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Une confession
Laurence Romance (traduit par)
Date de parution : 14/03/2019
Éditeurs :
Sonatine

Une confession

Laurence Romance (traduit par)
Date de parution : 14/03/2019
« Un roman inoubliable. » Georges Simenon
Le chef d’œuvre inconnu de l’auteur de Garde à vue.
 
À cinquante ans, John Duxbury est secrètement déçu par son existence. Son travail est devenu une routine, son mariage sombre dans la grisaille, il ne sait plus comment être heureux.
Bientôt,...
À cinquante ans, John Duxbury est secrètement déçu par son existence. Son travail est devenu une routine, son mariage sombre dans la grisaille, il ne sait plus comment être heureux.
Bientôt, c’est un drame qui s’abat sur lui. Alors qu’il est en vacances avec sa femme, Maude, celle-ci fait une chute...
À cinquante ans, John Duxbury est secrètement déçu par son existence. Son travail est devenu une routine, son mariage sombre dans la grisaille, il ne sait plus comment être heureux.
Bientôt, c’est un drame qui s’abat sur lui. Alors qu’il est en vacances avec sa femme, Maude, celle-ci fait une chute mortelle. Quelques temps plus tard, un homme se présente au commissariat. Il a été témoin des faits et prétend que c’est John qui a poussé sa femme dans le vide. L’inspecteur Harker, chargé de l’enquête, s’engage à corps perdu dans la recherche de la vérité, jusqu’à l’ultime face-à-face.
 
Pourquoi ce formidable roman publié en 1984, n’a-t-il jamais été traduit en français ? C’est incompréhensible. Ce qu’on comprend aisément, en revanche, c’est la raison pour laquelle il a émerveillé Simenon. On ne peut en effet s’empêcher à la lecture de penser aux grands chefs-d’œuvre du maître.
 
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EAN : 9782355847394
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782355847394
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

« Il faut reconnaître à John Wainwright un formidable brio romanesque, qui, outre Simenon, peut aussi l’apparenter à la grande Patricia Highsmith.»
Olivier Mony / Livres Hebdo

