu d’Américains du XIXe siècle dont le nom, à l’instar de celui d’Abraham Lincoln, évoque une multitude d’images. Le général Robert E. Lee, stratège charismatique des confédérés et... Il est peu d’Américains du XIXe siècle dont le nom, à l’instar de celui d’Abraham Lincoln, évoque une multitude d’images. Le général Robert E. Lee, stratège charismatique des confédérés et légende du Vieux Sud, est l’un d’eux.
Figure à la barbe et à l’uniforme gris, le champion militaire de l’Amérique esclavagiste...
Il est peu d’Américains du XIXe siècle dont le nom, à l’instar de celui d’Abraham Lincoln, évoque une multitude d’images. Le général Robert E. Lee, stratège charismatique des confédérés et légende du Vieux Sud, est l’un d’eux.
Figure à la barbe et à l’uniforme gris, le champion militaire de l’Amérique esclavagiste illustre à lui seul la guerre de Sécession (1861-1865), que l’on songe à la plupart de ses grandes batailles, telle Gettysburg, la plus emblématique, ou à la reddition, devant le général Grant, d’Appomattox. Symbole écrasant, adulé ou détesté, il est vrai que Lee ne laisse pas indifférent. Virginien, comme George Washington dont il se voulait l’héritier, officier du génie sorti de West Point, modèle du gentleman sudiste, il incarne la déchirure des Etats-Unis – qui est aussi la sienne – et un conflit fratricide trop souvent simplifié en guerre d’abolition de l’esclavage. Etonnamment, nul ouvrage en français n’avait été jusqu’ici consacré à cette figure majeure d’une époque souvent magnifiée mais profondément inégalitaire, raciste et vouée à mourir. En s’attachant à l’homme comme au mythe, en questionnant sa place dans l’histoire militaire, en s’interrogeant sur une vie de soldat marquée par le sens de l’honneur, Vincent Bernard brosse un portrait nuancé et captivant de l’« homme de marbre ».
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EAN : 9782262040987
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 456
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782262040987
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 456
Format : 154 x 240 mm

Ils en parlent

Le livre de Vincent Bernard, relevant un pari difficile, offre un portrait nuancé de l'homme et du soldat.
Philippe Maxence / Le Figaro Magazine
Dans cette biographie, la première écrite en français sur l'adversaire du général Grant, Vincent Bernard appréhende sans a priori ce personnage qui reste controversé, malgré sa réhabilitation officielle par les Etats-Unis.
François Paoli / Le Figaro Littéraire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • migdal 15/12/2021
    Le cimetière national américain d'Arlington en Virginie, où reposent notamment les Kennedy, a été créé durant la guerre de Sécession sur la plantation de George Washington Custis, le fils adoptif de George Washington, dont la fille unique Mary Ann Randolph hérita à sa mort en 1857. Mary Ann avait épousé en 1831 le lieutenant Robert E. Lee futur général en chef des armées des États confédérés. Robert Lee, descendant lui même d’un héros de l’indépendance américaine, était fasciné par la mémoire de George Washington. Officier du Génie, engagé dans le conflit contre le Mexique il conquiert Mexico en 1847, dirige West Point (le Saint Cyr américain) en 1852, puis est promu sur la frontière Texane. Lors de la Guerre de Sécession, virginien il se retrouve dans les rangs sudistes et nommé à la tête de l’armée de son état. Ses victoires et les difficultés rencontrées par les confédérés aboutissent à sa nomination comme Général en chef des armées sudistes. Il affronte les troupes du Général US Grant, est vaincu à Gettysburg en juillet 1863, puis défait devant Richmond à l’automne 1864, et contraint à une honorable reddition le 9 avril 1865. Nommé à la tête d’une Université, il décède en octobre 1870, après avoir prôné la réconciliation nationale et vu son adversaire Ulysses S Grant devenir président des Etats Unis en 1869 après l’assassinat d’Abraham Lincoln. La propriété familiale, saisie durant la guerre, convertie en cimetière national, abrite un mémorial consacré à l’esclavagisme et à la mémoire du Général, réhabilité en 1975. Vincent Bernard qui consacre sa vie à l’étude des USA au XIX a publié nombre d’ouvrages sur Grant, Lincoln et la Guerre de Sécession. Sa biographie de Robert Lee est unique en français et fort intéressante. Etayée par une cartographie solide, enrichie d’une collection de photographies et d’un arbre généalogique, c’est un travail incontournable pour qui s’intéresse à ce conflit, à l’esclavagisme, à la ségrégation et à l’actualité américaine.Le cimetière national américain d'Arlington en Virginie, où reposent notamment les Kennedy, a été créé durant la guerre de Sécession sur la plantation de George Washington Custis, le fils adoptif de George Washington, dont la fille unique Mary Ann Randolph hérita à sa mort en 1857. Mary Ann avait épousé en 1831 le lieutenant Robert E. Lee futur général en chef des armées des États confédérés. Robert Lee, descendant lui même d’un héros de l’indépendance américaine, était fasciné par la mémoire de George Washington. Officier du Génie, engagé dans le conflit contre le Mexique il conquiert Mexico en 1847, dirige West Point (le Saint Cyr américain) en 1852, puis est promu sur la frontière Texane. Lors de la Guerre de Sécession, virginien il se retrouve dans les rangs sudistes et nommé à la tête de l’armée de son état. Ses victoires et les difficultés rencontrées par les confédérés aboutissent à sa nomination comme Général en chef des armées sudistes. Il affronte les troupes du Général US Grant, est vaincu à Gettysburg en juillet 1863, puis défait devant Richmond à l’automne 1864, et contraint à une honorable reddition le 9 avril 1865. Nommé à la tête d’une Université, il décède en octobre 1870,...
