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This is not a love song
Date de parution : 23/08/2007
Éditeurs :
Robert Laffont
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This is not a love song

Date de parution : 23/08/2007

" Le temps s'étire et se contracte.
Deux journées en une. Deux, cent, mille. Mon corps se dédouble. Franco-Anglais. Entrepreneur SDF. Fidèle adultère. Sauveur coupable. Frère et faux.
Faux frère.
Ma main voudrait...

" Le temps s'étire et se contracte.
Deux journées en une. Deux, cent, mille. Mon corps se dédouble. Franco-Anglais. Entrepreneur SDF. Fidèle adultère. Sauveur coupable. Frère et faux.
Faux frère.
Ma main voudrait caresser - mais elle s'agrippe, ripe, s'accroche - les doigts sont des griffes, elle est ma proie - la déchiqueter,...

" Le temps s'étire et se contracte.
Deux journées en une. Deux, cent, mille. Mon corps se dédouble. Franco-Anglais. Entrepreneur SDF. Fidèle adultère. Sauveur coupable. Frère et faux.
Faux frère.
Ma main voudrait caresser - mais elle s'agrippe, ripe, s'accroche - les doigts sont des griffes, elle est ma proie - la déchiqueter, la réduire en pièces, un amas de chair, des cheveux qui se détachent, des dents qui se déboîtent. La phrase lancinante, entre les tempes. This is not a love song. Je veux l'entendre crier - pas gémir. Des hurlements de louve à qui l'on prend ses petits.
Il y a une heure.
Il y a deux heures.
Je n'ai pas voulu me laisser entraîner. J'ai refusé la rencontre avec Étienne. J'ai refusé que nous nous rendions à l'endroit exact. Là où. J'ai refusé en bloc les souvenirs et les regrets. Je ne plongerai pas dans un février où je n'étais pas. "
Vincent a la quarantaine conquérante de ceux qui ont su se faire une place au soleil, loin de la "lose" de leurs années de jeunesse. Jusqu'à ce mois de juillet où il revient dans sa ville natale, dix ans après l'avoir fuie sans un regard pour ceux qu'il laissait derrière lui.

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EAN : 9782221109359
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 216
Format : 135 x 215 mm
Robert Laffont
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EAN : 9782221109359
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 216
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lula00 28/12/2018
    Jean-Philippe Blondel est une rencontre. Celui-ci m'a beaucoup émue parce que l'histoire, finalement, est pleine de surprises. Entre faux-semblants, vérités toute faites et ce que l'on croit de ce que sont les autres qui nous entourent, la mécanique bien huilée déraille. C'est un roman rude, certains diront amoral. Et pourtant, le talent de Jean-Philippe Blondel réside dans le récit de l'âpreté de certaines vies mais aussi de leurs moments lumineux. Chez lui, il n'existe pas de compassion dégoulinante donnant la nausée avec une bien-pensance, qui n'est jamais loin du mépris pour l'autre. L'inconséquence apparente des personnages dissimule des trésors d'émotions souvent cadenassées, de la tendresse, pour peu que l'on soit clair sur ce qui nous meut... et j'ajouterai: tout à chacun!
  • tantquilyauradeslivres 31/01/2015
    Premier ouvrage de Jean-Philippe Blondel que je lis et je suis conquise. Revenir chez ses parents en vacances est une expérience particulière. On n’est pas tout à fait un invité mais on n’est plus chez soi non plus. Tout est pareil, mais tout a changé, on n’est plus l’enfant de ses parents mais un adulte. Et pourtant quelle nostalgie devant cette vieille chambre, ces anciennes affaires, les posters au mur, les vêtements abandonnés dans l’armoire. On a envie de revenir à une époque d’insouciance, une époque où tout restait à faire. On a envie de remettre une ancienne peau, dont on sait qu’elle est désormais trop étroite. Je m’égare un peu là ! J’ai donc beaucoup aimé cet aspect du récit, cet homme qui revient dans son ancienne vie qui lui semble désormais si lointaine qu’il s’y sent étranger. Toutefois, on ne peut pas dire que ce personnage soit particulièrement sympathique. Il a quitté sa petite ville en looser, gamin immature de 27 ans sans diplôme passant de petit boulot en petit boulot. Il revient en homme d’affaire accompli. Vincent pose un regard acide et méprisant sur ses proches, famille ou amis. Il se