The Hate U Give (version française) - La haine qu'on donne - Réalisme contemporain

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Aidanmoonicane 29/03/2024

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  The Hate U Give, c’est un coup de poing dans l’estomac, une tornade de frissons. Une révolution. Pour avoir été proche des milieux militants pendant quelques années, pour avoir vécu en banlieues, ce livre ne m’a pas appris grand chose. Mais il m’a rappelé les bases. Il m’a fait reprendre conscience de mes privilèges et de la voix que j’ai et dont je peux me servir. Pour ma communauté et pour être un bon allié de celles des autres. J’ai ressenti ce livre à la fois comme un cri de colère et un appel à la paix. Une ode à l’égalité et à la force des mots. Des mots qui éduquent, des mots qui sensibilisent, des mots qui peuvent changer le monde. Ce livre est brillant. Il est brillant parce qu’il fait passer messages sur messages mais qu’il reste passionnant. Du début à la fin, on est emportés par l’histoire, par son suspense et par toutes les émotions différentes que Starr peut vivre et nous faire vivre. J’ai eu envie de crier à l’injustice avec elle, j’ai eu envie de tout casser avec elle, j’ai eu envie de pleurer avec elle, j’ai été déçu avec elle, j’ai eu peur avec elle et puis j’ai pris conscience avec elle. J’ai retrouvé de la force avec elle. J’ai souri avec elle. Avec sa famille. Avec ses amis. Ce livre m’a non seulement rappelé à quel point la guerre contre le racisme n’était pas terminée, mais aussi à quel point j’avais envie de me battre avec mes propres armes. Contre le racisme mais aussi contre toutes les autres oppressions. Celles qui me concernent, celles qui ne me concernent pas. Ce livre est arrivé à une période où ma communauté à moi s’est vue attaquer, de plus en plus. Elle est aujourd’hui de plus en plus en danger. Et il m’a redonné la rage de vaincre. L’envie de me démener pour l’égalité. Pour la liberté de toutes les personnes oppressées. Ce livre est un chef d’œuvre qui devrait être lu par le plus grand nombre. Autant pour l’histoire touchante de Starr et Khalil que pour tout ce qu’on y apprend, tous les messages qui s’y cachent. Lisez-le. Faites-le lire. Et n’oubliez pas : vous avez une voix. Vous pouvez tout changer.The Hate U Give, c’est un coup de poing dans l’estomac, une tornade de frissons. Une révolution. Pour avoir été proche des milieux militants pendant quelques années, pour avoir vécu en banlieues, ce livre ne m’a pas appris grand chose. Mais il m’a rappelé les bases. Il m’a fait reprendre conscience de mes privilèges et de la voix que j’ai et dont je peux me servir. Pour ma communauté et pour être un bon allié de celles des autres. J’ai ressenti ce livre à la fois comme un cri de colère et un appel à la paix. Une ode à l’égalité et à la force des mots. Des mots qui éduquent, des mots qui sensibilisent, des mots qui peuvent changer le monde. Ce livre est brillant. Il est brillant parce qu’il fait passer messages sur messages mais qu’il reste passionnant. Du début à la fin, on est emportés par l’histoire, par son suspense et par toutes les émotions différentes que Starr peut vivre et nous faire vivre. J’ai eu envie de crier à l’injustice avec elle, j’ai eu envie de tout casser avec elle, j’ai eu envie de pleurer avec elle, j’ai été déçu avec elle, j’ai eu peur avec elle et puis j’ai...

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• gloyezprofdoc 03/10/2023

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  Toujours considérer le point de vue de l'autre... voilà qui semble essentiel pour le bien (mieux) vivre ensemble. Un livre qui m'aura aidé à comprendre ce mouvement, un peu de leur vie à eux la-bas... et en même temps une écriture qui saisit et emmène son lecteur jusqu'au bout de la lecture, de l'aventure. #BlackLivesMatter
• Amindara 25/09/2023

