Bernard Lallement est l'un des fondateurs, avec Jean-Paul Sartre, du quotidien Libération. À ce titre, il a eu des rapports privilégiés avec le prix Nobel. Il vit en Normandie et se consacre à l'écriture.
15 avril 2005 : 25e anniversaire de sa disparition - 21 Juin 2005 : 100e anniversaire de sa naissance
«J'ai choisi de présenter un Sartre incarné, peu connu, loin de l'icône...
15 avril 2005 : 25e anniversaire de sa disparition - 21 Juin 2005 : 100e anniversaire de sa naissance
«J'ai choisi de présenter un Sartre incarné, peu connu, loin de l'icône charriée par la postérité. En cela, je pense avoir répondu au désir, qui était le sien, d'être un jour mis...
15 avril 2005 : 25e anniversaire de sa disparition - 21 Juin 2005 : 100e anniversaire de sa naissance
«J'ai choisi de présenter un Sartre incarné, peu connu, loin de l'icône charriée par la postérité. En cela, je pense avoir répondu au désir, qui était le sien, d'être un jour mis à nu.
Je me suis attaché, avant tout, à restituer sa parole : il a tant de choses à nous apprendre : ses mots sont là, aussi, pour nous surprendre.»
B. L.
Nul doute que, de son vivant, aucun homme n'a suscité autant de passions, de haines, de révoltes, n'a reçu un tel cortège d'insultes, de menaces et d'opprobre. Sartre a traversé le XXe siècle sans laisser quiconque indifférent sur son passage. Il reste la dernière conscience universelle de notre monde contemporain.
Sartre est entré en littérature comme d'autres en religion. Ses livres sont autant de bibles dont les versets le renvoyaient à une impossible vérité. Elle l'effleurait à chaque instant. Il n'eut de cesse de l'éviter, jusque dans le regard de l'autre.
Il s'était construit un imaginaire à l'aide de mots dont il jouait avec la dextérité d'un maître d'armes. Mal installé dans son corps, il savait, mieux que quiconque, combien le réel n'est jamais beau.
La bibliothèque de son enfance était un temple : elle est, aujourd'hui, son mausolée.
Au travers du destin exceptionnel d'un homme extraordinaire, c'est aussi de notre destinée dont il est question.
Bernard Lallement est l'un des fondateurs, avec Jean-Paul Sartre, du quotidien Libération. À ce titre, il a eu des rapports privilégiés avec le prix Nobel. Il vit en Normandie et se consacre à l'écriture.
"Bernard Lallement m'a surpris, mais dans le meilleur sens du terme. Armé d'une phrase de Flaubert placée en épigraphe (il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains) il dresse un portrait sans indulgence ni complaisance. Signalons également, un cahier photos très réussi avec notamment des images étonnantes de Sartre au festival de Cannes en 1947 et sur la place Saint-Marc en 1957."
Pierre Assouline
"Un Sartre véridique."
Le Figaro
"Proche de Sartre, avec lequel il a fondé Libération, Bernard Lallement a été l'un des témoins de la vie du philosophe."
Le Monde