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Si j'avais su que tu deviendrais si belle, je ne t'aurais jamais laissée partir
Sarah Tardy (traduit par)
Date de parution : 16/03/2017
Éditeurs :
Nil

Si j'avais su que tu deviendrais si belle, je ne t'aurais jamais laissée partir

Sarah Tardy (traduit par)
Date de parution : 16/03/2017
« Souviens-toi : ne rêve pas ta vie, vis tes rêves. » 
Depuis sa rue de Comanche Street, à Long Island, Katie Hanson fait partie de cette jeunesse qui regarde de...
« Souviens-toi : ne rêve pas ta vie, vis tes rêves. » 
Depuis sa rue de Comanche Street, à Long Island, Katie Hanson fait partie de cette jeunesse qui regarde de loin le rêve américain. Alors qu’en 1972 commence son dix-huitième été, que les soirées rallongent, que les rues et la...
« Souviens-toi : ne rêve pas ta vie, vis tes rêves. » 
Depuis sa rue de Comanche Street, à Long Island, Katie Hanson fait partie de cette jeunesse qui regarde de loin le rêve américain. Alors qu’en 1972 commence son dix-huitième été, que les soirées rallongent, que les rues et la plage s’animent, elle a le sentiment que sa vie reste en suspens. Ses pensées sont ailleurs, tournées vers sa mère qui l’a abandonnée, et vers Luke qu’elle aime secrètement et qui revient, transformé, de deux ans au Vietnam.
Entre les confidences de ses meilleures amies et les soirées au bar de l’hôtel Starlight où le jukebox entonne les classiques de l’époque, il y a pourtant de quoi la divertir. Mitch, vétéran à la jambe de bois qui noie son traumatisme dans l’alcool, y a élu domicile. Tous deux se lient d’amitié. Sous la chaleur écrasante et moite, le temps semble suspendu et propice à la réflexion sur la route à prendre, sur ceux qui nous entourent et que l’on va quitter.
Avec toute sa fragilité et sa fantaisie, Katie porte à bout de bras ce roman poétique et émouvant qui évoque ces vieux Polaroïd aux couleurs défraîchies que l’on regarde avec nostalgie et tendresse.
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EAN : 9782841119295
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 414
Format : 1 x 205 mm
EAN : 9782841119295
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 414
Format : 1 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cassy 31/07/2018
    Dans ce titre, nous partons à Long Island en 1972 et nous rencontrons Katie, une jeune femme de dix-huit ans qui espère que cet été marquera un tournant dans sa vie. La guerre du Vietnam est très présente et la jeunesse américaine la subit. Il y a Luke, le jeune homme dont Katie s’est secrètement entichée qui revient après 2 ans de combat ou encore Mitch et sa jambe de bois, le vétéran qui se noie dans l’alcool depuis son retour. Et à côté, toute cette jeunesse qui est en décalage avec cette guerre, qui ne semble pas saisir ce que les soldats ont subi. Elephant Beach est une ville en déclin. La jeunesse erre entre alcool, drogue et sexe. Nombreuses sont les adolescentes à tomber enceintes et à renoncer à leur avenir. Katie nous offre une vision externe à l’histoire, elle nous présente son entourage avec beaucoup de candeur ce qui rend le récit plutôt touchant. Le roman de Judy Chicurel ne plaira pas à tout le monde, il s’agit d’un portrait de personnages dans un laps de temps assez restreint. On peut facilement se perdre entre tous ces personnages et il ne faut pas s’attendre à une histoire pleine de rebondissements. Malgré tout, je ressors satisfaite de cette lecture et en un certain sens nostalgique de quitter ces protagonistes désabusés. Et en bonus, j’ai réellement apprécié l’écriture poétique de Judy Chicurel !Dans ce titre, nous partons à Long Island en 1972 et nous rencontrons Katie, une jeune femme de dix-huit ans qui espère que cet été marquera un tournant dans sa vie. La guerre du Vietnam est très présente et la jeunesse américaine la subit. Il y a Luke, le jeune homme dont Katie s’est secrètement entichée qui revient après 2 ans de combat ou encore Mitch et sa jambe de bois, le vétéran qui se noie dans l’alcool depuis son retour. Et à côté, toute cette jeunesse qui est en décalage avec cette guerre, qui ne semble pas saisir ce que les soldats ont subi. Elephant Beach est une ville en déclin. La jeunesse erre entre alcool, drogue et sexe. Nombreuses sont les adolescentes à tomber enceintes et à renoncer à leur avenir. Katie nous offre une vision externe à l’histoire, elle nous présente son entourage avec beaucoup de candeur ce qui rend le récit plutôt touchant. Le roman de Judy Chicurel ne plaira pas à tout le monde, il s’agit d’un portrait de personnages dans un laps de temps assez restreint. On peut facilement se perdre entre tous ces personnages et il ne faut pas s’attendre à une histoire pleine de...
