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Une minute de silence
Odile Demange (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 26/03/2009
Éditeurs :
Robert Laffont
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Une minute de silence

Odile Demange (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 26/03/2009

« Nous devons remercier Siegfried Lenz pour ce livre d'une grande poésie. Peut-être est-ce son plus beau roman. »
Frankfurter Allgemeine Zeitung

Dans une petite ville de la Baltique bercée par le rythme incessant des vagues, Christian, dix-huit ans, assiste à la minute de silence observée par tout le lycée en mémoire...

Dans une petite ville de la Baltique bercée par le rythme incessant des vagues, Christian, dix-huit ans, assiste à la minute de silence observée par tout le lycée en mémoire de Stella Petersen, professeur d'anglais morte en mer. À la fin de la cérémonie, Christian vole la photographie de Stella...

Dans une petite ville de la Baltique bercée par le rythme incessant des vagues, Christian, dix-huit ans, assiste à la minute de silence observée par tout le lycée en mémoire de Stella Petersen, professeur d'anglais morte en mer. À la fin de la cérémonie, Christian vole la photographie de Stella : avec quelques cartes, c'est le seul souvenir qu'il puisse garder de leur amour. Un amour qui ne dura pas plus d'un été. Un amour ponctué par les sorties en mer, les arrêts à la cabane de l'île aux Oiseaux et les instants magiques dans les bras de la jeune femme. De Christian nous savons qu'il travaille avec son père à l'établissement d'un brise-lames souterrain, qu'il n'est pas un très bon élève et que Stella est son premier amour. De la jeune professeur nous savons encore moins. Christian fait des projets d'avenir dont Stella est le centre, mais Stella meurt, laissant tous les désirs, toutes les questions en suspens. Et c'est à ce mystère de l'inachèvement que s'attache Siegfried Lenz, dans une prose lumineuse conjuguant légèreté et précision, sensualité et sensibilité. Âgé de quatre-vingt-deux ans, il nous offre un roman intimiste, presque onirique, sur le thème de l'amour et du mystère des sentiments, de la mort et de l'oubli.

