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Tu le sais bien, le temps passe
Date de parution : 25/11/2021
Éditeurs :
Bouquins

Tu le sais bien, le temps passe

Date de parution : 25/11/2021
Après l’immense succès remporté par le premier volume, la suite très attendue des Mémoires de Catherine Nay. 
Elle couvre les années 1995-2017, de l’élection de Jacques Chirac à celle d’Emmanuel Macron. Près de trente ans de vie politique et journalistique, mais aussi personnelle, racontés avec le même... Elle couvre les années 1995-2017, de l’élection de Jacques Chirac à celle d’Emmanuel Macron. Près de trente ans de vie politique et journalistique, mais aussi personnelle, racontés avec le même sens du trait, de la formule incisive, la même intensité romanesque qui font de Catherine Nay une observatrice et une... Elle couvre les années 1995-2017, de l’élection de Jacques Chirac à celle d’Emmanuel Macron. Près de trente ans de vie politique et journalistique, mais aussi personnelle, racontés avec le même sens du trait, de la formule incisive, la même intensité romanesque qui font de Catherine Nay une observatrice et une narratrice hors pair, souvent mordante et toujours savoureuse.

Catherine Nay révèle ici les épreuves auxquelles elle a été confrontée dans sa vie affective et familiale : la perte de l’homme de sa vie en juillet 2020, et avant cela la mort de ses parents et de l’un de ses frères. Épisodes intimes évoqués avec pudeur et vérité par une femme qui a toujours préféré parler des autres que d’elle-même.

Souvenirs, anecdotes, choses vues abondent dans cette nouvelle chronique où elle dévoile les secrets de la conquête du pouvoir de Jacques Chirac, ses rencontres avec Bernadette et les confidences volontiers acerbes de la première dame. Catherine Nay excelle dans l’art du portrait. Elle décrypte avec une maestria décapante les personnalités complexes d’Alain Juppé et de Philippe Séguin comme celle de Lionel Jospin.

Du séisme de 2002 à la montée en puissance de Nicolas Sarkozy jusqu’à son élection triomphale en 2007 et à son échec cinq ans plus tard, c’est une histoire plus hasardeuse de la Ve République que Catherine Nay décrit avec un mélange d’amusement et de perplexité. Elle montre Nicolas Sarkozy, qu’elle connaît bien, à travers ce qui fait sa force et sa faiblesse, dans sa vie publique ou privée, parfois à son détriment. Et consacre à son successeur François Hollande des pages sans concession.

Ce livre témoigne aussi de la nostalgie de son auteur envers une certaine époque du journalisme, qui a laissé place à une période médiatique elle aussi plus incertaine. Les bonheurs et vertiges du temps qui passe.
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EAN : 9782382921043
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782382921043
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 153 x 240 mm