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  • Boom 15/06/2018
    Nous sommes face à un portrait d'une génération de jeunes à l'aube de l'âge adulte, dans les années 70 après toutes les guerres qui ont marqué les populations, laissés des séquelles dans la personnalité de chacun, certains d'ailleurs n'arriveront jamais à se reconstruire... Et je ne m'attendais pas du tout à un récit pareil. Dans son ensemble, il était très bien construit, intelligent et intéressant mais j'avais des attentes tout autre qui ont ralenti ma lecture et m'ont rendu impatiente. Un ouvrage bon, que je recommanderai pour les lecteurs intéressés de découvrir Katie et ses amis, avec leurs rêves, leurs peurs et leurs joies. Des adolescents qui ont des choses à vous dire, ayez le cœur bien accroché !
  • FannyNetherfieldPark 08/07/2017
    J’aime les romans américains et plus particulièrement ceux empreints de mélancolie et d’un réalisme fort. Celui-ci en fait partie. Sous couvert d’une plume franche et dynamique, Judy Chicurel nous propose un instantané d’un certaine époque dans une petite bourgade de bord de mer de la côte Est des États-Unis. Nous sommes en 1972 et nous assistons aux dernières semaines de lycée de Katie mais aussi à l’été qui suit. Cette période est censée être synonyme de changement mais pour notre héroïne, les choses sont plus compliquées. Elle se cherche et voit les autres évoluer dans le bon sens comme dans le mauvais. Son abandon par sa mère est une vraie blessure qu’elle va devoir gérer. Ne vous laissez pas duper par le paysage de carte postale de la couverture, le ton de ce roman est sans équivoque. C’est une jeunesse perdue et en proie à tous les extrêmes qui nous est donnée à voir. La guerre du Vietnam est toujours présente en filigrane. On comprend qu’elle est une grande cause de désillusion pour toute une génération. Une certaine jeunesse a été utilisée pour finalement être laissée pour compte une fois rentrée au pays. Certains choix politiques ne sont pas anodins et font de villes autrefois prisées, des ruines désertées où la misère s’accroit. C’est donc une Amérique en déclin qui nous est dépeinte loin du mythe du rêve américain où tout est possible. Avec son premier roman Judy Chicurel prend le parti de faire un arrêt sur image d’une certaine époque des États-Unis. J’ai totalement adhéré à ce choix qui m’a semblé plein de sens. Elle décrit très bien une jeunesse entre désillusion et envie d’ailleurs. J’ai aimé ce roman notamment pour son réalisme. Une autrice à suivre, c’est certain!J’aime les romans américains et plus particulièrement ceux empreints de mélancolie et d’un réalisme fort. Celui-ci en fait partie. Sous couvert d’une plume franche et dynamique, Judy Chicurel nous propose un instantané d’un certaine époque dans une petite bourgade de bord de mer de la côte Est des États-Unis. Nous sommes en 1972 et nous assistons aux dernières semaines de lycée de Katie mais aussi à l’été qui suit. Cette période est censée être synonyme de changement mais pour notre héroïne, les choses sont plus compliquées. Elle se cherche et voit les autres évoluer dans le bon sens comme dans le mauvais. Son abandon par sa mère est une vraie blessure qu’elle va devoir gérer. Ne vous laissez pas duper par le paysage de carte postale de la couverture, le ton de ce roman est sans équivoque. C’est une jeunesse perdue et en proie à tous les extrêmes qui nous est donnée à voir. La guerre du Vietnam est toujours présente en filigrane. On comprend qu’elle est une grande cause de désillusion pour toute une génération. Une certaine jeunesse a été utilisée pour finalement être laissée pour compte une fois rentrée au pays. Certains choix politiques ne sont pas anodins et...
