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Sex friends
Comment (bien) rater sa vie amoureuse à l'ère numérique
Collection : ZONES
Date de parution : 16/05/2019
Éditeurs :
La Découverte

Sex friends

Comment (bien) rater sa vie amoureuse à l'ère numérique

Collection : ZONES
Date de parution : 16/05/2019
Richard Mèmeteau propose une réflexion originale sur l’éthique sexuelle contemporaine. À rebours d’un idéal amoureux servant d’alibi aux frustrations ou d’une sexualité réduite à la pulsion animale, il pointe une autre possibilité : celle d’une amitié sexuelle, de relations intimes détachées de l’amour sans pour autant être impersonnelles.
Sites ou applications de rencontres représentent plus qu’un simple outil qui permettrait de chasser le prince charmant ou de jouer les don Juan. En hameçonnant les utilisateurs par la promesse... Sites ou applications de rencontres représentent plus qu’un simple outil qui permettrait de chasser le prince charmant ou de jouer les don Juan. En hameçonnant les utilisateurs par la promesse d’une abondance sexuelle et amoureuse, ces interfaces nous confrontent à la réalité de nos propres frustrations. De ce désert sentimental... Sites ou applications de rencontres représentent plus qu’un simple outil qui permettrait de chasser le prince charmant ou de jouer les don Juan. En hameçonnant les utilisateurs par la promesse d’une abondance sexuelle et amoureuse, ces interfaces nous confrontent à la réalité de nos propres frustrations. De ce désert sentimental que traverse toute une génération de célibataires émerge une nouvelle figure : le « sex friend ». Ni amoureux fou ni calculateur froid, le sex friend a compris que la sexualité déborde aussi bien les codes de la grande histoire d’amour que les lois d’un prétendu « marché de la drague ».
Au carrefour de la philosophie, des manuels de développement personnel, des séries et comédies romantiques, Richard Mèmeteau propose une réflexion originale sur l’éthique sexuelle contemporaine. La drague numérique invite en effet à une prise de conscience écologique plus large. Notre corps est pris dans un réseau de corps avec lesquels nous échangeons en toute inconscience jusqu’au premier contact avec la maladie. Nos fluides lient ensemble nos ex, nos plans cul, nos réguliers et nos véritables partenaires amoureux. C’est à l’échelle de ces écosystèmes sexuels qu’il faut penser une responsabilité et une confiance permettant de défaire l’imbrication du sexe et de la domination.
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EAN : 9782355221385
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782355221385
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

Le grand amour est une denrée rare sur Internet, « mais qui a dit que c'était grave » ? C'est la question que s'amuse à poser Richard Mèmeteau dans un manifeste anti-amoureux dont le sous-titre donne le ton. Certes, la multiplication des aventures peut faire l'effet d'une course éreintante, ponctuée de micro-ruptures en pointillé, et l'excitation des premières fois laisser la place à un sentiment d'usure. Mais toute relation intime ne se résume pas à l'alternative entre l'amour pur et le sexe sans affect, rappelle-t-il.
Marion Rousset / Télérama