montre sans concessions envers ses parents « prévisibles », son frère « très con », sa belle-sœur « petite bourgeoise », ses anciens amis avec qui la soirée est « un enfer ». Sa femme et ses filles lui manquent, il ne cesse de se le répéter. Pourtant ce n’est pas seulement leurs présences qui lui manquent, mais également l’image qu’elles donnent de lui. Il y a chez lui le côté prétentieux du self-made-man obsédé par l’argent, la réussite professionnelle et le paraître. Il y a donc chez lui certains traits de caractère particulièrement agaçants. Mais en même temps, je n'ai pu m'empêcher de la sympathie. Pour le jeune homme un peu marginal qui se cherche. Pour l'homme qui s'est un peu perdu. J'ai bien aimé les personnages. Des êtres si ordinaires que l'on a l'impression de les reconnaître, ils nous rappellent une copine, un cousin, une mère... Nous même ? Les lieux aussi, le petit pavillon, l'appartement avec tous ces meubles suédois, le petit traiteur chinois du coin de la rue. Ce roman est par moments profondément ancré dans le quotidien. Et le destin de l'ami perdu de vue est malheureusement aussi un évènement trop banal. Comme Vincent on se demande ce que sont devenus ces amis perdus de vue. Ceux dont nous étions si proches que rien ne semblait pouvoir changer cette amitié, dont nous pensions qu'ils seraient toujours dans notre vie. J’ai adoré le déroulement de l’histoire, la façon dont le retour de Vincent va remuer le passé. L’écriture de l’auteur est également très agréable à lire, on s’y laisse prendre avec beaucoup de facilité. Une première découverte très réussie. Premier ouvrage de Jean-Philippe Blondel que je lis et je suis conquise. Revenir chez ses parents en vacances est une expérience particulière. On n’est pas tout à fait un invité mais on n’est plus chez soi non plus. Tout est pareil, mais tout a changé, on n’est plus l’enfant de ses parents mais un adulte. Et pourtant quelle nostalgie devant cette vieille chambre, ces anciennes affaires, les posters au mur, les vêtements abandonnés dans l’armoire. On a envie de revenir à une époque d’insouciance, une époque où tout restait à faire. On a envie de remettre une ancienne peau, dont on sait qu’elle est désormais trop étroite. Je m’égare un peu là ! J’ai donc beaucoup aimé cet aspect du récit, cet homme qui revient dans son ancienne vie qui lui semble désormais si lointaine qu’il s’y sent étranger. Toutefois, on ne peut pas dire que ce personnage soit particulièrement sympathique. Il a quitté sa petite ville en looser, gamin immature de 27 ans sans diplôme passant de petit boulot en petit boulot. Il revient en homme d’affaire accompli. Vincent pose un regard acide et méprisant sur ses proches, famille ou amis. Il se montre sans concessions envers ses parents «...
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  • marina53 08/01/2015
    C'était son idée: passer une semaine seuls, chacun de leur côté. Susan avait envie de passer quelques jours chez ses parents. Ce serait une occasion rêvée pour lui, Vincent, de retourner chez les siens, en France. Il n'a pas osé dire non. Après toutes ces années où il a fui le domicile familial, à part s'y arrêter deux jours en coup de vent, au retour des vacances, il n'est pas rentré au pays. Il s'en ait trouvé un autre: l'Angleterre. Là, il a réussi aussi bien sa vie professionnelle en devenant un grand chef d'une chaîne de fast-food chic, "Les Cafés Bleus", que familiale en devenant le mari de Susan et père de deux petites filles. En France, il va retrouver ses parents vieillissants dans leur petit pavillon, son petit frère avec qui il ne partage presque plus rien mais aussi ses anciens amis. Il va se prendre de plein fouet la vie qu'il a fuie, sans même se retourner... Rien n'est simple lorsque l'on a quitté famille et amis, que les liens se sont distendus d'eux-mêmes, que chacun vaque de son côté, prenant trop peu de nouvelles des uns et des autres. On pense les revoir là où on les avait laissés, comme si le temps et la distance n'avaient pas eu d'influence. Et pourtant, Vincent a bien changé lui aussi. Ado turbulent puis looser aimant faire la fête et vivant de petits boulots, il est devenu cet homme important en Angleterre. Costume sombre et cravate ont remplacé le jean et le sweat. Mais