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Soulfood équatoriale
Collection : Exquis d'écrivains
Date de parution : 02/04/2009
Éditeurs :
Nil

Soulfood équatoriale

Collection : Exquis d'écrivains
Date de parution : 02/04/2009

Un « Exquis d'écrivains » qui restitue les saveurs et les atmosphères d'une Afrique loin des clichés.

 

En nous faisant humer et palper une pierre à écraser imprégnée de senteurs qu'elle utilise pour broyer le gingembre et les crevettes séchées, Léonora Miano nous conduit jusqu'aux rivages du...

En nous faisant humer et palper une pierre à écraser imprégnée de senteurs qu'elle utilise pour broyer le gingembre et les crevettes séchées, Léonora Miano nous conduit jusqu'aux rivages du Cameroun. Dans ce pays marqué par sa culture culinaire puisqu'il doit son nom aux écrevisses (camarones) qui pullulaient à l'embouchure...

En nous faisant humer et palper une pierre à écraser imprégnée de senteurs qu'elle utilise pour broyer le gingembre et les crevettes séchées, Léonora Miano nous conduit jusqu'aux rivages du Cameroun. Dans ce pays marqué par sa culture culinaire puisqu'il doit son nom aux écrevisses (camarones) qui pullulaient à l'embouchure de son fleuve, mets et mots se chargent d'une poésie toute particulière. Le jazz devient sauce tomate glissée dans les sandwichs saxophones, les beignets haricots remplissent l'âme, une morue bien cuisinée devient juge d'une rivalité amoureuse, et même des sauterelles deviennent d'inoubliables festins… Ce texte d'une grande densité nous livre avec bonheur légendes intemporelles et saynètes prises sur le vif.

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EAN : 9782841113804
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 112
Format : 110 x 177 mm
EAN : 9782841113804
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 112
Format : 110 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LN 05/03/2012
    « Au départ, ça n’a l’air de rien. » : un petit recueil léger comme un soufflé qui nous parle de recettes et de souvenirs culinaires. Mais Léonora Miano a su épaissir ses anecdotes en leur ajoutant le piment nécessaire à une recette réussie. Si bien que bien loin de n’évoquer que des plats et des habitudes culinaires, elle nous convie à un voyage chamaré au cœur de son univers. « Ce que sont les peuples, cela ne s’écrit pas dans les livres, et c’est d’ailleurs sans rapport avec leur production en la matière. La civilisation est avant tout dans l’assiette. » (p. 15) « La sève des plantains tache les vêtements, difficiles à ravoir après. Pendant la préparation, la pluie continue de tomber. On a ouvert la fenêtre de la cuisine. Une odeur de terre mouillée se mêle à celle des beignets ou à celle des plantains coupés en fine rondelles avant d’être plongés dans l’huile chaude. Au moment de la dégustation, accoudé sur le rebord de la fenêtre, on se dit que c’est beau, un orage, quand on n’est pas dessous. » (p. 25) « Dans les BH [beignets-haricots], il y a l’endurance joyeuse de nos peuples. La capacité à fabriquer de la vie avec ces petits riens. Le désir de savoir ce que demain apportera. La foi dans la vie. » (p. 36) - Les récits et les personnages sont variés : un jeune voleur qui fantasme sur un avocat ou un plat de gari aux crevettes, une jeune femme sommée de choisir entre deux prétendants et qui les départagera en les faisant cuisiner un plat typique, explications sur l’origine de certains plats, conseils matrimoniaux cocasses « Nul ne doit goûter de votre ndole sans avoir fait ses preuves au préalable. Dans tous les domaines. » (p. 69) « Au départ, ça n’a l’air de rien. » : un petit recueil léger comme un soufflé qui nous parle de recettes et de souvenirs culinaires. Mais Léonora Miano a su épaissir ses anecdotes en leur ajoutant le piment nécessaire à une recette réussie. Si bien que bien loin de n’évoquer que des plats et des habitudes culinaires, elle nous convie à un voyage chamaré au cœur de son univers. « Ce que sont les peuples, cela ne s’écrit pas dans les livres, et c’est d’ailleurs sans rapport avec leur production en la matière. La civilisation est avant tout dans l’assiette. » (p. 15) « La sève des plantains tache les vêtements, difficiles à ravoir après. Pendant la préparation, la pluie continue de tomber. On a ouvert la fenêtre de la cuisine. Une odeur de terre mouillée se mêle à celle des beignets ou à celle des plantains coupés en fine rondelles avant d’être plongés dans l’huile chaude. Au moment de la dégustation, accoudé sur le rebord de la fenêtre, on se dit que c’est beau, un orage, quand on n’est pas dessous. » (p. 25) « Dans les BH [beignets-haricots], il y a l’endurance joyeuse de nos peuples....
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  • liratouva2 26/03/2010
    Voici un livre apparemment sur la cuisine africaine, plutôt du Cameroun, pays d’origine de l'auteur. Le titre déjà ! La soul food est un endroit plus ou moins bancal, où tout le monde peut venir manger un plat unique, vite fait et pas cher Celui des treize chapitres ensuite évoquant des recettes aux noms étranges : solo, jazz, saxophone, Le vocabulaire enfin qui intrigue et saute aux yeux rien qu’en feuilletant ce petit ouvrage : kingang, nginge, jambalaya, calalu, misole, Ndole, mukandjo Mais ce texte est plus qu’un simple livre de recettes, c’est avant tout un retour aux sources, sur la terre natale, un voyage vers les saveurs de l’enfance, de la famille, du territoire ! Il s’agit ici d’identité ! A travers la nourriture, la voyageuse, de retour au pays, remonte à la source de ses souvenirs et plus loin encore à la source de l’histoire de ses ancêtres du temps de l’esclavage ! Le tout emballé dans une écriture rapide, enlevée, prompte à un peu d’humour quand il le faut! L’ensemble est séduisant et donne envie d’aller goûter sur place cette nourriture singulière, encore peu connue!
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