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Villa Pirasol
Corinna Gepner (traduit par)
Date de parution : 12/09/2019
Éditeurs :
Presses de la cité

Villa Pirasol

Corinna Gepner (traduit par)
Date de parution : 12/09/2019
Un roman sur trois époques, à la prose scintillante et virtuose, qui raconte le poids du passé, mais surtout un affranchissement, une libération.
Gwendoline, quatre-vingt-quatre ans, veuve effacée d’un riche papetier, habite villa Pirasol avec Thea, d’une quinzaine d’années sa cadette. Trente ans plus tôt, son fils unique a fait les frais de... Gwendoline, quatre-vingt-quatre ans, veuve effacée d’un riche papetier, habite villa Pirasol avec Thea, d’une quinzaine d’années sa cadette. Trente ans plus tôt, son fils unique a fait les frais de la sévérité de son mari. Contraint de quitter Pirasol, il n’est plus jamais revenu, et la vieille femme porte un... Gwendoline, quatre-vingt-quatre ans, veuve effacée d’un riche papetier, habite villa Pirasol avec Thea, d’une quinzaine d’années sa cadette. Trente ans plus tôt, son fils unique a fait les frais de la sévérité de son mari. Contraint de quitter Pirasol, il n’est plus jamais revenu, et la vieille femme porte un deuil sans sépulture.
Un jour, pourtant, la rumeur court qu’il est réapparu en ville. Thea, qui mène Gwendoline à la baguette, décide aussitôt de transformer la villa en forteresse par crainte que ce fils répudié ne réclame son héritage. Bouleversée par la nouvelle, mais soumise à son agressive pensionnaire, Gwendoline préfère se terrer dans ses souvenirs : son enfance berlinoise, la disparition de ses parents pendant la Seconde Guerre mondiale, son quotidien d’épouse malheureuse avec Willem, pervers et manipulateur, la perte de son fils. Mais il n’y a pas d’âge pour grandir, et Gwendoline trouvera peut-être la force de reprendre sa vie en main.

Portrait d’une femme soumise, Villa Pirasol est aussi celui d’un pays, l’Allemagne, balafré par la mémoire de ses crimes et de sa propre violence. Mais si ce roman sur trois époques, à la prose scintillante et virtuose, raconte le poids du passé, il raconte surtout un affranchissement, une libération. Et qui mieux qu’une femme marquée par le nazisme, la déportation et la frénésie de la reconstruction capitaliste, par les maltraitances conjugales et les injures faites à son sexe, pour témoigner de l’incroyable pouvoir de la résilience ?
 
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EAN : 9782258152823
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258152823
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"Et ce huis clos psychologique devient une formidable ouverture sur l’Allemagne de l’après-guerre."
Le Monde des livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Beaucharmeur007 03/12/2019
    La villa Pirasol a longtemps été une demeure paisible, occupée par une riche veuve. Le maître de maison, un papetier ayant pignon sur rue, y faisait preuve d’une autorité exagérée avec pour conséquence de se courroucer avec leur fils unique. Plutôt que de subir des récriminations permanentes, ce dernier a préféré fuir le logis familial pour ne jamais revenir. Pourtant, une rumeur persiste. Selon certains, il serait de retour. Mouvement de crainte de la part de la vieille femme, qui craint que celui-ci ne vienne réclamer sa part d’héritage. Du coup, elle décide de se cloîtrer. L’occasion surtout de se remémorer une série de souvenirs qu’elle croyait oubliés ou tellement loin qu’ils ne valaient (sans doute ?) pas la peine d’être exhumés. Flash-back sur sa jeunesse berlinoise, la disparition de ses parents, la guerre, la déportation, son mariage, un hymen malheureux, la naissance de leur enfant et la perte de ce dernier. Susan Kreller parle de l’histoire du XXe siècle à travers le prisme d’une femme marquée par les événements et qui, malgré d’importants moyens financiers, a toujours peiné à tutoyer le bonheur. En filigrane, l’auteure évoque la maltraitance faite aux femmes, leur résilience et insiste sur la nécessité de se libérer de la dictature maritale pour s’épanouir. Il s’agit de son premier roman. Une chronique amère !La villa Pirasol a longtemps été une demeure paisible, occupée par une riche veuve. Le maître de maison, un papetier ayant pignon sur rue, y faisait preuve d’une autorité exagérée avec pour conséquence de se courroucer avec leur fils unique. Plutôt que de subir des récriminations permanentes, ce dernier a préféré fuir le logis familial pour ne jamais revenir. Pourtant, une rumeur persiste. Selon certains, il serait de retour. Mouvement de crainte de la part de la vieille femme, qui craint que celui-ci ne vienne réclamer sa part d’héritage. Du coup, elle décide de se cloîtrer. L’occasion surtout de se remémorer une série de souvenirs qu’elle croyait oubliés ou tellement loin qu’ils ne valaient (sans doute ?) pas la peine d’être exhumés. Flash-back sur sa jeunesse berlinoise, la disparition de ses parents, la guerre, la déportation, son mariage, un hymen malheureux, la naissance de leur enfant et la perte de ce dernier. Susan Kreller parle de l’histoire du XXe siècle à travers le prisme d’une femme marquée par les événements et qui, malgré d’importants moyens financiers, a toujours peiné à tutoyer le bonheur. En filigrane, l’auteure évoque la maltraitance faite aux femmes, leur résilience et insiste sur la nécessité de...
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  • audeLOUISETROSSAT 27/09/2019
    Quelle vie aura eu Gwendoline ! Elle aura subit le nazisme, la déportation de son père, la mort de sa mère, un mari violent ... et tout le reste, sans jamais pleurer, sans jamais se plaindre, sans jamais se rebeller, jusqu’au jour où Théa "sa colocataire" pousse le bouchon un peu trop loin. Ce livre est un huit clos psychologique, qui parle du poids du passé et surtout de résilience. La plume de l’auteure est poétique et pleine d’émotions. J’ai beaucoup aimé ce livre.
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    Presses de la Cité

    La rentrée littéraire des Presses de la Cité

    La rentrée littéraire est un moment important pour les Presses de la Cité, l'occasion de faire entendre de nouvelles voix ou de retrouver celles que vous avez pu découvrir au fil des ans. Cette année, ce sont Villa Pirasol, de Susan Kreller, et La Menteuse et la ville, d'Ayelet Gundar-Goshen, qui composent le duo de rentrée. Deux romans magnifiques qui convoquent passé et présent, brossent le portrait de femmes, au crépuscule ou au commencement de leur vie, victimes de l'Histoire ou des injures faites à leur sexe. Deux romans dont l'intrigue, surprenante, inattendue, vous tiendra en haleine jusqu'à la fin.


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