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Mourir au monde
Date de parution : 19/08/2021
Éditeurs :
Plon

Mourir au monde

Date de parution : 19/08/2021
Rentrée littéraire Plon 2021.
L’histoire d’une rencontre entre deux femmes, deux religieuses, deux générations.
Sœur Anne ne s’est jamais véritablement adaptée à la vie en communauté au sein du couvent où elle vit pourtant depuis vingt ans. Lorsque Mère supérieure la charge du patronage... Sœur Anne ne s’est jamais véritablement adaptée à la vie en communauté au sein du couvent où elle vit pourtant depuis vingt ans. Lorsque Mère supérieure la charge du patronage de Jeanne, une jeune postulante, se réveillent en elle des sentiments et des questions que la règle conventuelle lui avait... Sœur Anne ne s’est jamais véritablement adaptée à la vie en communauté au sein du couvent où elle vit pourtant depuis vingt ans. Lorsque Mère supérieure la charge du patronage de Jeanne, une jeune postulante, se réveillent en elle des sentiments et des questions que la règle conventuelle lui avait fait oublier.

Bientôt, la relation entre les deux femmes dépasse le cadre de la formation. Jeanne est une bouffée d’air frais pour les religieuses. Mais elle bouleverse l'existence de Sœur Anne qui, à ses côtés, aperçoit la possibilité de ressaisir le sens de sa vocation et de se retrouver elle-même.
Quelle place reste-t-il pour l’affection et pour l’humanité quand entrer dans les ordres exige de se défaire de soi-même et de s’abandonner à Dieu ? Comment la communauté peut-elle comprendre que la délivrance de Sœur Anne, pour qui la foi ne suffit plus, repose entièrement sur sa relation avec Jeanne ?

Dans un style limpide et poétique, ce premier roman qui renverse la structure classique du récit d’initiation peint avec clarté et pudeur la confusion des sentiments.
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EAN : 9782259306362
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782259306362
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 135 x 210 mm

Ils en parlent

« Moi qui ne suis ni croyante ni religion, j'ai beaucoup aimé le chemin emprunté par cette auteure pour aborder la confusion des sentiments, la foi, la vocation, l'Amour, l'amour...
Un très joli moment de lecture. »
Marie Barbillon / Fnac Verneuil-sur-Avre
« Mourir au monde, c'est doux, tendre, émouvant, c'est vrai. Terriblement juste. Mourir au monde, c'est surtout, un roman spirituel qui nous invite à nous pencher sur nous-même. Un livre qui se lit d'une seule traite. » 
Cédrik Armen
« […] ce roman bien écrit est lumineux ; la naissance de l'amitié entre les Sœurs Anne et Jeanne est sublime. J'en ressors avec un sentiment d'extrême douceur. »
Didier Durchon / Cultura Valence