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  • monparadisdeslivres 16/06/2017
    Un résumé et une époque qui m'avaient convaincue de lire ce roman. Et bien que la magie n'a pas totalement opéré, j'ai tout de même passé un bon moment. Un univers que je découvre... ...et pour une première rencontre c'est une agréable surprise. Une plume qui est nette et plaisante. Le plus étonnant bien que l'on ait cette impression qu'il ne se passe pas grand chose, Judy Chicurel a su trouver les mots pour me donner envie de lire, de continuer ma lecture et de faire plus ample connaissance avec ces habitants d'Elephant Beach. Une approche très réaliste d'une période où la drogue bat son plein, où le racisme est en plein essor et où la guerre a été ignorée. Avec une grande subtilité, elle nous montre la complexité du comportement humain ainsi que les répercutions néfastes de la guerre du Vietnam qui ont touchées ces familles et amis de l'Amérique pendant les années 70. Elle met surtout l'accent sur ce sentiment de solide et de perte. la perte de soi-même, la perte de sa propre identité et la perte de foi en quelque chose. De nombreux personnages. Cela a un peu perturbé ma lecture. Puisque j'ai du relire quelques pages pour être sûre de ne pas me tromper. Une seule sort du lot. Kate, notre protagonistes. Elle rêve d'une vie meilleure. Pas d'une vie loin d'Elephant Beach, mais d'une vie qui puisse changer sa vision des choses. C'est une belle âme qui est à l'opposé exact de ces jeunes de sa génération. Des personnes ennuyeuses, sans motivation et droguées... En bref Judy Chicurel nous offre un roman poétique et étonnant qui nous montre que la vie n'est pas facile et que grandir n'est pas une chose aisée. Et pourtant nous devons tous faire face à l'avenir quel qu'il soit. Un beau message d'espoir... Une lecture qui change de ce que à quoi je suis habituée... mais une belle découverte.Un résumé et une époque qui m'avaient convaincue de lire ce roman. Et bien que la magie n'a pas totalement opéré, j'ai tout de même passé un bon moment. Un univers que je découvre... ...et pour une première rencontre c'est une agréable surprise. Une plume qui est nette et plaisante. Le plus étonnant bien que l'on ait cette impression qu'il ne se passe pas grand chose, Judy Chicurel a su trouver les mots pour me donner envie de lire, de continuer ma lecture et de faire plus ample connaissance avec ces habitants d'Elephant Beach. Une approche très réaliste d'une période où la drogue bat son plein, où le racisme est en plein essor et où la guerre a été ignorée. Avec une grande subtilité, elle nous montre la complexité du comportement humain ainsi que les répercutions néfastes de la guerre du Vietnam qui ont touchées ces familles et amis de l'Amérique pendant les années 70. Elle met surtout l'accent sur ce sentiment de solide et de perte. la perte de soi-même, la perte de sa propre identité et la perte de foi en quelque chose. De nombreux personnages. Cela a un peu perturbé ma lecture. Puisque j'ai du relire quelques pages pour être sûre de...
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  • Fafnirlit 16/06/2017
    1972 Katie Hanson la narratrice vit, dans les pages de ce livre, son dix-huitième été et celui-ci est jalonné de sorties entre amis, de questionnements et d’introspections. La chronologie de cette histoire est parfois un peu floue avec ses flash-back et ses bons dans le temps et les personnages, qui entourent la narratrice, sont un peu compliqués à identifier au début du livre. Mais assez rapidement on se laisse emporter par le récit de cet été qui semble or du temps. Le roman se découpe en plusieurs chapitres racontant la vie de personnes proche de Katie, de leur relation avec la jeune femme, mais aussi de faits de société (guerre, drogue, conjoncture économique défavorable…). Tout n’est pas rose à Comanche Street loin de là, la jeunesse qui y vit est désabusée et ce livre nous montre la réalité de leur existence sans fard et sans aucun faux semblant. On espère tout au long du récit que la jeune femme va réussir à sortir de cette rue qu’elle aime et qu’elle ne veut pas vraiment quitter, mais qui pourtant risque de la détruire. Ce livre m’a fait penser au film Forest Gump tant par l’ambiance que par les sujets traités. Je suis contente d’avoir pu lire ce premier roman de Judy Chicurel dont le style transmet beaucoup de sentiment sans pour autant tomber dans le pathos. Je remercie la maison d’édition Nil ainsi que l’équipe de Babelio pour cette découverte. 1972 Katie Hanson la narratrice vit, dans les pages de ce livre, son dix-huitième été et celui-ci est jalonné de sorties entre amis, de questionnements et d’introspections. La chronologie de cette histoire est parfois un peu floue avec ses flash-back et ses bons dans le temps et les personnages, qui entourent la narratrice, sont un peu compliqués à identifier au début du livre. Mais assez rapidement on se laisse emporter par le récit de cet été qui semble or du temps. Le roman se découpe en plusieurs chapitres racontant la vie de personnes proche de Katie, de leur relation avec la jeune femme, mais aussi de faits de société (guerre, drogue, conjoncture économique défavorable…). Tout n’est pas rose à Comanche Street loin de là, la jeunesse qui y vit est désabusée et ce livre nous montre la réalité de leur existence sans fard et sans aucun faux semblant. On espère tout au long du récit que la jeune femme va réussir à sortir de cette rue qu’elle aime et qu’elle ne veut pas vraiment quitter, mais qui pourtant risque de la détruire. Ce livre m’a fait penser au film Forest Gump tant par l’ambiance que par les sujets traités. Je suis...
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