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  • benleb 25/08/2014
    La biographie de Robert Lee par Bernard Vincent est la première (à ma connaissance) écrite en français sur le général sudiste. J'avais donc des doutes (pour moi, seuls les historiens américains pouvaient écrire sur la Guerre de Sécession), mais cette biographie est très bonne. Elle évite l'hagiographie comme la condamnation pure et dure. La seule bibliographie montre que l'auteur connait très bien son sujet. Les chapitres sur la famille et la carrière de Lee avant la Guerre de Sécession sont pour moi les meilleurs. Ils montrent combien il appartenait à une élite sudiste (et surtout virginienne) où, malgré la déchéance de son père, il sut s'imposer. Le portrait des membres de sa famille, entièrement dévoués à la carrière du héros, quitte à sacrifier leurs vies personnelles, est passionnant. L'auteur insiste aussi sur le caractère exceptionnel du personnage; obéissant, honnête, sans ambition personnel, il fut un soldat exceptionnel, idolatré par ses pairs. Pour la guerre elle même, l'auteur montre bien les hésitations de Lee avant de s'engager au Sud. Il insiste sur ses erreurs de militaire; ce fut d'abord un général impopulaire. Pour lui, il fut un très grand tacticien mais un assez mauvais stratège, ne s'apercevant pas de la dimension industriel de la guerre. Ses hésitations contribuèrent beaucoup à la défaite de Gettysbourg. Trop obéissant, l'absence de commandement central et l'importance de la dimension politique lui nuirent beaucoup. Lee fut seulement le général de l'armée de Virginie avant d'obtenir, en 1865, un moment où tout était perdu, le commandement de toutes les troupes sudistes. Bernard Vincent ne néglige pas les aspects troubles. Lee était raciste et soutint l'esclavagisme, bien qu'il fut pragmatiquement hostile au système. Les photos sont bien choisies; je regrette qu'il n'y en ait pas plus. Elles montrent que Robert Lee ne porta sa célèbre barbe qu'à partir de la Guerre de Sécession.La biographie de Robert Lee par Bernard Vincent est la première (à ma connaissance) écrite en français sur le général sudiste. J'avais donc des doutes (pour moi, seuls les historiens américains pouvaient écrire sur la Guerre de Sécession), mais cette biographie est très bonne. Elle évite l'hagiographie comme la condamnation pure et dure. La seule bibliographie montre que l'auteur connait très bien son sujet. Les chapitres sur la famille et la carrière de Lee avant la Guerre de Sécession sont pour moi les meilleurs. Ils montrent combien il appartenait à une élite sudiste (et surtout virginienne) où, malgré la déchéance de son père, il sut s'imposer. Le portrait des membres de sa famille, entièrement dévoués à la carrière du héros, quitte à sacrifier leurs vies personnelles, est passionnant. L'auteur insiste aussi sur le caractère exceptionnel du personnage; obéissant, honnête, sans ambition personnel, il fut un soldat exceptionnel, idolatré par ses pairs. Pour la guerre elle même, l'auteur montre bien les hésitations de Lee avant de s'engager au Sud. Il insiste sur ses erreurs de militaire; ce fut d'abord un général impopulaire. Pour lui, il fut un très grand tacticien mais un assez mauvais stratège, ne s'apercevant pas de la dimension...
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