Une dose de rage - Thriller - Ados

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• LivresdAvril 19/12/2022
  J'aime bien les intrigues qui se déroulent chez les Amérindiens. Quand les auteurs parviennent à lier les traditions ancestrales à l'histoire, c'est souvent très intéressant. Ici, on ne peut que constater qu'Angeline Boulley (qui est d'origine Chippewa) maîtrise son sujet. Rapport aux Anciens, Petit Peuple, vocabulaire, tout y est. Parfois le lecteur s'y perd même un peu. Sans que ce cela ne nuise trop à la compréhension générale, heureusement. Cet aspect là m'a beaucoup plu. Tout comme l'enquête sur la forte consommation de meth dans la réserve, qui explique au passage les accords financiers autour des casinos et les magouilles qui en découlent. En revanche, la pseudo histoire d'amour entre Daunis et Jamie m'a franchement gonflée. Ils se plaisent, doutent de la sincérité de l'autre, se rabibochent, se disputent... Ces rebondissements amoureux plombent considérablement l'intrigue. La relation entre Daunis et son frère est nettement plus intéressante, et aurait gagné à être développée. Une lecture plutôt prenante, mais tout de même bien loin d'être "l'un des romans young adult les plus importants de l'année" contrairement à ce qu'annonce le bandeau.
• LaetiCat 10/10/2022
  J’ai découvert ce livre sur un présentoir à la médiathèque de ma ville. Sa couverture m’a d’emblée attirée et le récit au dos m’a convaincue de l’emprunter. Angeline Bouillet est une auteure chippewa, Clan de l’Ours, de Sault Sainte-Marie. « Une Dose de Rage » est son premier roman, un thriller Young Adult écrit par une Autochtone sur les Autochtones d’un point de vue contemporain. Bien qu’il s’agisse d’une fiction profondément enracinée dans la culture ojibwé, on retrouve de nombreux éléments constituants la vie réelle des Autochtones à l’heure actuelle. Ainsi, il est fait mention des difficultés quotidiennes de ces nations : préjugés, racisme, violences, drogue, répartition des revenus et imbroglio juridique sur les terres autochtones. Il en découle des conséquences néfastes sur les communautés qui se retrouvent confrontées à l’injustice, la pauvreté, la maladie, la perte d’un être cher, la violence endémique envers les femmes autochtones et un traumatisme identitaire. L’histoire témoigne aussi de la force et de la formidable capacité de résilience des Premières Nations face à l’adversité à travers ses cérémonies ancestrales, ses enseignements traditionnels, la revitalisation de la langue et l’incroyable solidarité intergénérationnelle dont font preuve les femmes autochtones entre elles. « Les livres sont une bonne... J’ai découvert ce livre sur un présentoir à la médiathèque de ma ville. Sa couverture m’a d’emblée attirée et le récit au dos m’a convaincue de l’emprunter. Angeline Bouillet est une auteure chippewa, Clan de l’Ours, de Sault Sainte-Marie. « Une Dose de Rage » est son premier roman, un thriller Young Adult écrit par une Autochtone sur les Autochtones d’un point de vue contemporain. Bien qu’il s’agisse d’une fiction profondément enracinée dans la culture ojibwé, on retrouve de nombreux éléments constituants la vie réelle des Autochtones à l’heure actuelle. Ainsi, il est fait mention des difficultés quotidiennes de ces nations : préjugés, racisme, violences, drogue, répartition des revenus et imbroglio juridique sur les terres autochtones. Il en découle des conséquences néfastes sur les communautés qui se retrouvent confrontées à l’injustice, la pauvreté, la maladie, la perte d’un être cher, la violence endémique envers les femmes autochtones et un traumatisme identitaire. L’histoire témoigne aussi de la force et de la formidable capacité de résilience des Premières Nations face à l’adversité à travers ses cérémonies ancestrales, ses enseignements traditionnels, la revitalisation de la langue et l’incroyable solidarité intergénérationnelle dont font preuve les femmes autochtones entre elles. « Les livres sont une bonne médecine ! » a écrit Angeline Bouillet, et je partage son opinion. Avec « Une Dose de Rage », l’auteure permet aux non Autochtones une première approche de la culture anishinaabe et donne aux Autochtones, surtout à sa jeunesse, une héroïne contemporaine à laquelle s’identifier.

