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Se défendre
Une philosophie de la violence
Collection : ZONES
Date de parution : 12/10/2017
Éditeurs :
La Découverte

Se défendre

Une philosophie de la violence

Collection : ZONES
Date de parution : 12/10/2017
Aujourd’hui encore, malgré les enseignements de l'Histoire, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent tout en prétendant qu’il était agressif, armé et menaçant. Du jiu-jitsu des suffragettes aux pratiques insurrectionnelles du ghetto de Varsovie, des fusils des Black Panthers aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie philosophique de l’autodéfense politique.
En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l’État colonial... En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu... En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent noir au prétexte qu’il était « menaçant ».
Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce « désarmement » organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l’insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l’autodéfense politique. Sous l’histoire officielle de la légitime défense affleurent des « éthiques martiales de soi », pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu’elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler.
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EAN : 9782355221101
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 200
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782355221101
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 200
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

Dans « Se défendre », la chercheuse rend justice à la violence que les opprimés déploient face à leurs oppresseurs. Un superbe retour à la vérité charnelle de la politique. (....)
Elsa Dorlin construit ce qu’on pourrait nommer une philosophie à mains nues, une phénoménologie martiale qui explore la façon dont le pouvoir domestique les corps, mais aussi le brusque sursaut des corps qui se libèrent.
Jean Birnbaum / Le Monde des Livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • HypathieBlog 13/01/2024
    Des juifs du Ghetto de Varsovie qui décident de mourir les armes à la main plutôt qu'en attendant passivement leurs bourreaux, en passant par les suffragistes anglaises qui importent le Jujitsu pour riposter aux violentes attaques de la police, et au Black Panther Party qui se démarquait du Mouvement pacifiste des droits civils conduit par le Pasteur Luther King, Elsa Dorlin écrit une philosophie de la violence au service des opprimé-es. Dans ses premiers chapitres, l'ouvrage est une histoire du droit de se défendre à travers les âges, de qui peut porter une arme, un peu à la manière de Camus dans L'homme révolté, histoire de la révolte, ou de Surveiller et punir, histoire du châtiment par Michel Foucault. Sont typiquement exclu-es du droit de se défendre, les esclaves, les femmes, deux catégories qui ont un propriétaire, qui ne s'appartiennent pas, et les colonisés renvoyés à des mœurs sauvages, violentes, et qu'il convient donc de civiliser, et de se protéger. Le droit de porter une arme et de se défendre individuellement, privilège des hommes et des propriétaires pour défendre leurs biens, sera progressivement codifié dans le droit, allant des personnes privées à la puissance publique des états et des démocraties. Juridiquement, la justice deviendra un droit régalien des états qui, seuls, détiendront le monopole de la violence. A l'exception toutefois des "vigilants", résiduellement tolérés aux Etats-Unis, séquelle historique d'un état ségrégationniste où les afro-américains paient un lourd tribut en terme de morts violentes, et aussi du deuxième amendement de leur constitution qui permet à tout citoyen de s'armer. La figure du justicier reste très prégnante dans la culture étatsunienne (vigilantisme). Les chapitres 6 et 7 sont particulièrement ardus sur les sujets de l'intersectionnalité, de l'anticapitalisme et du racialisme assignant à résidence, ils opposent féministes noires et féministes blanches, querelle malheureusement actuelle, malgré une vive critique par l'autrice des "safe spaces" qui ne seraient pas si "safe". C'est