Ils en parlent

« Irrésistible ! Je l'ai lu cette nuit sans pouvoir m'arrêter ! Un talent fou. »
Gérard Collard / Librairie La Griffe noire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • gong 10/01/2023
    La République N° 5 façon mêlée du XV de France Attiré par la 4ème de couverture, j en ai fait un cadeau au pied du sapin pour ma chérie qui n'a jamais succombé aux sirènes du "socialisme mitterrandien " En fait je l'ai lu, juste pour voir , n'étant pas convaincu de l'objectivité du propos ayant peu suivi le parcours de cette éminente journaliste qui n écrivait pas dans L Observateur . On ne la croisait pas non plus dans les couloirs de la Maison ronde ... Bref mes a priori sont tombés et j ai entrepris la lecture du second tome dans la foulée ... Comme quoi ,avec l'âge ,le recul , l expérience (je fus longtemps syndicaliste ) il est permis de prendre de la hauteur.. Lecture vivement conseillée aux futurs élèves de Sciences Po bref , à cellezéceux nées(és) vers 1985 et après...Une part importante de ce second opus est consacrée au mandat de Nicolas Sarkozy dont elle avait par deux fois déjà décrit le parcours. Portrait -mais pas hagiographie - d'un personnage volontaire mais fragile qui subit lors de son début de mandat un véritable chemin de croix :sa rupture avec Cécilia prenant des allures de tragédie et ensuite des affronts notoires de la part du leader lybien. Mais son action de sauvetage des banques européennes lors de la crise des surprimes lui valut la reconnaissance de ses pairs européens et peut être de ses électeurs ... On frôle parfois les accents people et la fin, brièvement consacrée à François Hollande n'ajoute rien à ce que l on sait :le président normal s'est fait "rouler dans la farine" par un tout jeune énarque aux dents (et au verbe ) acérés. Il faut au moins découvrir le dernier chapitre où Catherine Nay rend un hommage appuyé à son compagnon disparu Albin Chalandon. La République N° 5 façon mêlée du XV de France Attiré par la 4ème de couverture, j en ai fait un cadeau au pied du sapin pour ma chérie qui n'a jamais succombé aux sirènes du "socialisme mitterrandien " En fait je l'ai lu, juste pour voir , n'étant pas convaincu de l'objectivité du propos ayant peu suivi le parcours de cette éminente journaliste qui n écrivait pas dans L Observateur . On ne la croisait pas non plus dans les couloirs de la Maison ronde ... Bref mes a priori sont tombés et j ai entrepris la lecture du second tome dans la foulée ... Comme quoi ,avec l'âge ,le recul , l expérience (je fus longtemps syndicaliste ) il est permis de prendre de la hauteur.. Lecture vivement conseillée aux futurs élèves de Sciences Po bref , à cellezéceux nées(és) vers 1985 et après...Une part importante de ce second opus est consacrée au mandat de Nicolas Sarkozy dont elle avait par deux fois déjà décrit le parcours. Portrait -mais pas hagiographie - d'un personnage volontaire mais fragile qui subit lors de son début de mandat un véritable chemin de croix :sa rupture avec Cécilia prenant des allures de tragédie et...
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  • Denis3 16/09/2022
    Un fort beau témoignage - car ce n'est ni un livre d'histoire ni un pur travail de journaliste - de Catherine Nay, témoignage d'une époque qu'elle a vécue, comme journaliste et comme femme. De Chirac à Hollande, tous les présidents, et quelques seconds couteaux ou familiers, passent la revue. Chirac, homme qui cultivait les paradoxes: chaleureux et bon vivant, mais aussi ambiteux, tenace et têtu. D'une culture rare - expert en civilisations asiatiques et africaines - il aimait à se profiler en auvergnat pur jus. Son ménage était un noeud gordien de tensions qui n'éclataient (presque) pas au grand jour : le plébéien avait épousé une dame de la noblesse " de lapin", disait-il. L'homme d'action inébranlable avait le coeur brisé par le malheur de sa fille anorexique. Alors, simple distinction entre l'homme public et l'homme privé ? Non, à mon sens Jacques Chirac était un homme à dimensions multiples, qu'il gérait sans doute séparément. Quelqu'un d'une complexité ordonnée. Après la fameuse dissolution, Jospin en premier ministre. Crispé, braqué sur la ligne médiane de sa "majorité plurielle", aimable dans la vie privée mais incapable de montrer la moindre chaleur en tant que politique. L'Ultramarin en passant, la sortie de la marginalité, les racolages de bonimenteur, puis le " détail de la seconde guerre mondiale" et le "four crématoire", la chute ... Séguin, plombé par son éternel spleen existentiel, dû à ce père biologique qui ne l'aura jamais reconnu. Doué mais sans colonne vertébrale, en fin de compte un énorme gâchis. Le phénomène Sarkozy. Là aussi un père biologique qui a plaqué, mais une réaction inverse : on prend la vie d'assaut, on attaque tout de suite - ils vont voir ce qu'ils vont voir ! On brûle les étapes, on conquiert, on leur rentre dans le lard. Comme si l'on voulait montrer sa valeur à son père absent - espérant qu'il rentre ? - et impressionner sa "mère" - pour qu'elle reste ? Dans le rôle de la femme