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EAN : 9782221112069
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 132
Format : 135 x 215 mm
Robert Laffont
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EAN : 9782221112069
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 132
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DONZEL 19/09/2021
    LENZ, l'auteur de référence à juste titre plébiscité mais injustement passé" à la trappe" durant toute une période Comment il parvient à nous réconcilier par le biais de son écriture d'un esthétisme visionnaire - comme le sont les poètes- avec la BEAUTÉ simple pure de moments présents fixés à jamais dans l'éternité Car au-delà de la fuite angoissante du TEMPS il nous offre là des moyens de n' en rien gâcher des cadeaux, même fugaces de la vie telle qu'elle se déroule jusqu'à son évanouissement la Mort le TEMPS MAIS en son coeur les souvenirs gravés en vue de lutter contre l'oubli imbécile même l'absurdité de se dire que tout peut prendre fin La poésie comme seule arme contre les attaques mordantes du temps qui passe, veut nous emporter Mais Lenz au-delà de sa mort vient nous convaincre de la vraie vie
  • Pirouette0001 18/08/2019
    Une minute de silence pour commémorer le décès d'un professeur d'anglais , narrée par Christian, un de ses élèves, son amant le temps de l'été où elle trouve la mort. Emotions, sentiments, sensualité toujours voilée mais présente. Ce court roman se lit d'une traite, sans désemparer. On en sort le souffle plus court qu'avant de l'avoir entamé, mais en étant sûr d'avoir croisé un de ces rares moments de littérature dans la production contemporaine.
  • Perlaa 23/01/2019
    En règle générale je ne lis pas ou peu les critiques du site avant la rédaction de ma propre critique. Peur de me laisser influencer ou de me dire que je n'ai rien de plus à ajouter. Pourtant cette fois-ci j'ai lu chaque critique car j'étais mal à l'aise avec cette lecture. J'ai été sensible à la délicatesse de l'écriture, l'intensité de l'émotion et la justesse des sentiments en particulier la maladresse et le vulnérabilité de l'adolescent. Réussie aussi l'oscillation constante entre le déroulement actuel de la cérémonie officielle et le récit du passé secret des 2 amants. Je peux comprendre l'intention et la démarche cathartique et littéraire d'un auteur. J'ai du mal à y prendre plaisir, à entrer dans l'intimité douloureuse du jeune garçon. Sombre est ce moment, sombre est ce livre.
  • RedPanda 10/10/2018
    Une minute de silence, c'était un livre court assez déroutant parce que l'écriture mêlait les passages du "tu" au "elle" en racontant la même personne. Tout commence par une cérémonie d'hommage à Stella, professeure d'anglais dans un lycée allemand près de la Baltique. Le narrateur est Christian, lycéen du 18 ans, qui raconte la cérémonie, en y mêlant souvenirs sur Stella, ses émotions et ses sentiments : Stella, jeune professeure, dont il était tombé amoureux, Stella, les souvenirs liés à elle, leurs instants partagés. Stella, et comment a-t-elle trouvé la mort ? Stella, partie si soudainement, appréciée de tous. L'écriture était très belle, poétique, presque contemplative, empreinte d'émotions. Mais comme je le disais, c'était rédigé de façon déroutante, une phrase pouvait commencer avec le narrateur qui tutoie Stella pour se terminer en style indirect "elle faisait ceci". Au final, je ne sais pas trop ce que j'ai pensé de ce livre. C'est trop éloigné de ce que je lis, de ce que j'aime comme histoire. Et j'ai été gênée par le côté relation amoureuse entre un élève et sa professeure. Ça a constitué un filtre un peu trop épais dans mon appréciation de la lecture, et je peux difficilement me constituer juge... Une minute de silence, c'était un livre court assez déroutant parce que l'écriture mêlait les passages du "tu" au "elle" en racontant la même personne. Tout commence par une cérémonie d'hommage à Stella, professeure d'anglais dans un lycée allemand près de la Baltique. Le narrateur est Christian, lycéen du 18 ans, qui raconte la cérémonie, en y mêlant souvenirs sur Stella, ses émotions et ses sentiments : Stella, jeune professeure, dont il était tombé amoureux, Stella, les souvenirs liés à elle, leurs instants partagés. Stella, et comment a-t-elle trouvé la mort ? Stella, partie si soudainement, appréciée de tous. L'écriture était très belle, poétique, presque contemplative, empreinte d'émotions. Mais comme je le disais, c'était rédigé de façon déroutante, une phrase pouvait commencer avec le narrateur qui tutoie Stella pour se terminer en style indirect "elle faisait ceci". Au final, je ne sais pas trop ce que j'ai pensé de ce livre. C'est trop éloigné de ce que je lis, de ce que j'aime comme histoire. Et j'ai été gênée par le côté relation amoureuse entre un élève et sa professeure. Ça a constitué un filtre un peu trop épais dans mon appréciation de la lecture, et je peux difficilement me constituer juge de l'histoire. Comme je suis malgré tout quelqu'un de persévérant, je lirai l'autre livre de cet auteur qui est dans ma bibliothèque (La leçon d'allemand) et dont le thème est plus proche de mes centres d'intérêt : le nazisme et sa façon de pervertir les esprits de façon insidieuse.
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  • clairejeanne 14/05/2018
    Ce livre, l'un des derniers de Siegfried Lenz, l'auteur du magnifique "La leçon d'allemand" (chronique du 21 janvier 2018) nous permet de retrouver la superbe écriture tout en délicatesse de son auteur et son humanité tendre pour son personnage principal. Le roman, assez bref (128 pages), nous présente un tout jeune homme de dix-huit ans qui assiste à une cérémonie commémorative en souvenir d'une jeune femme, professeure d'anglais dans son lycée, décédée en mer ; l'action se passe dans le petit port de Hirtshafen, au bord de la mer baltique. Dès le début Christian, le narrateur, parle à Stella en la tutoyant et en évoquant une grande intimité entre eux ; sa gaieté, sa beauté, son charme et sa joie de vivre séduisaient ceux qu'elle côtoyait ; pour lui, son élève, c'était un premier amour inoubliable. Le récit est habilement construit entre l'actuel, le passé et les rêves d'avenir du garçon ; mais peut-il y avoir un avenir à cette relation hors normes ? Il y a une île aux oiseaux fréquentée par un vieil ornithologue, des poissons plats dans le sable mouillé, une fête de plage, des parents plutôt compréhensifs, de gros rochers déposés en brise-lames, des photos et des lettres,... Ce livre, l'un des derniers de Siegfried Lenz, l'auteur du magnifique "La leçon d'allemand" (chronique du 21 janvier 2018) nous permet de retrouver la superbe écriture tout en délicatesse de son auteur et son humanité tendre pour son personnage principal. Le roman, assez bref (128 pages), nous présente un tout jeune homme de dix-huit ans qui assiste à une cérémonie commémorative en souvenir d'une jeune femme, professeure d'anglais dans son lycée, décédée en mer ; l'action se passe dans le petit port de Hirtshafen, au bord de la mer baltique. Dès le début Christian, le narrateur, parle à Stella en la tutoyant et en évoquant une grande intimité entre eux ; sa gaieté, sa beauté, son charme et sa joie de vivre séduisaient ceux qu'elle côtoyait ; pour lui, son élève, c'était un premier amour inoubliable. Le récit est habilement construit entre l'actuel, le passé et les rêves d'avenir du garçon ; mais peut-il y avoir un avenir à cette relation hors normes ? Il y a une île aux oiseaux fréquentée par un vieil ornithologue, des poissons plats dans le sable mouillé, une fête de plage, des parents plutôt compréhensifs, de gros rochers déposés en brise-lames, des photos et des lettres, toutes sortes de petits faits qui font le quotidien et que l'auteur nous révèle petit à petit, permettant au lecteur de s'approprier l'histoire. Et ce qui est particulièrement bien rendu et subtilement suggéré, c'est le regard que porte Christian sur la femme qu'est Stella ; elle a vécu avant leur rencontre, il ne sait pas grand-chose d'elle finalement, mais a l'espoir de pouvoir transformer cette liaison secrète en vie à deux. Extrait p 125 : " J'ai compris que je ne pouvais pas livrer cette découverte au lycée, parce que cela risquait de faire disparaître quelque chose qui était tout pour moi - peut-être faut-il que ce qui nous rend heureux repose et soit préservé en silence." Une belle histoire, inachevée donc, tout en retenue et en finesse ; un tour de force littéraire qui dénote une grande maîtrise.
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