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• Marylit 08/09/2022
  Une belle découverte mais il m'a manqué quelque chose pour en faire une excellente lecture. Les points positifs : J'ai beaucoup aimé cette plongée dans la vie des Amérindiens aujourd'hui. Ce mélange de modernité et d'anciennes croyances est très intéressant. Il faut que je fasse des recherches pour trouver d'autres écrivains Amérindiens contemporains. Ensuite cela se lit très facilement (classé dans le Young Adult), on tourne les pages sans s'en rendre compte. Juste : il est dommage que certains termes indiens ne soient pas traduits (même si on devine leur signification) Ce qui m'a gênée : J'ai trouvé certains éléments peu crédibles (je ne dirais pas lesquels car je ne veux pas spoiler) tant au niveau de l'histoire que des personnages.
• mljs 28/07/2022
  J'ai eu du mal à rentrer dans ce roman qui n'était pas du tout ce que je croyais. Il s'agit en réalité d'un policier sur contexte de drogue, de hockey et de minorités indiennes. J'avoue ne pas avoir réussi à intégrer les mots du dialecte, les expressions. Mais avoir fini par être happée par cette enquête, pas si originale que cela mais bien menée.
• Takalirsa 30/06/2022
  J'ai choisi ce livre pour le thème des Amérindiens aujourd'hui. Et comme de fait, on apprend beaucoup sur la communauté ojibwée qui vit au nord-est des Etats-Unis, à la frontière avec le Canada. Daunis est autochtone par son père et connaît très bien les traditions de ce côté-ci de sa famille grâce à sa tante, Teddie Gardien-de-Feu. Elle s'évertue à les perpétuer mais elle est tiraillée par sa famille maternelle, blanche, les Fontaine. Il n'est pas facile de concilier les deux au quotidien, même si sa peau claire lui évite les discriminations la plupart du temps. Ce qui m'a posé problème, par contre, c'est le long démarrage de l'intrigue du fait justement de la description de l'héroïne. J'ai d'ailleurs trouvé beaucoup de longueurs à ce roman de manière générale. J'ai aimé le personnage de Jamie et la relation ambiguë qu'il noue avec Daunis, cependant j'ai eu l'impression que leur enquête sur le trafic de drogue n'avançait guère. La mort de jeunes filles "qui dealaient potentiellement" ainsi que la probabilité que "la personne qui prépare la meth soit ojibwé et connaisse bien les plantes de la région" relancent heureusement l'action et la fin surprend. Par contre, la quatrième partie m'a semblé interminable. C'était... J'ai choisi ce livre pour le thème des Amérindiens aujourd'hui. Et comme de fait, on apprend beaucoup sur la communauté ojibwée qui vit au nord-est des Etats-Unis, à la frontière avec le Canada. Daunis est autochtone par son père et connaît très bien les traditions de ce côté-ci de sa famille grâce à sa tante, Teddie Gardien-de-Feu. Elle s'évertue à les perpétuer mais elle est tiraillée par sa famille maternelle, blanche, les Fontaine. Il n'est pas facile de concilier les deux au quotidien, même si sa peau claire lui évite les discriminations la plupart du temps. Ce qui m'a posé problème, par contre, c'est le long démarrage de l'intrigue du fait justement de la description de l'héroïne. J'ai d'ailleurs trouvé beaucoup de longueurs à ce roman de manière générale. J'ai aimé le personnage de Jamie et la relation ambiguë qu'il noue avec Daunis, cependant j'ai eu l'impression que leur enquête sur le trafic de drogue n'avançait guère. La mort de jeunes filles "qui dealaient potentiellement" ainsi que la probabilité que "la personne qui prépare la meth soit ojibwé et connaisse bien les plantes de la région" relancent heureusement l'action et la fin surprend. Par contre, la quatrième partie m'a semblé interminable. C'était une bonne idée d'imaginer un thriller au cœur d'une communauté indienne mais l'histoire aurait gagné en concision selon moi.

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