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nicoel 24/07/2023
    Un excellent roman policier "psychologique" qui repose donc essentiellement sur la personnalité des personnages. Pour autant, l'intrigue est maligne et le final surprenant et bien amené. On peut comprendre pourquoi Simenon a adoré ce livre. Cela correspond exactement à sa conception du roman. D'ailleurs, il me semble qu'on retrouve sa devise dans un des chapitres : comprendre sans juger. C'est toutefois moins tendu qu'un roman du maître et il y a quelques (brèves ! ) longueurs, sans doute pour remplir et étoffer un peu. Grand plaisir de lecture.
  • stefart0 30/04/2023
    Le livre commence avec le journal que John Duxbury écrit pour son fils. Chef d’entreprise accompli même s’il se sent lassé par ce qu’il fait, sa vie privée n’est guerre mieux et il n’entretient avec sa femme qu’une vie de collocation. Mais son fils leur insuffle de partir quelques jours en vacances, eux qui ne partent jamais. Et c’est ainsi que John et sa femme s’octroient un séjour bien mérité. Mais lors d’une promenade au bord d’une falaise, l’épouse fait une chute mortelle. Assez rapidement, l’enquête conclue à un accident jusqu’à ce qu’un témoin vient faire des révélations ne corroborant pas les résultats de l’enquête. L’inspecteur Harker reprend donc l’enquête. L’intrigue est prenante ainsi que le style d’écriture. Nous sommes dans un enquête sans téléphonie, ni police scientifique puisque ce livre a été écrit en 1984, aussi c’est grâce au professionnalisme de l’inspecteur et à sa pugnacité que l’intrigue arrive à son terme. C’est un livre que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher tant la tension ne faisait que monter au fils des pages. C’est le deuxième roman que je lis de cet auteur et la réaction est toujours la même : un très bon moment de lecture et un style... Le livre commence avec le journal que John Duxbury écrit pour son fils. Chef d’entreprise accompli même s’il se sent lassé par ce qu’il fait, sa vie privée n’est guerre mieux et il n’entretient avec sa femme qu’une vie de collocation. Mais son fils leur insuffle de partir quelques jours en vacances, eux qui ne partent jamais. Et c’est ainsi que John et sa femme s’octroient un séjour bien mérité. Mais lors d’une promenade au bord d’une falaise, l’épouse fait une chute mortelle. Assez rapidement, l’enquête conclue à un accident jusqu’à ce qu’un témoin vient faire des révélations ne corroborant pas les résultats de l’enquête. L’inspecteur Harker reprend donc l’enquête. L’intrigue est prenante ainsi que le style d’écriture. Nous sommes dans un enquête sans téléphonie, ni police scientifique puisque ce livre a été écrit en 1984, aussi c’est grâce au professionnalisme de l’inspecteur et à sa pugnacité que l’intrigue arrive à son terme. C’est un livre que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher tant la tension ne faisait que monter au fils des pages. C’est le deuxième roman que je lis de cet auteur et la réaction est toujours la même : un très bon moment de lecture et un style captivant.
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  • BMR 12/04/2023
    Curieux livre que cette Confession (Cul-de-sac en VO) de l’anglais John Wainwright, bouquin écrit dans les années 80, salué à l’époque par George Simenon, mais traduit en français seulement aujourd’hui. L’auteur est également celui d’un autre polar : À table qui a donné le fameux Garde à vue au cinoche. Mais qu’on ne s’y trompe pas : l’auteur (décédé en 1995) a beau avoir une tête d’Hercule Poirot et le bouquin dater du siècle dernier, l’écriture est suffisamment ‘moderne’ pour passer facilement aujoud’hui. Curieux livre également que ce polar peut-être sans crime et en tout cas sans arme : le couple sans âme de John et Maude, la cinquantaine vieillissante, n’en finit plus de s’éteindre. Au cours d’une de leurs rares balades, Maude dégringole en bas de la falaise. L’affaire de cette mauvaise chute est rapidement classée. Sauf qu’un témoin se réveille un peu plus tard, un peu trop tard, pour annoncer qu’il aurait vu ce jour-là John pousser sa femme ... Evidemment le mari est toujours le premier suspect, air connu, c’est évident. Tellement évident justement que le lecteur se demande bien où Wainwright veut l’emmener ... Convaincu d’avoir à faire à un crime quasi-parfait avec une vraie victime et un véritable assassin, un flic opiniâtre... Curieux livre que cette Confession (Cul-de-sac en VO) de l’anglais John Wainwright, bouquin écrit dans les années 80, salué à l’époque par George Simenon, mais traduit en français seulement aujourd’hui. L’auteur est également celui d’un autre polar : À table qui a donné le fameux Garde à vue au cinoche. Mais qu’on ne s’y trompe pas : l’auteur (décédé en 1995) a beau avoir une tête d’Hercule Poirot et le bouquin dater du siècle dernier, l’écriture est suffisamment ‘moderne’ pour passer facilement aujoud’hui. Curieux livre également que ce polar peut-être sans crime et en tout cas sans arme : le couple sans âme de John et Maude, la cinquantaine vieillissante, n’en finit plus de s’éteindre. Au cours d’une de leurs rares balades, Maude dégringole en bas de la falaise. L’affaire de cette mauvaise chute est rapidement classée. Sauf qu’un témoin se réveille un peu plus tard, un peu trop tard, pour annoncer qu’il aurait vu ce jour-là John pousser sa femme ... Evidemment le mari est toujours le premier suspect, air connu, c’est évident. Tellement évident justement que le lecteur se demande bien où Wainwright veut l’emmener ... Convaincu d’avoir à faire à un crime quasi-parfait avec une vraie victime et un véritable assassin, un flic opiniâtre et tenace (un conseil : éviter sa région si vous passez en Angleterre) va s’attacher à remonter le fil (le journal intime de John, les interviews de ses (rares) proches, ...) pour apporter la preuve de la culpabilité de John. Pas si simple. On peut reprocher à ce polar ‘psychologique’ quelques longueurs dans les pages du journal intime de John, quelques répétitions dans les atermoiements du témoin ou les mauvaises humeurs du flic, un usage immodéré des italiques pour souligner certains mots, mais l’intrigue est suffisamment inhabituelle et l’écriture plaisante pour que l’on recommande vivement cette bonne lecture. Et puis la grande scène finale, ah ! Quel art du dialogue entre les cinq personnages réunis autour de la table ! Quand tous les fils tissés tout au long des pages viennent se nouer en quelques pages à haute densité, c’est magique. À savourer comme un bon whisky. Pour celles et ceux qui aiment les interrogatoires.