au chapitre 8 que le cas des femmes est abordé de façon substantielle avec l'étude du cas Bella, l'héroïne de Dirty Week-end, roman d'Helen Zahavi paru en 1991 en Grande-Bretagne, et aussitôt ridiculement mis à l'index par la censure anglaise. Les censeurs n'ont, en effet, pas apprécié le constat des multiples agressions, de la plus vénielle à la plus grave, que subissent les femmes dans l'espace public et chez elles, constat que fait très bien Bella. Ni qu'elle introduise dans cette insécurité permanente sa "puissance d'agir" en trucidant les importuns, contrant ainsi les représentations victimisantes communément admises, qui vont de pair avec des stratégies politiques de recours à la protection de l'état dont on voit ce qu'elles donnent : plaintes pour coups, agressions et viols rarement prises en compte par la justice, non traitées, voire refusées, femmes laissées sans protection face à l'agresseur intime, victimes accusées d'imprudence, voire victimisation de l'agresseur, dans ces inversions dont les patriarcaux ont le secret, etc. La norme dominante est la féminité vulnérable : scopophilie, voyeurisme sadique, érotisation des femmes sans défense et de leurs corps blessés ou de leurs cadavres outragés qui plombent aussi le cinéma, les séries et la littérature noire. Les insupportables et incessantes campagnes de dénonciation des violences faites aux femmes en sont les témoins. En montrant des femmes à terre, couvertes de bleus, levant en signe de seule défense une main ensanglantée en premier plan, elles sont un tribut offert aux agresseurs en situation de puissance, capables de battre, blesser et tuer, et elles humilient les victimes toujours montrées dans l'impuissance, alors que les corps des agresseurs eux, restent hors champ. Elles montrent, selon Elsa Dorlin, les failles d'un féminisme qui n'a pas construit pour toutes une communauté dans laquelle puiser une "rage auto-protectrice", d'être, non pas en sécurité, mais en capacité d'élever sa puissance. Autrement dit, l'autodéfense en réponse aux agressions ne constitue pas ou plus une option politique pour le féminisme. Leur stratégie politique est le recours aux aides financières et à la protection de l'état à l'évidence patriarcal, dont on sait ce qu'elles donnent. Le nombre de tuées semble incompressible. Tout en reconnaissant d'un coup d'œil les fragiles, les abîmées, celles qu'ils pourront attaquer, les dominants sont ignorants des autres, précise Elsa Dorlin. Ils sont engagés dans des postures cognitives qui leur épargnent de voir les autres, là où les gens du care, les femmes, les racisé-es, vivant en hétéronomie, catégories sociales cantonnées aux soins, elles/eux, sont engagés dans la considération et l'observation fine de l'objet de leurs attentions et soins dans le but de survivre. Un jour, il faudra sortir les couteaux comme énonçait, pour les mêmes raisons, Christiane Rochefort. Un ouvrage empowering à mettre entre toutes les mains.Des juifs du Ghetto de Varsovie qui décident de mourir les armes à la main plutôt qu'en attendant passivement leurs bourreaux, en passant par les suffragistes anglaises qui importent le Jujitsu pour riposter aux violentes attaques de la police, et au Black Panther Party qui se démarquait du Mouvement pacifiste des droits civils conduit par le Pasteur Luther King, Elsa Dorlin écrit une philosophie de la violence au service des opprimé-es. Dans ses premiers chapitres, l'ouvrage est une histoire du droit de se défendre à travers les âges, de qui peut porter une arme, un peu à la manière de Camus dans L'homme révolté, histoire de la révolte, ou de Surveiller et punir, histoire du châtiment par Michel Foucault. Sont typiquement exclu-es du droit de se défendre, les esclaves, les femmes, deux catégories qui ont un propriétaire, qui ne s'appartiennent pas, et les colonisés renvoyés à des mœurs sauvages, violentes, et qu'il convient donc de civiliser, et de se protéger. Le droit de porter une arme et de se défendre individuellement, privilège des hommes et des propriétaires pour défendre leurs biens, sera progressivement codifié dans le droit, allant des personnes privées à la puissance publique des états et des démocraties. Juridiquement,...
