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Une enfance en enfer
Cambodge, 17 avril 1975 - 8 mars 1980
Date de parution : 07/04/2005
Éditeurs :
Robert Laffont

Une enfance en enfer

Cambodge, 17 avril 1975 - 8 mars 1980

Date de parution : 07/04/2005

«J'ai écrit ce livre pour témoigner de l'horreur du régime khmer rouge en espérant que la folie des hommes ne les conduirait plus jamais à de telles extrémités.»

Le 17 avril 1945, les Khmers rouges prennent Phnom Penh et donnent l'ordre insensé d'évacuer ses trois millions d'habitants. Pour Malay Phcar, qui vivait dans la capitale cambodgienne une enfance...

Le 17 avril 1945, les Khmers rouges prennent Phnom Penh et donnent l'ordre insensé d'évacuer ses trois millions d'habitants. Pour Malay Phcar, qui vivait dans la capitale cambodgienne une enfance heureuse avec ses huit frères et soeurs, commence le long exode vers la «rééducation rurale». Sur la route jonchée de...

Le 17 avril 1945, les Khmers rouges prennent Phnom Penh et donnent l'ordre insensé d'évacuer ses trois millions d'habitants. Pour Malay Phcar, qui vivait dans la capitale cambodgienne une enfance heureuse avec ses huit frères et soeurs, commence le long exode vers la «rééducation rurale». Sur la route jonchée de cadavres qui le mène en exil avec sa famille et des centaines de milliers d'autres, il comprend mal ce qui est en train de se passer: il n'a que neuf ans. L'exode est long, épuisant. Les Phcar sont déplacés de village en village, à pieds ou dans des wagons à bestiaux. En route, ils sont séparés de la soeur aînée, la préférée de Malay. Dans le village où la famille est finalement assignée, commence une progressive descente aux enfers. Malay découvre le manque d'hygiène, la famine, le mépris affiché des Khmers rouges pour la vie humaine ; il voit les liens sociaux se désagréger devant la misère et les morts successives. Une seule obsession chasse toutes les autres: manger pour survivre. Bientôt, la maladie et l'épuisement lui enlèvent son père et sa mère. Il est ensuite séparé de ses frères. Envoyé en camp de travail, il lutte jour après jour pour survivre à ce régime barbare. Ce que Malay ignore alors, c'est que le système, miné de l'intérieur, est en totale déliquescence. Bientôt, l'armée vietnamienne vient chasser les Khmers rouges, apportant au jeune garçon et à ses deux petits frères survivants l'espoir incrédule de la liberté.Pourtant, c'est un autre exil aveugle, dans lequel leur plus jeune frère disparaîtra, qui attend les survivants, car le pays est livré aux combats. Un exil qui continuera à mener Malay de camp en camp, vers les restes d'une famille qui le rejette, puis vers une Thaïlande qui repousse les Cambodgiens affamés. Malay réussit pourtant à entrer en Thaïlande, et là, ce sont finalement les retrouvailles avec la soeur disparue et le départ pour la France et la liberté. La fin d'une errance de quatre ans, qui aura décimé quasiment toute sa famille et fait de son enfance un enfer.