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • seb_ply 02/01/2022
    Richard Mèmeteau livre une très belle analyse en questionnant les relations sexuelles, leurs rapports de pouvoir et leur établissement à travers les sites de rencontre. Le livre est parsemé de références à la pop culture ce qui ne gâche rien au plaisir de lecture. L’auteur relate ce que peut représenter le fait de s’inscrire et d’utiliser ces outils. Une nouvelle figure apparaît alors : le sex friend (pour reprendre la présentation de l’éditeur, le sex friend est « Ni amoureux fou ni calculateur froid, le sex friend a compris que la sexualité déborde aussi bien les codes de la grande histoire d’amour que les lois d’un prétendu « marché de la drague ».). On se pose des questions au fil des pages sur la raison d’être de certains de nos comportements. Et l’auteur parvient très bien à mettre au jour des processus de domination à l’œuvre avec ces nouvelles façons de draguer, ces nouvelles façons de rencontrer du monde. Sans jamais être univoque pour autant. Il n’est pas là pour adopter un discours ou un autre et tirer à boulets rouges sur les applis de rencontre. La philo, le développement personnel, les dialogues de film ou les paroles de chanson, tout cela est convoqué pour illustrer le propos et nos pratiques. Mais aussi et surtout pour les mettre en perspective. Un riche essai !Richard Mèmeteau livre une très belle analyse en questionnant les relations sexuelles, leurs rapports de pouvoir et leur établissement à travers les sites de rencontre. Le livre est parsemé de références à la pop culture ce qui ne gâche rien au plaisir de lecture. L’auteur relate ce que peut représenter le fait de s’inscrire et d’utiliser ces outils. Une nouvelle figure apparaît alors : le sex friend (pour reprendre la présentation de l’éditeur, le sex friend est « Ni amoureux fou ni calculateur froid, le sex friend a compris que la sexualité déborde aussi bien les codes de la grande histoire d’amour que les lois d’un prétendu « marché de la drague ».). On se pose des questions au fil des pages sur la raison d’être de certains de nos comportements. Et l’auteur parvient très bien à mettre au jour des processus de domination à l’œuvre avec ces nouvelles façons de draguer, ces nouvelles façons de rencontrer du monde. Sans jamais être univoque pour autant. Il n’est pas là pour adopter un discours ou un autre et tirer à boulets rouges sur les applis de rencontre. La philo, le développement personnel, les dialogues de film ou les paroles de chanson, tout cela...
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  • LadyOsoleil 01/03/2021
    Par une immersion dans le monde de la "romance" moderne, l'auteur tente d'expliquer le propos suivant : dans une relation, le sexe pur n'est pas possible. Il explique tout d'abord comment on a associé le dating d'aujourd'hui à une activité commerciale. Mais au fur et à mesure, il démontre que les individus ont certes commencé à utiliser des termes mercantiles pour désigner l'activité consistant à se chercher plan cul/plan cul régulier/relation sans attache, mais que tout cela ne s'inscrit pas tellement dans une logique de biens.
  • malecturotheque 08/10/2019
    Il y a quelques semaines, une amie achetait cet essai et, sachant que je voulais le lire, elle me l’a prêté. Ainsi ai-je pu découvrir Sex friends – Comment (bien) rater sa vie amoureuse à l’ère numérique de Richard Mèmeteau. Grâce à Internet, nous voyons nos choix de partenaires sacrément multipliés. Fini de chercher dans le quartier, au boulot ou dans n’importe lieu que l’on fréquente : la promesse est là, on peut faire des rencontres dans le monde entier ! Et plus on fait connaissance avec des gens, plus on a de chances de trouver le grand amour. Mais si ce n’était pas l’inverse ? Si cela ne nous faisait justement pas passer à côté du grand amour ? Comment savoir que telle personne ou la suivante sera la bonne ? Eh bien on ne peut pas et, finalement, la maximisation des choix est un échec. Alors Mèmeteau propose une alternative : un milieu entre Roméo et Don Juan, à savoir les sex friends, également appelé·s fuck buddies Outre-Atlantique. Dans cet essai, Richard Mèmeteau, professeur de philosophie et écrivain, nous propose non seulement de redéfinir la sexualité par le biais de l’amitié, mais aussi de voir comment les rencontres ont évolué avec les technologies et les applications de rencontres. Pour ce faire, il use de ses observations, d’humour et de références pop ainsi que d’un langage simple, ce qui fait que son discours est très abordable, qu’on le comprend facilement, mais il n’en oublie pas pour autant de s’appuyer sur des essais, des textes philosophiques… Le propos est donc vulgarisé tout en étant approfondi et référencé. Et tout y passe : l’histoire des sites de rencontres (les débuts du Minitel, puis d’Internet…), pourquoi parler de « marché de la drague » n’est pas exact ? (il n’y a pas de tarification, contrairement à la prostitution par exemple), l’utilité de dire la vérité sur son profil, le racisme et/ou le classisme qu’il peut y avoir, l’importance de préserver son écosystème sexuel (soi-même, ses partenaires, les partenaires des partenaires…) et donc l’importance de se protéger, etc. Bref, c’est très complet et c’est super intéressant. Si j’ai parfois eu l’impression qu’il passait du coq à l’âne, il s’est avéré qu’en fait tout était lié, c’était pertinent. Je me permets de vous donner une citation (p. 162) qui, je trouve, résume bien le livre : « Ce n’est pas de l’amour, mais ce n’est pas que du sexe pour autant. Ce n’est pas que du sexe et ce n’est pas pour autant le coup de foudre. » [...] Sex friends – Comment (bien) rater sa vie amoureuse à l’ère numérique est un essai réussit ; il ne manque pas d’humour et s’avère être très intéressant. Si le sujet vous intéresse, que vous soyez