à impressionner : Cecilia, celle dont on se fait le champion. le soir ou Sarko est élu, son père, fugeur comme toujours, commente " j'aurais préféré que mon fils soit président des Etats-Unis". Et Cécilia le quitte. La dynamique s'éffondre. Il s'en remettra, grâce à Carla. Mais quel crash ! Un homme doué, surexcité, et si fragile. Hollande. Une version lessivée de Jospin? J'en ai bien l'impression. A part le bouquin qui aura causé sa perte, laissera t-il une trace ? Ces politiques sont des hommes. Ils ont leurs forces, leurs fragilités. Comme nous, ils sont obligés d'assumer, de gérer leur caractère, leur passé. Ce ne sont ni des ectoplasmes ni des robots. Oui, souvent ils font preuve d'une ambition démesurée ( pourquoi ? voilà la question intéressante) et d'une immense estime de soi au détriment de leurs concurrents. Giscard croyait que Chirac était un technocrate plutôt idiot, Chirac le lui rendait bien, et il estimait - au début - que Balladur n'aurait jamais d'ambitions présidentielles. Sarkozy traitait Dominique de Villepin d'amateur et refusait de voir en lui un concurrent. Seguin disait qu'il n'y avait eu que deux types intelligents, lui et De Gaulle. Quand à de Villepin, il allait les niquer tous. Un aveuglement extrêment dangeureux. Et parfois - comme Chirac et peut-être Mitterand - ils ne savent pas s'arrêter à temps. L'écriture de Catherine Nay me plait tellement que je vais rajouter sa biographie de Chirac à ma liste, peu-être aussi celle de Sarkozy. Bonne lecture ! Un fort beau témoignage - car ce n'est ni un livre d'histoire ni un pur travail de journaliste - de Catherine Nay, témoignage d'une époque qu'elle a vécue, comme journaliste et comme femme. De Chirac à Hollande, tous les présidents, et quelques seconds couteaux ou familiers, passent la revue. Chirac, homme qui cultivait les paradoxes: chaleureux et bon vivant, mais aussi ambiteux, tenace et têtu. D'une culture rare - expert en civilisations asiatiques et africaines - il aimait à se profiler en auvergnat pur jus. Son ménage était un noeud gordien de tensions qui n'éclataient (presque) pas au grand jour : le plébéien avait épousé une dame de la noblesse " de lapin", disait-il. L'homme d'action inébranlable avait le coeur brisé par le malheur de sa fille anorexique. Alors, simple distinction entre l'homme public et l'homme privé ? Non, à mon sens Jacques Chirac était un homme à dimensions multiples, qu'il gérait sans doute séparément. Quelqu'un d'une complexité ordonnée. Après la fameuse dissolution, Jospin en premier ministre. Crispé, braqué sur la ligne médiane de sa "majorité plurielle", aimable dans la vie privée mais incapable de montrer la moindre chaleur en tant que politique. L'Ultramarin en passant, la sortie de la marginalité,...
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  • ced091 15/07/2022
    Après avoir lu le premier tome qui m'avait beaucoup plu. Je me suis tout de suite plongé dans le second tome après l'avoir découvert. Le style d'écriture est le même : facile à lire, très rythmé, on ne s'ennuie pas. Cependant, je trouve ce deuxième tome beaucoup trop partisan. C'est dommage, ça gâche le produit final et peut être agaçant pour le lecteur souhaitant juste un récit des faits sans filtre partisan et donc déformant .
  • Lhuitre 19/02/2022
    Quel plaisir de lire ce deuxième opus des Mémoires de la grande Catherine, après le premier qui m'avait beaucoup excité !... J'y avais retrouvé les combats politiques de ma jeunesse et la violence des joutes de l'époque. Ce second livre est plus contemporain. Il parle de politiques qui nous sont plus proches, Chirac, Jospin, Sarkozy, Seguin, Hollande, Macron... Récit incroyable ! Alors que la politique a tendance à ennuyer les Français, Catherine Nay nous raconte la chose comme un roman. Des détails invraisemblables, des anecdotes, des passions humaines qui donnent à l'intrigue des ressorts quasi balzaciens, tout s'enchaîne aisément sous la plume très honnête d'une journaliste certes engagée, mais pas militante. Surtout, c'est la femme la mieux informée du monde politique ( une vraie mine d'or ) et on comprend beaucoup de choses au prisme de ses confidences. Le portrait de Philippe Seguin m'a touché. Celui de Dominique de Villepin m'a fait hurler de colère. Les couleuvres qu'a dû avaler Danielle Mitterrand m'ont fait frissonner de pitié. La découverte de quelques hommes de l'ombre, notamment Jacques Pilhan et Paul Guilbert m'a fait vibrer. Mais ce qui m'a le plus passionné, c'est le récit du destin de Lionel Jospin, "l'homme des 35 heures" qui a hélas engagé le pays dans une voie funeste. Incroyable de voir que cette loi est arrivée de manière presque impromptue, sans réelle préparation ni mesure des effets. En somme, une gestion du pays faite au jugé sur des seuls critères politiques. La partie la plus people est dans le récit des mésaventures matrimoniales de Sarkozy avec sa Cecilia. On découvre que les fautes politiques du nouveau Président en début de son mandat ont tenu davantage à sa volonté de se concilier les bonnes grâces d'une femme qui s'éloignait