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EAN : 9782221103104
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 306
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221103104
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 306
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Unvola 22/08/2020
    Malay Phcar, enfant âgé de 9 ans en 1975, raconte l’horreur de la déportation et de l’extermination de sa famille (parmi des centaines de milliers d’autres) ; et chassée de la ville de Phnom Penh au Cambodge, par les communistes Khmers rouges. L’auteur décrit son calvaire enduré lors des différentes étapes de sa déportation : en wagons à bestiaux, marchant et trébuchant en chemin sur d’innombrables cadavres humains exécutés par les Khmers rouges, ou morts de faim, de maladie, d’épuisement… On retrouve dans le Cambodge de Pol Pot, toutes les caractéristiques totalitaires des régimes communistes, dont l’objectif était de rééduquer ou de massacrer « le peuple ancien » pour recréer « le peuple nouveau ». En effet, les crimes contre l’Humanité et les génocides étaient orchestrés au nom de : – L’idéologie de la « lutte des classes » (guerre civile) ; – La déportation en camps de concentration et donc du travail forcé (esclavagisme) ; – Des réquisitions forcées des récoltes agricoles, ce qui engendra des centaines de milliers de morts par famines et une malnutrition chronique pour les survivants ; – L’extermination (fusillades, tueries à coups de bâton, noyades, pendaisons, tortures à mort, etc.) des innocents « ennemis du peule » susceptibles d’être « contaminés... Malay Phcar, enfant âgé de 9 ans en 1975, raconte l’horreur de la déportation et de l’extermination de sa famille (parmi des centaines de milliers d’autres) ; et chassée de la ville de Phnom Penh au Cambodge, par les communistes Khmers rouges. L’auteur décrit son calvaire enduré lors des différentes étapes de sa déportation : en wagons à bestiaux, marchant et trébuchant en chemin sur d’innombrables cadavres humains exécutés par les Khmers rouges, ou morts de faim, de maladie, d’épuisement… On retrouve dans le Cambodge de Pol Pot, toutes les caractéristiques totalitaires des régimes communistes, dont l’objectif était de rééduquer ou de massacrer « le peuple ancien » pour recréer « le peuple nouveau ». En effet, les crimes contre l’Humanité et les génocides étaient orchestrés au nom de : – L’idéologie de la « lutte des classes » (guerre civile) ; – La déportation en camps de concentration et donc du travail forcé (esclavagisme) ; – Des réquisitions forcées des récoltes agricoles, ce qui engendra des centaines de milliers de morts par famines et une malnutrition chronique pour les survivants ; – L’extermination (fusillades, tueries à coups de bâton, noyades, pendaisons, tortures à mort, etc.) des innocents « ennemis du peule » susceptibles d’être « contaminés » par l' »esprit bourgeois capitaliste ». Toute cette barbarie au Cambodge a conduit au terrifiant génocide d’environ 2 MILLIONS de tués, sur une population totale de 8 millions d’habitants. Il s’agit du monstrueux « record » du pourcentage le plus élevé des totalitarismes communistes : soit 25 % de la population exterminée en seulement 4 années (entre 1975 et 1979) ! Seuls à ce jour, le bourreau Douch du centre de détention S-21 et quelques autres criminels Khmers rouges sont en cours de jugement, alors que tous les tortionnaires et hauts responsables communistes dans le monde, dont Pol Pot, n’ont jamais été jugés pour leurs crimes. Confer également les précieux témoignages sur le thème du Totalitarisme, de : – Alexandre Soljénitsyne (L’archipel du Goulag) ; – Alexandre Soljénitsyne (Une journée d’Ivan Denissovitch) ; – Jacques Rossi (Qu’elle était belle cette utopie !) ; – Jacques Rossi (Le manuel du Goulag) ; – Evguénia S. Guinzbourg (Le vertige Tome 1 et Le ciel de la Kolyma Tome 2) ; – Margarete Buber-Neumann (Déportée en Sibérie Tome 1 et Déportée à Ravensbrück Tome 2) ; – Iouri Tchirkov (C’était ainsi… Un adolescent au Goulag) ; – Boris Chiriaev (La veilleuse des Solovki) ; – Sergueï Melgounov (La Terreur rouge en Russie : 1918 – 1924) ; – Zinaïda Hippius (Journal sous la Terreur) ; – Jean Pasqualini (Prisonnier de Mao) ; – Kang Chol-Hwan (Les aquariums de Pyongyang : dix ans au Goulag Nord-Coréen) ; – Aron Gabor (Le cri de la Taïga) ; – Varlam Chalamov (Récits de la Kolyma) ; – Lev Razgon (La vie sans lendemains) ; – Pin Yathay (Tu vivras, mon fils) ; – Ante Ciliga (Dix ans au pays du mensonge déconcertant) ; – Gustaw Herling (Un monde à part) ; – David Rousset (L’Univers concentrationnaire) ; – Joseph Czapski (Souvenirs de Starobielsk) ; – Barbara Skarga (Une absurde cruauté) ; – Claire Ly (Revenue de l’enfer) ; – Primo Levi (Si c’est un homme) ; – Primo Levi (Les naufragés et les rescapés : quarante ans après Auschwitz) ; – Harry Wu (LAOGAI, le goulag chinois) ; – Shlomo Venezia (Sonderkommando : Dans l’enfer des chambres à gaz) ; – Anastassia Lyssyvets (Raconte la vie heureuse… : Souvenirs d’une survivante de la Grande Famine en Ukraine) ; – François Ponchaud (Cambodge année zéro) ; – Sozerko Malsagov et Nikolaï Kisselev-Gromov (Aux origines du Goulag, récits des îles solovki : L’île de l’enfer, suivi de : Les camps de la mort en URSS) ; – François Bizot (Le Portail) ; – Marine Buissonnière et Sophie Delaunay (Je regrette d’être né là-bas : Corée du Nord : l’enfer et l’exil) ; – Juliette Morillot et Dorian Malovic (Evadés de Corée du Nord : Témoignages) ; – Barbara Demick (Vies ordinaires en Corée du Nord) ; – Vladimir Zazoubrine (Le Tchékiste. Récit sur Elle et toujours sur Elle).
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