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  Voilà un moment que j'attendais une occasion de lire ce livre et elle s'est enfin présentée lorsque je me suis retrouvée face à la version en VO à la médiathèque. C'est l'histoire de Starr, 17 ans (il me semble), qui assiste impuissante au meurtre de son meilleur ami par un policier lors de ce qui devait n'être qu'un banal contrôle. Mais Khalil était noir et il a été abattu sans raison par le policier blanc. Starr a tout vu, c'est la seule témoin. C'est une histoire touchante, révoltante, bouleversante. Ce n'est pourtant pas une histoire hors du commun. Et c'est ça qui est révoltant. Comment, aujourd'hui encore, peut on s'imaginer qu'une vie ait moins de valeur qu'une autre juste parce qu'elle est d'une autre couleur ? Comment un policier peut-il tirer sur ceux qu'il est censé protéger juste parce qu'ils sont noirs ? Comment peut- on minimiser le meurtre de quelqu'un sous prétexte que c'est certainement un voyou alors qu'on n'en sait rien ? Avec Starr, nous voyons les rouages du racisme, des violences policières, des préjugés. Khalil était considéré comme un délinquant d'office juste parce qu'il était noir. Impossible de ne pas être révolté en lisant cette histoire, à l'image du quartier de Starr, où des émeutes éclatent parce que les gens en ont marre des injustices. Nous voyons la jeune fille se débattre face aux personnes qui justifient la mort de Khalil, qui trouvent des excuses au policier. Nous voyons aussi à quel point le racisme peut être insidieux, juste sous notre nez. Il peut se déguiser en petite remarque, petite blague un peu limite qu'on ne relève pas. Pourtant il est bien là. J'ai trouvé ce livre fort. Et pourtant, j'ai eu du mal à vraiment être dedans. Je me suis trouvée face à un anglais familier, un anglais de la rue, écrit comme on parle, avec des constructions grammaticales pas toujours correctes, des expressions que je ne connaissais pas. Du coup, j'ai trouvé cette lecture plus ardue. Mais ça reste un roman coup de poing que je suis contente d'avoir découvert. Voilà un moment que j'attendais une occasion de lire ce livre et elle s'est enfin présentée lorsque je me suis retrouvée face à la version en VO à la médiathèque. C'est l'histoire de Starr, 17 ans (il me semble), qui assiste impuissante au meurtre de son meilleur ami par un policier lors de ce qui devait n'être qu'un banal contrôle. Mais Khalil était noir et il a été abattu sans raison par le policier blanc. Starr a tout vu, c'est la seule témoin. C'est une histoire touchante, révoltante, bouleversante. Ce n'est pourtant pas une histoire hors du commun. Et c'est ça qui est révoltant. Comment, aujourd'hui encore, peut on s'imaginer qu'une vie ait moins de valeur qu'une autre juste parce qu'elle est d'une autre couleur ? Comment un policier peut-il tirer sur ceux qu'il est censé protéger juste parce qu'ils sont noirs ? Comment peut- on minimiser le meurtre de quelqu'un sous prétexte que c'est certainement un voyou alors qu'on n'en sait rien ? Avec Starr, nous voyons les rouages du racisme, des violences policières, des préjugés. Khalil était considéré comme un délinquant d'office juste parce qu'il était noir. Impossible de ne pas être révolté en lisant cette histoire, à l'image du...

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• kimmyschmitt 05/08/2023

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  Un roman à la première personne pour essayer de comprendre le point de vue banlieue sur les violences policières et les nombreuses émeutes en réponse. Ce récit a beau avoir pour cadre une ville des USA, il se transpose avec une facilité troublante sur les conflits actuels en France. Un jeune homme est abattu pendant un contrôle de police, le témoin raconte, témoigne, et tente de prendre du recul sur les évènements. Le style est fluide, une écriture facile à lire et une trame de fond très prenante.. On tombe parfois dans le pathos mais pour une fois que c'est de ce côté cela ne me choque pas. Une excellente lecture que je recommande.
• latina 26/07/2023

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  Sur un thème criant d’actualité, les meurtres de Noirs par des policiers blancs aux USA, Angie Thomas nous livre une diatribe endiablée et émouvante par l’intermédiaire d’une narratrice de 16 ans, une jeune Noire habitant LE quartier de sa ville montré du doigt pour ses violences et sa pauvreté. N’hésitant pas à mêler l’argot, le verlan et les conversations plus « compréhensibles » (du moins pour moi), elle pointe du doigt les injustices extrêmes que subit la communauté noire dans ce pays. Elle part d’un « fait-divers » (horreur, ce mot) subi par son héroïne, Starr, qui assiste impuissante au meurtre de son ami arrêté avec elle par un policier alors qu’ils étaient en voiture…ne roulaient même pas trop vite, n’étaient pas violents, vindicatifs, armés, ou autre argument utilisé par la police pour justifier l’acte innommable. Elle continue en rendant compte de façon très intime, très profonde, très complète, du chamboulement que cela a provoqué dans le cœur de cette lycéenne, ainsi que dans ses relations avec ses amies – son petit ami (blanc) – les habitants de son quartier maudit. Elle finit en faisant intervenir la télévision et enfin la Justice… Et là, ça bouleverse encore plus. Oui, j’ai été percutée de plein fouet par cette affaire qui fait penser à bien d’autres, mais j’ai également été intéressée par cette famille qui se tient les coudes, au point d’avoir eu l’impression d’être Noire, moi aussi, le temps de cette lecture. Magistral! Sur un thème criant d’actualité, les meurtres de Noirs par des policiers blancs aux USA, Angie Thomas nous livre une diatribe endiablée et émouvante par l’intermédiaire d’une narratrice de 16 ans, une jeune Noire habitant LE quartier de sa ville montré du doigt pour ses violences et sa pauvreté. N’hésitant pas à mêler l’argot, le verlan et les conversations plus « compréhensibles » (du moins pour moi), elle pointe du doigt les injustices extrêmes que subit la communauté noire dans ce pays. Elle part d’un « fait-divers » (horreur, ce mot) subi par son héroïne, Starr, qui assiste impuissante au meurtre de son ami arrêté avec elle par un policier alors qu’ils étaient en voiture…ne roulaient même pas trop vite, n’étaient pas violents, vindicatifs, armés, ou autre argument utilisé par la police pour justifier l’acte innommable. Elle continue en rendant compte de façon très intime, très profonde, très complète, du chamboulement que cela a provoqué dans le cœur de cette lycéenne, ainsi que dans ses relations avec ses amies – son petit ami (blanc) – les habitants de son quartier maudit. Elle finit en faisant intervenir la télévision et enfin la Justice… Et là, ça bouleverse encore plus. Oui, j’ai...

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