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Didjmix 19/11/2023
    Superbe. L'écriture est belle et l'intrigue fort originale : une Soeur, Jeanne, arrive dans un couvent, et elle est prise en charge par une autre, Anne, plus ancienne, pour la former. Sauf que cette Soeur Anne, n'est peut-être pas la.plus appropriée, en pleine crise de doute. Au fil des pages, on les découvre - enfin plutôt pourquoi elles se sont couvertes. Et, cette rencontre avec Jeanne. Amitié ? Sororité ? L'amour ? Mais quel Amour ? Tous ces liens très forts qui unissent ces femmes, ces deux-là et les autres. De biens belles questions sur l'engagement (le renoncement ?), mais aussi le poids de la Foi au quotidien et avec les années. La hiérarchie et la communauté. Faut-il avoir peu d'espoir pour s'engager ou, au contraire, en être empli ? Ce roman me ramène à mon père et son enfance chez les "Bonnes soeurs", de vraies pestes sous couvert d'autorité. Comment est-ce possible : une absence de bonté cachée sous un voile qui devrait en dégouliner ? Mais là n'est pas le propos. Revenons à ce livre : une pause, une prière, un instant de grâce.
  • ClaudeDlcr 07/06/2023
    Soeur Anne doit accueillir une nouvelle postulante au couvent. Bouleversée dans sa foi, elle ne sait pas comment réagir face à ses sentiments croissants pour Jeanne. Quelle relation va se nouer entre les deux femmes ? Que va t’elle devenir alors qu’elle ne sait plus qui elle est ? Un roman aéré, porté par la croyance en Dieu et le cheminement de la foi.
  • Pancrace 21/01/2023
    « La foi, c'est vingt-quatre heures de doute, moins une minute d'espérance. » Georges Bernanos. Est-ce cette minute qui a fait basculer Axelle pour engendrer soeur Anne ? Se regarder disparaitre et mourir au monde... « Je rentre au couvent dans une semaine », avait-elle articulé. Plus tard, elle s'efforcerait d'oublier l'hébétude de leur expression. « Je vous aime », avait-elle ajouté. » Par la clarté et la franchise du propos, il m'a été particulièrement aisé de me glisser dans la vie monastique de soeur Anne, de ressentir ses joies mais aussi ses craintes, d'en découvrir ses épreuves et ses doutes dévastateurs. « Le don de soi avait toujours été synonyme de sacrifice. Ce n'est pas un sacrifice dont vous devez vous enorgueillir. C'est une promesse. » Une renaissance... L'écriture est ardente, délicate et humble à la fois. A chaque strophe, je perçois l'accablement de soeur Anne, pratiquement une lutte quand les contraires s'épousent : félicité-anxiété, fougue-lassitude, sérénité-incertitude, délivrance-prison. « Peut-être que j'ai bien reçu l'appel de Dieu et que je n'ai plus la force d'y répondre... » Puis viens Jeanne la postulante. Soeur Anne aura la charge de l'accompagner. « Soeur Anne avait embrassé la vie religieuse en pleurant de joie, Jeanne, elle, avait souri. » Roman rendu magistral par cette rencontre qui, comme une évidence va tisser les liens d'une force quasiment mystique entre les deux religieuses. « Jeanne en est venue à la conclusion que la foi est, pour elle, un don. Pour d'autres, elle est ce que l'on espère... Elle soignerait celle qui espère. » Cette lecture est un ravissement malgré les tourments existentiels de soeur Anne, un premier roman au rendu saisissant de sincérité et d'authenticité. « Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité. » Friedrich Nietzsche. « La foi, c'est vingt-quatre heures de doute, moins une minute d'espérance. » Georges Bernanos. Est-ce cette minute qui a fait basculer Axelle pour engendrer soeur Anne ? Se regarder disparaitre et mourir au monde... « Je rentre au couvent dans une semaine », avait-elle articulé. Plus tard, elle s'efforcerait d'oublier l'hébétude de leur expression. « Je vous aime », avait-elle ajouté. » Par la clarté et la franchise du propos, il m'a été particulièrement aisé de me glisser dans la vie monastique de soeur Anne, de ressentir ses joies mais aussi ses craintes, d'en découvrir ses épreuves et ses doutes dévastateurs. « Le don de soi avait toujours été synonyme de sacrifice. Ce n'est pas un sacrifice dont vous devez vous enorgueillir. C'est une promesse. » Une renaissance... L'écriture est ardente, délicate et humble à la fois. A chaque strophe, je perçois l'accablement de soeur Anne, pratiquement une lutte quand les contraires s'épousent : félicité-anxiété, fougue-lassitude, sérénité-incertitude, délivrance-prison. « Peut-être que j'ai bien reçu l'appel de Dieu et que je n'ai plus la force d'y répondre... » Puis viens Jeanne la postulante. Soeur Anne aura la charge de l'accompagner. « Soeur Anne avait embrassé la vie religieuse en pleurant de joie, Jeanne, elle, avait souri....
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  • DrOdR 11/09/2022
    L’arrivée de Jeanne, jeune novice arrivant au couvent, mise sous le tutorat de sœur Anne. Sœur Anne a eu des périodes de doute sur sa foi, elle a déjà quitté le couvent auparavant. Entre les deux sœurs va naitre une complicité, une amitié très forte, une dépendance, probablement de l’amour. La jeune Jeanne est naïve, innocente. Anne comprend très vite ce sentiment qui grandit en elle. Cela la trouble et lui fait peur. Bien sûr, cela ne durera pas, mais la fin aurait pu être beaucoup plus tragique. J’ai été (plutôt agréablement) surpris de la conclusion du roman. Un style assez poétique, parfois de très belles phrases, parfois c’est un peu trop… Les lettres entre les deux sœurs sont aussi très belles (l’écrivain a gardé le même style entre les phases de narration et la correspondance des sœurs). Mais finalement, j’ai eu du mal à avancer, je ne saurais dire pourquoi, peut être peu captivé par l’histoire et ses enjeux…
  • billybop 28/05/2022
    Étrange lecture que celle-là qui nous plonge dans le quotidien d'un couvent, aux côtés de Soeur Anne qui traine ses doutes et ses questionnements, et va retrouver du sens dans la relation qu'elle noue avec une jeune postulante, Jeanne. Ce récit questionne la foi, l'attachement, et le lien entre amours humaines et foi en Dieu. Je l'ai lu avec distance et une forme d'interrogation, et bien que je n'aie pas été touchée, j'ai apprécié la délicatesse et la sensibilité de l'écriture.
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