de lui. le récit nous donne l'image touchante d'un homme amoureux ayant perdu tout sens commun parce que sa moitié prenait le large. Dans ce chapitre, comme dans les autres, le caractère profondément humain de l'action politique se révèle au grand jour, alimenté par les petits ressorts des uns et des autres que Catherine nous donne à méditer. Passionnant ! Au final, l'histoire se boit comme du petit lait. Mais du lait caillé, amer au goût, car la victime finale de ce maelström politique semble être la France, pays qui n'a jamais été orienté dans la bonne voie. Des concours de circonstances fâcheux ont toujours nuit à l'efficacité de l'action publique : la ré-élection de Mitterrand, l'élection du grand impuissant qu'était Chirac, la stupide dissolution, l'arrivée au pouvoir de l'idéologue Jospin, le divorce de Sarkozy, la crise financière de Lehman Brothers, l'élection de celui qui n'avait rien à dire, ni à faire, François Hollande... Un livre instructif qui est le parfait recueil de nos occasions perdues.... Quel plaisir de lire ce deuxième opus des Mémoires de la grande Catherine, après le premier qui m'avait beaucoup excité !... J'y avais retrouvé les combats politiques de ma jeunesse et la violence des joutes de l'époque. Ce second livre est plus contemporain. Il parle de politiques qui nous sont plus proches, Chirac, Jospin, Sarkozy, Seguin, Hollande, Macron... Récit incroyable ! Alors que la politique a tendance à ennuyer les Français, Catherine Nay nous raconte la chose comme un roman. Des détails invraisemblables, des anecdotes, des passions humaines qui donnent à l'intrigue des ressorts quasi balzaciens, tout s'enchaîne aisément sous la plume très honnête d'une journaliste certes engagée, mais pas militante. Surtout, c'est la femme la mieux informée du monde politique ( une vraie mine d'or ) et on comprend beaucoup de choses au prisme de ses confidences. Le portrait de Philippe Seguin m'a touché. Celui de Dominique de Villepin m'a fait hurler de colère. Les couleuvres qu'a dû avaler Danielle Mitterrand m'ont fait frissonner de pitié. La découverte de quelques hommes de l'ombre, notamment Jacques Pilhan et Paul Guilbert m'a fait vibrer. Mais ce qui m'a le plus passionné, c'est le récit du destin de Lionel Jospin, "l'homme des 35...
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  • chichi_zibest 17/02/2022
    Pour faire bref, l'attrait de ce livre est qu'il brosse un portrait des hommes politiques que C.Nay a fréquentés, mais à cela s'ajoutent aussi un rappel des circonstances dans lesquels ceux-ci se sont révélés, et des enjeux politiques du moment. Ce qui est appréciable, c'est le fait d'embrasser les dimensions personnelles, politiques et contextuelles, afin de donner corps au récit. C.Nay reste suffisamment précise et professionnelle, ne dévoilant pas ce qui demeure intime, mais mettant en lumière et perspective des faits qui font écho dans notre mémoire. A aucun moment je ne me suis senti perdu dans cet ouvrage, le style étant limpide, mais surtout les évènements étant toujours rappelés. J'apprécie la distance toute professionnelle de cette grande journaliste politique qu'est C.Nay, qui se livre personnellement dans de rares chapitres, notamment concernant le deuil de son mari A.Chalandon. Ce livre est un témoignage de l'évolution de la politique en France, depuis l'élection de J.Chirac en 1995 jusqu'à celle d'E.Macron en 2017....Et je rejoins l'auteur, on ne peut que constater que la démocratie s'est affaiblie au même rythme que la qualité de nos dirigeants...A l'exception près de N.Sarkozy que C.NAy encense peut-être un peu trop, mais cela elle le reconnait. On aurait peut-être aimé d'en apprendre davantage sur les arcanes du pouvoir...Pour faire bref, l'attrait de ce livre est qu'il brosse un portrait des hommes politiques que C.Nay a fréquentés, mais à cela s'ajoutent aussi un rappel des circonstances dans lesquels ceux-ci se sont révélés, et des enjeux politiques du moment. Ce qui est appréciable, c'est le fait d'embrasser les dimensions personnelles, politiques et contextuelles, afin de donner corps au récit. C.Nay reste suffisamment précise et professionnelle, ne dévoilant pas ce qui demeure intime, mais mettant en lumière et perspective des faits qui font écho dans notre mémoire. A aucun moment je ne me suis senti perdu dans cet ouvrage, le style étant limpide, mais surtout les évènements étant toujours rappelés. J'apprécie la distance toute professionnelle de cette grande journaliste politique qu'est C.Nay, qui se livre personnellement dans de rares chapitres, notamment concernant le deuil de son mari A.Chalandon. Ce livre est un témoignage de l'évolution de la politique en France, depuis l'élection de J.Chirac en 1995 jusqu'à celle d'E.Macron en 2017....Et je rejoins l'auteur, on ne peut que constater que la démocratie s'est affaiblie au même rythme que la qualité de nos dirigeants...A l'exception près de N.Sarkozy que C.NAy encense peut-être un peu trop, mais cela elle le reconnait. On aurait peut-être...
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