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Violences de guerre, violences de masse
Une approche archéologique
Dominique Garcia (préface de)
Collection : Recherches
Date de parution : 22/09/2016
Éditeurs :
La Découverte

Violences de guerre, violences de masse

Une approche archéologique

, , , Collectif

Dominique Garcia (préface de)
Collection : Recherches
Date de parution : 22/09/2016
De la Préhistoire et l'Antiquité à la Bosnie et au Rwanda, en passant par la guerre de Trente Ans, la guerre des Boers ou Little Big Horn et, bien entendu, les deux guerres mondiales, ce passionnant volume montre l'apport considérable de l'archéologie contemporaine. Son approche anthropologique, libérée des contraintes de l’histoire militaire et stratégique, rennouvelle en profondeur notre vision les violences du XXe siècle.
L’archéologie, par la documentation considérable qu’elle apporte sur l’expérience de la guerre et la réalité de la violence, renouvelle notre compréhension des conflits, depuis la Préhistoire jusqu’à aujourd’hui. Son approche... L’archéologie, par la documentation considérable qu’elle apporte sur l’expérience de la guerre et la réalité de la violence, renouvelle notre compréhension des conflits, depuis la Préhistoire jusqu’à aujourd’hui. Son approche anthropologique a en effet libéré la recherche des contraintes de l’histoire militaire et stratégique, les violences du XXe siècle conduisant... L’archéologie, par la documentation considérable qu’elle apporte sur l’expérience de la guerre et la réalité de la violence, renouvelle notre compréhension des conflits, depuis la Préhistoire jusqu’à aujourd’hui. Son approche anthropologique a en effet libéré la recherche des contraintes de l’histoire militaire et stratégique, les violences du XXe siècle conduisant la discipline vers de nouveaux enjeux liés à l’expertise médico-légale, à la récupération de la mémoire historique et au droit.
Guerres et combats ne sont plus uniquement relatés par les archives des vainqueurs, mais étudiés par l’archéologue en prenant en compte l’ensemble des documents mis au jour : champs de bataille, dépôts d’armes, restes humains, garnisons, camps de prisonniers ou d’internement… La propagande est déconstruite, images et objets sont contextualisés, le cadre économique et social du conflit est restitué, la réalité de la violence collective est analysée. Et les morts peuvent sortir de leur anonymat.
Dans cet ouvrage, qui propose une grande variété d’éclairages sur les violences et les guerres, l’archéologie apparaît ainsi à la fois comme la science de la mémoire matérielle des hommes et comme un instrument au service de la longue histoire du savoir, des techniques et de la diversité culturelle qui fait la richesse de l’humanité.
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EAN : 9782707190550
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 400
Format : 155 x 240 mm
EAN : 9782707190550
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 400
Format : 155 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Blok 09/08/2021
    Ce livre dresse un bilan des apports de l'archéologie à l'étude des massacres de masse, des nouveaux points de vue qu'elle peut apporter, à travers une série d'exemples. Il s'agit d'un ouvrage scientifique et la partie technique sur les méthodes de fouilles employées dans les différents exemples cités est d'une lecture assez ardue. J'ai survolé les passages correspondants, que seul un professionnel pourrait lire avec profit. Mais les découvertes mentionnés sont passionnantes pour qui s'intéresse à l'histoire et justifient largement la lecture du livre. L'article de Marylène Patou-Mathis sur la violence à l'époque préhistorique est particulièrement intéressant. Il établit en effet avec des preuves archéologiques irréfutables la fausseté de la thèse initiée par Marshall Salins et largement reprise présentant le paléolithique comme un âge d'abondance où la guerre, privée de toute finalité, aurait été pratiquement impossible. Malheureusement la découverte de charniers datant de cette époque établit au contraire une violence considérable, allant jusqu'au cannibalisme, entraînant un nombre de morts très supérieur à celui résultant des grandes guerres du vingtième siècle, compte tenu bien sûr des populations respectives. Ainsi la seconde guerre mondiale aurait tué peut-être 20 fois plus si les taux de mortalité avaient été les mêmes qu'à l'époque des chasseurs cueilleurs. Il est vrai qu'il est montré dans un autre article que d'autres conflits des temps historiques ont atteint des taux de mortalité presque comparables. Ainsi la Guerre de Trente Ans qui entraîna la mort du quart de la population de la Bohème (actuelle République Tchèque). On constate ainsi que la violence a considérablement diminué de nos jours, contrairement à l'opinion générale. Cela conforte la thèse de Steven Pinker dans"La part d'ange en nous Voltaire d'ailleurs l'avait déjà dit : "Oh le bon temps que ce siècle de fer"Ce livre dresse un bilan des apports de l'archéologie à l'étude des massacres de masse, des nouveaux points de vue qu'elle peut apporter, à travers une série d'exemples. Il s'agit d'un ouvrage scientifique et la partie technique sur les méthodes de fouilles employées dans les différents exemples cités est d'une lecture assez ardue. J'ai survolé les passages correspondants, que seul un professionnel pourrait lire avec profit. Mais les découvertes mentionnés sont passionnantes pour qui s'intéresse à l'histoire et justifient largement la lecture du livre. L'article de Marylène Patou-Mathis sur la violence à l'époque préhistorique est particulièrement intéressant. Il établit en effet avec des preuves archéologiques irréfutables la fausseté de la thèse initiée par Marshall Salins et largement reprise présentant le paléolithique comme un âge d'abondance où la guerre, privée de toute finalité, aurait été pratiquement impossible. Malheureusement la découverte de charniers datant de cette époque établit au contraire une violence considérable, allant jusqu'au cannibalisme, entraînant un nombre de morts très supérieur à celui résultant des grandes guerres du vingtième siècle, compte tenu bien sûr des populations respectives. Ainsi la seconde guerre mondiale aurait tué peut-être 20 fois plus si les taux de mortalité avaient été les mêmes qu'à l'époque des chasseurs cueilleurs....
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