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  • Cassiopee42 20/11/2022
    Ce roman écrit en 1984 vient seulement de paraître en France et une fois la dernière page tournée, on peut légitimement se poser la question du pourquoi de cette traduction tardive (et réussie ! merci Laurence Romane). Mais le voilà disponible et c’est une bonne chose. L’auteur avait également rédigé « À table ! » qui est devenu le film « Garde à vue » au cinéma. Ce livre se décline en quatorze parties d’inégale longueur ou les différents protagonistes seront mis en exergue tour à tour. Tout commence avec le journal intime de John Duxbury, propriétaire d’une imprimerie florissante où son fils, un garçon intelligent et un bon bras droit, travaille avec lui. Une situation professionnelle réussie malgré une certaine lassitude due à la routine. Il y a bien quelques fois des passages difficiles avec les ouvriers mais John gère. A travers ses écrits, on découvre vite que cet homme est malheureux dans son couple et que le mot épanoui ne lui correspond pas. Tout est façade dès qu’il est avec sa femme tant chez eux qu’à l’extérieur. D’ailleurs, elle semble particulièrement acariâtre, pénible à vivre, harcelant, surveillant son mari. C’est ce qu’il présente dans ses carnets et il paraît... Ce roman écrit en 1984 vient seulement de paraître en France et une fois la dernière page tournée, on peut légitimement se poser la question du pourquoi de cette traduction tardive (et réussie ! merci Laurence Romane). Mais le voilà disponible et c’est une bonne chose. L’auteur avait également rédigé « À table ! » qui est devenu le film « Garde à vue » au cinéma. Ce livre se décline en quatorze parties d’inégale longueur ou les différents protagonistes seront mis en exergue tour à tour. Tout commence avec le journal intime de John Duxbury, propriétaire d’une imprimerie florissante où son fils, un garçon intelligent et un bon bras droit, travaille avec lui. Une situation professionnelle réussie malgré une certaine lassitude due à la routine. Il y a bien quelques fois des passages difficiles avec les ouvriers mais John gère. A travers ses écrits, on découvre vite que cet homme est malheureux dans son couple et que le mot épanoui ne lui correspond pas. Tout est façade dès qu’il est avec sa femme tant chez eux qu’à l’extérieur. D’ailleurs, elle semble particulièrement acariâtre, pénible à vivre, harcelant, surveillant son mari. C’est ce qu’il présente dans ses carnets et il paraît sincère. Il l’aime malgré tout et puis dans ses familles, on ne divorce pas. Les voilà qui partent quelques jours en vacances et c’est là que survint le drame : elle glisse, tombe et s’écrase, morte, en bas d’une falaise, près de laquelle ils faisaient un tour. Affaire classée, une mauvaise chute. Mais quelques jours plus tard, un homme, rencontré à l’hôtel où le couple était hébergé, vient témoigner. Il aurait vu John pousser Maude, son épouse. Aurait vu, c’est le conditionnel donc pas de certitude…. D’autant plus que ce témoin et John s’étaient un peu pris de bec dans le restaurant de la pension, il s’agit peut-être d’une façon de se venger de cette altercation ? L’enquête est confiée à Harry Harker, un policier célibataire, pugnace, qui se décide à creuser l’affaire. De pages en pages, nous allons découvrir les investigations de cet homme, ses raisonnements, son analyse toute en finesse et c’est un régal. Accident, suicide, meurtre ? L’époux malheureux est-il pour autant mieux dans sa vie, est-ce que cette mort est une libération ? Qu’en est-il exactement ? Le style et l’écriture sont très intéressants, recherchés, tout en restant fluides. Avec une précision quasi chirurgicale, l’auteur décortique, fouille les vies (notamment pour les couples, le choix d’une union et les conséquences que cela entraîne ainsi que la place de chacun face à la dépression nerveuse). Il pose les différentes pièces de son puzzle jusqu’à un final époustouflant. Il rentre dans le passé des individus, va au plus profond pour nous montrer les failles, la face cachée de chacun, la part d’ombre, voire de ténèbres. Le phrasé est fin, élégant, (il faut resituer ce récit écrit en 1984), avec un charme désuet (pas de moyens modernes : téléphones portables ou tests ADN) qui lui va infiniment bien tant il colle au texte, à l’époque, au contexte. La parole était moins libérée, moins libre, et ce sera tout l’art de John Wainwright de faire exprimer les uns et les autres. On avance à un rythme doux, au gré des rencontres, des atermoiements, des questions avec ou sans réponse, des réminiscences de ceux qui ont côtoyé les uns ou les autres. C’est un recueil abouti, un texte riche que nous offrent les éditions Sonatine. J’ai énormément apprécié cette lecture, pas de sang, une ambiance qui va crescendo, une psychologie affinée des différents individus. John Wainwright nous rappelle que, parfois, tout n’est qu’apparence, et que l’on n’est pas toujours en adéquation avec ce qu’on veut, ce qu’on dit vivre…..
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  • Blok 24/10/2022
    J'ai consacré à ce livre et à Les aveux, du même auteur, une critique commune en raison de la très grande proximité de leurs intrigues, au point qu'on peut dans un sens dire qu'il s'agit de deux variations sur une même thématique, comme celles que l'on trouve dans certaines oeuvres musicales. Cette chronique, on peut la retrouver avec celles consacrées à l'autre livre visé ci-dessus PS ce livre a fait l'objet d'une adaptation à la télévision française sous le même titre. La distribution ne parvient pas à sauver une réalisation languissante qui ne respecte même pas l'intrigue
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