concerné·es ou pas, alors foncez !Il y a quelques semaines, une amie achetait cet essai et, sachant que je voulais le lire, elle me l’a prêté. Ainsi ai-je pu découvrir Sex friends – Comment (bien) rater sa vie amoureuse à l’ère numérique de Richard Mèmeteau. Grâce à Internet, nous voyons nos choix de partenaires sacrément multipliés. Fini de chercher dans le quartier, au boulot ou dans n’importe lieu que l’on fréquente : la promesse est là, on peut faire des rencontres dans le monde entier ! Et plus on fait connaissance avec des gens, plus on a de chances de trouver le grand amour. Mais si ce n’était pas l’inverse ? Si cela ne nous faisait justement pas passer à côté du grand amour ? Comment savoir que telle personne ou la suivante sera la bonne ? Eh bien on ne peut pas et, finalement, la maximisation des choix est un échec. Alors Mèmeteau propose une alternative : un milieu entre Roméo et Don Juan, à savoir les sex friends, également appelé·s fuck buddies Outre-Atlantique. Dans cet essai, Richard Mèmeteau, professeur de philosophie et écrivain, nous propose non seulement de redéfinir la sexualité par le biais de l’amitié, mais aussi de voir comment les rencontres ont évolué...
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  • Bill 20/08/2019
    Je viens de me régaler à la lecture de cet essai de Richard Mèmeteau, au sous-titre évocateur : "Comment (bien) rater sa vie amoureuse à l'ère numérique. A l'instar de Julie Duportail avec 'L'amour sous algorithme' il dissèque les méthodes des divers sites de rencontres en ligne et nous en rappelle la genèse. Il nous précise les méthodes de matching qui font que seuls sont proposés les profils qui correspondent aux critères listés, éliminant tout écart au criblage initial. Il évoque aussi ces sex-friends, des ami(e) avec qui on couche, avec qui on se sent bien mais avec qui on ne s'engagera pas dans une relation exclusive ...  Dans une belle écriture, il nous entraîne, avec lui, au travers des différents sites et lieux de drague, réelle plongée dans l'écosystème sexuel d'aujourd'hui. J'ai bien aimé la façon dont Richard Mémeteau a illustré son propos avec ses propres expériences, sans que cet ouvrage mi-philosophique, mi-développement personnel ne vire à leur catalogue exhaustif. Un auteur à suivre  Second ouvrage publié chez Zones que je lis cette année ... mais certainement pas le dernier !  
  • marianne 18/08/2019
    Je viens de finir l'excellent essai de Richard Mèmeteau, "Sex friends : comment (bien) rater sa vie amoureuse à l'ère numérique" ! Au travers de différents exemples, il explique comment les relations amoureuses ont évolué et comment se redessine l'éthique sexuelle contemporaine. Il évoque le "marché de la drague" (en expliquant cet emploi de "marché"), mais également les sites de rencontre (lieux de drague, où l'on finit par ne sélectionner que des profils qui collent parfaitement à la check-list que l'on s'est donné), l'écosystème sexuel qui se crée, ... J'ai beaucoup aimé le ton de l'écriture, comme si l'auteur racontait une histoire autour d'un verre (mais pas au point où le faisait Elise Thiebaut, dans "Ceci est mon sang"). Ses propos sont également à mettre en parallèle de ce que racontait Judith Duportail dans "L'amour sous algorithme". Je le recommande ! "Les hommes n'ayant pas l'obligation d'exister socialement à travers un mariage, ils peuvent obtenir plus facilement un statut social et une base économique et ainsi progfiter plus longtemps de la légèreté du jeu du 'dating'. (...) C'est sur le fond de ce contrôle social puissant que la logique économique joue sa partition." (au sujet de Tinder) "Contrairement aux applications gays qui profitent de l'appui d'une communauté réelle de pairs, ici le contrôle social survient par l'intermédiaire des réseaux sociaux." (au sujet de Grindr) "La liberté de l'utilisateur est en un sens plus grande parce qu'on ne le force pas à s'engager dans un 'j'aime' ou 'j'aime pas' systématique." "C'est la prise de conscience que les sexualités engagent autre chose que le plaisir, qu'elles ont aussi des conséquences morales, sanitaires, sociales ou politiques. Ce dont il est question,en réalité, c'est d'éthique sexuelle." "S'il y a une fonction salutaire dans les sites de rencontres, c'est précisément de replacer cette drague sauvage dans des espaces de réciprocité choisie." "Le viol n'est pas la manifestation d'une 'pure pulsion', c'est un problème social, indissociable d'une domination de genre, d'une société qui en organise la possibilité." Je viens de finir l'excellent essai de Richard Mèmeteau, "Sex friends : comment (bien) rater sa vie amoureuse à l'ère numérique" ! Au travers de différents exemples, il explique comment les relations amoureuses ont évolué et comment se redessine l'éthique sexuelle contemporaine. Il évoque le "marché de la drague" (en expliquant cet emploi de "marché"), mais également les sites de rencontre (lieux de drague, où l'on finit par ne sélectionner que des profils qui collent parfaitement à la check-list que l'on s'est donné), l'écosystème sexuel qui se crée, ... J'ai beaucoup aimé le ton de l'écriture, comme si l'auteur racontait une histoire autour d'un verre (mais pas au point où le faisait Elise Thiebaut, dans "Ceci est mon sang"). Ses propos sont également à mettre en parallèle de ce que racontait Judith Duportail dans "L'amour sous algorithme". Je le recommande ! "Les hommes n'ayant pas l'obligation d'exister socialement à travers un mariage, ils peuvent obtenir plus facilement un statut social et une base économique et ainsi progfiter plus longtemps de la légèreté du jeu du 'dating'. (...) C'est sur le fond de ce contrôle social puissant que la logique économique joue sa partition." (au sujet de Tinder) "Contrairement aux applications gays qui profitent de l'appui...
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