il ne regrette nullement son départ, bien au contraire. Ses retrouvailles avec sa famille seront un véritable calvaire et de confidences en secrets trop longtemps tus, Vincent va se prendre une claque. Ce personnage un peu amer, cynique va prendre conscience de ce qu'il est et de ce qu'il a. Jean-Philippe Blondel nous décrit ces quelques jours sans concession, évoquant la solitude, l'amitié, les préjugés et les remises en question. Ce roman, parfois cynique à travers les propos de Vincent, est à la fois provocant, subtil et sobre. De par son écriture franche et crue, l'on est emporté dans le récit de cet homme pas si mauvais dans le fond. #9835; This is not a love song Happy to have #9834; C'était son idée: passer une semaine seuls, chacun de leur côté. Susan avait envie de passer quelques jours chez ses parents. Ce serait une occasion rêvée pour lui, Vincent, de retourner chez les siens, en France. Il n'a pas osé dire non. Après toutes ces années où il a fui le domicile familial, à part s'y arrêter deux jours en coup de vent, au retour des vacances, il n'est pas rentré au pays. Il s'en ait trouvé un autre: l'Angleterre. Là, il a réussi aussi bien sa vie professionnelle en devenant un grand chef d'une chaîne de fast-food chic, "Les Cafés Bleus", que familiale en devenant le mari de Susan et père de deux petites filles. En France, il va retrouver ses parents vieillissants dans leur petit pavillon, son petit frère avec qui il ne partage presque plus rien mais aussi ses anciens amis. Il va se prendre de plein fouet la vie qu'il a fuie, sans même se retourner... Rien n'est simple lorsque l'on a quitté famille et amis, que les liens se sont distendus d'eux-mêmes, que chacun vaque de son côté, prenant trop peu de nouvelles des uns et des autres. On pense les revoir là où on...
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  • Bene31 15/09/2013
    Pour la première fois, Vincent passe une semaine de vacances séparé de sa femme et de ses filles. C’est l’occasion pour aller retrouver ses parents et son frère, lui qui ne les voit si rarement. En effet, au départ peu doué pour les études, après quelques années de galère, il suit sa nouvelle petite amie en Angleterre, désormais sa vie est là-bas. Susan deviendra sa femme et il fondera une chaîne de fast-food de luxe au succès grandissant. Est-ce pour autant le retour du fils prodigue ? Comment renouer avec ceux qu’on a laissés derrière soi ? Le thème de ce roman n’est certes pas des plus originaux, mais le personnage de Vincent est attachant et l’auteur nous réserve des surprises. Blondel construit toujours ses personnages avec empathie et cela fait sa force. Lorsqu’on a fondé sa propre famille, il est parfois difficile de retourner seul chez ses parents, de retrouver ses anciens amis, nous n’avons plus les mêmes repères, on peut aisément se reconnaître dans le personnage de Vincent. Il s’agit du quatrième roman de Jean-Philippe Blondel que je lis, et pour l’instant il ne m’a pas déçue, j’ai passé un excellent moment de lecture. Lire un roman de Blondel c’est comme retrouver un vieux copain !Pour la première fois, Vincent passe une semaine de vacances séparé de sa femme et de ses filles. C’est l’occasion pour aller retrouver ses parents et son frère, lui qui ne les voit si rarement. En effet, au départ peu doué pour les études, après quelques années de galère, il suit sa nouvelle petite amie en Angleterre, désormais sa vie est là-bas. Susan deviendra sa femme et il fondera une chaîne de fast-food de luxe au succès grandissant. Est-ce pour autant le retour du fils prodigue ? Comment renouer avec ceux qu’on a laissés derrière soi ? Le thème de ce roman n’est certes pas des plus originaux, mais le personnage de Vincent est attachant et l’auteur nous réserve des surprises. Blondel construit toujours ses personnages avec empathie et cela fait sa force. Lorsqu’on a fondé sa propre famille, il est parfois difficile de retourner seul chez ses parents, de retrouver ses anciens amis, nous n’avons plus les mêmes repères, on peut aisément se reconnaître dans le personnage de Vincent. Il s’agit du quatrième roman de Jean-Philippe Blondel que je lis, et pour l’instant il ne m’a pas déçue, j’ai passé un excellent moment de lecture. Lire un roman de Blondel...