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  • foxinthesnow 11/08/2021
    Un essai dense, touffu, parfois difficile à lire, mais bien argumenté. L'autrice expose sa thèse dès les premières lignes : le pouvoir étatique peut légitimer OU empêcher la défense des personnes. Pour celles et ceux qui sont considéré•e•s comme menaçant•e•s ou dangereux•euses, ne restent que des pratiques subalternes d'autodéfense. Elle postule que l'État défend les individus DÉJÀ reconnus comme légitimes à se défendre. Pour cela elle étudie les archives des luttes des corps des dominé•e•s : comment s'organise l'autodéfense des esclaves, des juifs, des femmes... Un exemple avec le port d'armes. Outil d'autodéfense, il est autorisé (armée, police, nobles...) ou interdit (les indigènes dans les colonies) de manière différenciée, et cela varie selon les époques et les groupes. L'État délégue parfois son droit à la violence à des citoyens, qui développent une justice extra-légale : le vigilitantisme s'est par exemple développé aux USA avant la guerre de Sécession. Des citoyens se prennent pour des héros, organisent des lynchages populaires (jusqu'au XXè s.) dans une logique raciste et conservatrice. D'autres citoyens sont sévèrement réprimés quand ils se font eux-mêmes justice, par exemple les mouvements antiségrégationnistes prônant l'autodéfense armée comme les Black panthers. L'autodéfense de groupes opprimés bascule parfois dans la recherche d'une sécurité à tout prix : par exemple des justiciers trans et gays qui voulaient nettoyer San Francisco des homophobes, ont créé une norme masculine et blanche avec un sifflet pour alerter, stigmatisant ainsi les "queers of color". Ainsi l'autrice déroule différents exemples historiques d'autodéfense, et dépeint toutes les nuances de ce mode de fonctionnement. Les exemples de violences policières envers les afroaméricains ouvrent et clôturent cet ouvrage, afin de rappeler l'existence d'injustices épistémiques. L'État ne défend pas chaque citoyen de la même manière. Certains doivent trouver des modes de défense alternatifs, et l'autrice constate que l'autodéfense est parfois la seule pratique de résistance possible.Un essai dense, touffu, parfois difficile à lire, mais bien argumenté. L'autrice expose sa thèse dès les premières lignes : le pouvoir étatique peut légitimer OU empêcher la défense des personnes. Pour celles et ceux qui sont considéré•e•s comme menaçant•e•s ou dangereux•euses, ne restent que des pratiques subalternes d'autodéfense. Elle postule que l'État défend les individus DÉJÀ reconnus comme légitimes à se défendre. Pour cela elle étudie les archives des luttes des corps des dominé•e•s : comment s'organise l'autodéfense des esclaves, des juifs, des femmes... Un exemple avec le port d'armes. Outil d'autodéfense, il est autorisé (armée, police, nobles...) ou interdit (les indigènes dans les colonies) de manière différenciée, et cela varie selon les époques et les groupes. L'État délégue parfois son droit à la violence à des citoyens, qui développent une justice extra-légale : le vigilitantisme s'est par exemple développé aux USA avant la guerre de Sécession. Des citoyens se prennent pour des héros, organisent des lynchages populaires (jusqu'au XXè s.) dans une logique raciste et conservatrice. D'autres citoyens sont sévèrement réprimés quand ils se font eux-mêmes justice, par exemple les mouvements antiségrégationnistes prônant l'autodéfense armée comme les Black panthers. L'autodéfense de groupes opprimés bascule parfois dans la recherche d'une...
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  • Rotkif 27/11/2020
    Un bel essai politique et militant. Quel beau travail !
  • Charybde2 06/06/2020
    La redoutable et salutaire exploration philosophique d’une violence bien particulière, celle liée à l’autodéfense des minorités écrasées. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/06/06/note-de-lecture-se-defendre-une-philosophie-de-la-violence-elsa-dorlin/
  • malecturotheque 23/03/2020
    Se défendre – Une philosophie de la violence est un essai d’Elsa Dorlin sur l’autodéfense politique. Qu’est-ce que ça veut dire ? Eh bien c’est ce que nous explique ce livre et, pour vous résumer ça grossièrement, c’est pour se défendre contre des actes racistes, sexistes, etc. Et, non, vous n’y trouverez pas de guide pour vous défendre – voyez-le plutôt comme un livre qui retrace les origines de l’autodéfense, de sa politisation, qui retrace le pourquoi du comment, quelle est son importance. Notez que, dans ma chronique, je ne vais pas vous donner des exemples détaillés, ce sera même simplifié, de même qu’il n’y aura que peu d’exemples ; je ne suis pas Elsa Dorlin et je ne parlerai pas aussi bien du sujet, tout comme ma chronique n’est pas un essai mais juste une chronique. C’est pour donner mon avis, pour vous dire ce que j’ai pensé du livre. Dans Se défendre, l’essayiste nous parle des corps, ceux armés contre ceux désarmés. Que peut-on faire pour se défendre lorsque l’on est désarmé ? Qui sont les gens armés et pourquoi le sont-ils ? Pourquoi les autres ne sont-ils pas armés ? Dorlin nous fait donc un rapide point sur l’histoire du port d’arme, initialement réservé aux nobles puis, petit à petit, délégué à plus pauvres – sous la condition de servir les riches au dépens des plus pauvres. Mais attention, seuls les hommes peuvent être armés ! Quant aux femmes, il leur faut se mettre sous la protection des hommes ; non seulement elles ne sont pas armées, mais en plus elles ne peuvent pas se défendre puisqu’elles ne sont pas initiées au combat, même à mains nues ! Alors voilà, on arme des hommes du peuple au profit des plus riches, mais aussi au profit de la Nation : savoir se défendre, c’est pouvoir protéger les femmes et les enfants, le futur du pays ; savoir se défendre, c’est pouvoir protéger la Nation. Plus tard, Elsa Dorlin nous parle de l’Amérique du Nord et de sa justice blanche. Au prétexte de protéger les femmes blanches, des groupes de justiciers (blancs, évidemment) se créent – oh, bien sûr, initialement, c’est pour punir les criminels en tout genre dans ces contrées où les juges sont parfois à des heures et des heures de routes. Mais ces braves Blancs ne peuvent pas être si mauvais, pas vrai ? Il faut donc d’autres coupables et ils sont tout trouvés : les esclaves et anciens esclaves, donc les Noirs. Plus tard, cela mènera à des groupes tels que le Ku Klux Klan mais, à ce moment-là, ces groupes de justiciers, faisant la loi comme bon leur semble, font des lynchages (souvent publics) et, pour avoir lu certains des récits assez détaillés dans les notes, on peut dire qu’ils s’en sont donnés à cœur joie… Toujours est-il que, au bout d’un moment, les Noirs en ont eu marre et se sont armés eux aussi. Des années plus tard, il y aura d’ailleurs l’apparition des Black Panthers (le Black Panther Party – BPP -, un mouvement de lutte pour la libération des Africhain·es-Américain·es). Voilà quelques sujets abordés dans Se défendre ; Elsa Dorlin en parle très bien dans son essai et c’est très intéressant. Dans les derniers chapitres, l’on trouve « Autodéfense et politique de la rage » et « De la vengeance à l’empowerment« . Finalement, le message qui ressort le plus pour moi, c’est que toutes les minorités devraient pouvoir lutter ensemble, sans en dénigrer d’autres (cf. le sexisme dans le BPP, qui n’avait pourtant pas lieu d’être). Pour en arriver là, il y a tout un parcours, toute une réflexion, plein de recherches, d’échanges… Je ne peux que vous inciter à lire Se défendre – Une philosophie de la violence. Le travail d’Elsa Dorlin est riche et elle a réussi à en faire une synthèse passionnante qui nous permet de découvrir le sujet ou poursuivre une réflexion autour de ce sujet. Même s’il me fallait un certain calme pour lire l’essai, il a été simple à comprendre. De plus, les notes permettent d’approfondir certains exemples donnés et de nous donner des références, de quoi étayer notre réflexion si on le souhaite. Se défendre – Une philosophie de la violence est un essai captivant et pertinent, qui nous permet de nous interroger, non pas seulement sur des moments de notre quotidien mais aussi sur la société qui nous entoure, comment elle a évolué au fil du temps. Enfin, il m’a permis de mieux appréhender certains sujets. Je vous le conseille vivement !Se défendre – Une philosophie de la violence est un essai d’Elsa Dorlin sur l’autodéfense politique. Qu’est-ce que ça veut dire ? Eh bien c’est ce que nous explique ce livre et, pour vous résumer ça grossièrement, c’est pour se défendre contre des actes racistes, sexistes, etc. Et, non, vous n’y trouverez pas de guide pour vous défendre – voyez-le plutôt comme un livre qui retrace les origines de l’autodéfense, de sa politisation, qui retrace le pourquoi du comment, quelle est son importance. Notez que, dans ma chronique, je ne vais pas vous donner des exemples détaillés, ce sera même simplifié, de même qu’il n’y aura que peu d’exemples ; je ne suis pas Elsa Dorlin et je ne parlerai pas aussi bien du sujet, tout comme ma chronique n’est pas un essai mais juste une chronique. C’est pour donner mon avis, pour vous dire ce que j’ai pensé du livre. Dans Se défendre, l’essayiste nous parle des corps, ceux armés contre ceux désarmés. Que peut-on faire pour se défendre lorsque l’on est désarmé ? Qui sont les gens armés et pourquoi le sont-ils ? Pourquoi les autres ne sont-ils pas armés ? Dorlin nous fait donc un rapide point sur l’histoire...
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