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  • CelineGe 17/04/2013
    Un titre qui m'a flanqué dans la tête le vieux duo de Madonna avec Prince... Don't try to tell me what your enemies taught you, I'm gone, but I just want you to know... that this is not a love song that I want to sing... Terrible, je n'arrive pas à m'en défaire. Pourtant, aucun rapport particulier avec l'histoire. Ce n'est donc pas une chanson d'amour, pas une histoire d'amour. Quoi que... Le sibyllin et long extrait choisi par l'éditeur pour la quatrième de couverture ne donne pas forcément envie de se plonger corps et âme dans cette lecture. C'est juste le chiche résumé de 4 lignes qui m'a harponnée. Le narrateur, Vincent - dont on n'apprendra le prénom qu'au cours du roman - revient passer une semaine chez ses parents, en France, dans la ville de son enfance, qu'il a quittée il y a dix ans. Il a 37 ans, est marié et père de deux petites-filles. Il vit en Angleterre où il a superbement réussi professionnellement dans le domaine de la restauration rapide. Avant de partir, il vivotait. Des petits boulots pour pouvoir manger, un appartement en colocation avec Étienne, son meilleur ami, tout autant looser que lui. Vincent était le vilain petit canard de la famille, le bon à rien. Depuis son départ, il n'est jamais revenu aussi longtemps dans sa famille. Un peu forcé par sa femme Susan - qui de son côté est partie se reposer chez ses parents avec les enfants -, dans l'Eurostar qui le ramène "vers sa taule", il appréhende d'avance la corvée de ces retrouvailles avec ses parents à qui il n'a rien à dire. Avec son frère Jérôme et sa petite vie étriquée, ce petit frère modèle sur qui les parents ont reporté tous leurs espoirs de réussite professionnelle, à l'époque où Vincent végétait. Avec aussi sa belle-sœur Céline, qui manifestement le méprise et l'a toujours considéré comme faisant partie de la lie de la société. Il compte également revoir Olivier, un ancien copain, et Fanny, un ex petite amie. Et puis Étienne, bien sûr. Son meilleur ami, celui qu'il considérait comme un frère, celui qu'il admirait pour son assurance et dans l'ombre duquel il avait l'impression de vivre. Il se doute bien qu'ils ne seront peut-être pas enchantés de le voir réapparaître, lui qui est parti depuis 10 ans et qui ne leur a jamais donné de nouvelles, mais la curiosité l'emporte finalement. La "curiosité, le voyeurisme - le besoin de m'assurer que j'étais plus heureux que tous ceux que j'avais laissés là-bas". (p. 15) J'arrêterai là mon résumé. Vous vous doutez bien que les retrouvailles de Vincent avec son passé vont être chargées d'émotions inattendues et j'ai tellement pris un plaisir immense à les découvrir, au fil des pages, que je n'ai aucune envie de vous les dévoiler ici. Surtout, ne cherchez pas à en savoir plus. Contentez-vous de vous plonger dans cette histoire, dans les pas de Vincent, qui a l'arrogance de ceux qui ont réussi en partant de rien, qui revient avec la ferme attention d'en mettre un peu plein la vue à tous ceux qui le regardaient de haut naguère mais qui va finalement découvrir que l'on ne part impunément aussi longtemps sans se retourner. Il repartira changé. Je n'ai pas aimé, j'ai adoré. Tout. Cet homme, son histoire, son passé retrouvé, les gens retrouvés. Je n'ai rien vu venir et j'ai dévoré les pages, sans pouvoir m'arrêter. Une fois ce livre terminé, je me suis dépêchée d'aller fureter dans les rayonnages de ma bibliothèque pour découvrir, à mon grand bonheur, que Jean-Philippe Blondel est un auteur qui y est bien référencé. Chic alors ! Celui-là, je l'ai acheté, et je ne le regrette pas. Je vais même m'empresser de le prêter à ma mère, c'est vous dire mon enthousiasme !Un titre qui m'a flanqué dans la tête le vieux duo de Madonna avec Prince... Don't try to tell me what your enemies taught you, I'm gone, but I just want you to know... that this is not a love song that I want to sing... Terrible, je n'arrive pas à m'en défaire. Pourtant, aucun rapport particulier avec l'histoire. Ce n'est donc pas une chanson d'amour, pas une histoire d'amour. Quoi que... Le sibyllin et long extrait choisi par l'éditeur pour la quatrième de couverture ne donne pas forcément envie de se plonger corps et âme dans cette lecture. C'est juste le chiche résumé de 4 lignes qui m'a harponnée. Le narrateur, Vincent - dont on n'apprendra le prénom qu'au cours du roman - revient passer une semaine chez ses parents, en France, dans la ville de son enfance, qu'il a quittée il y a dix ans. Il a 37 ans, est marié et père de deux petites-filles. Il vit en Angleterre où il a superbement réussi professionnellement dans le domaine de la restauration rapide. Avant de partir, il vivotait. Des petits boulots pour pouvoir manger, un appartement en colocation avec Étienne, son meilleur ami, tout autant looser que lui. Vincent était le...
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