San

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dedanso 26/11/2019

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Direction la Birmanie avec ce nouvel opus de la collection Les Chemins de l'école* : ma fille et moi ne sommes pas encore lassées ! Là encore, beaucoup de difficultés à surmonter dans la vie des écoliers, à commencer par le parcours qui sépare la petite San et ses camarades de leur école : 2 heures sont nécessaires avant de pouvoir débuter les cours ! L'autre difficulté, et non des moindres, est le coût que représentent les études pour les familles (tuniques, manuels et repas). Si l'école y est obligatoire de 5 à 9 ans, en réalité la moitié des enfants de Birmanie arrête bien avant. Ils sont souvent obligés d'aider leurs parents en travaillant, même ceux qui poursuivent leurs études. Ce qui fonctionne bien dans cette région, aussi surprenant que cela puisse nous paraître, c'est la vente de dessins d'enfants aux touristes. Tous les matins et tous les soirs, San et ses amis vendent donc leurs croquis dans les fameux temples de Bagan** qui sont devenus leur terrain de jeux. L'ouverture de la Birmanie au tourisme en 2012 a permis à certaines familles d'agriculteurs de "prospérer" (tout est relatif) dans le domaine de l'artisanat, moins difficile. Ce qui m'interpelle à chacune de nos lectures de la collection, c'est l'évidente joie de vivre qui accompagne ces enfants alors même qu'ils doivent surmonter de nombreuses difficultés. J'aime voir cette force de l'enfance et cette foi en l'avenir. Si seulement cet espoir pouvait ne pas être déçu... * La collection "Les Chemins de l'école" est tirée du film et de la série télé éponymes. ** https://fr.wikipedia.org/wiki/BaganDirection la Birmanie avec ce nouvel opus de la collection Les Chemins de l'école* : ma fille et moi ne sommes pas encore lassées ! Là encore, beaucoup de difficultés à surmonter dans la vie des écoliers, à commencer par le parcours qui sépare la petite San et ses camarades de leur école : 2 heures sont nécessaires avant de pouvoir débuter les cours ! L'autre difficulté, et non des moindres, est le coût que représentent les études pour les familles (tuniques, manuels et repas). Si l'école y est obligatoire de 5 à 9 ans, en réalité la moitié des enfants de Birmanie arrête bien avant. Ils sont souvent obligés d'aider leurs parents en travaillant, même ceux qui poursuivent leurs études. Ce qui fonctionne bien dans cette région, aussi surprenant que cela puisse nous paraître, c'est la vente de dessins d'enfants aux touristes. Tous les matins et tous les soirs, San et ses amis vendent donc leurs croquis dans les fameux temples de Bagan** qui sont devenus leur terrain de jeux. L'ouverture de la Birmanie au tourisme en 2012 a permis à certaines familles d'agriculteurs de "prospérer" (tout est relatif) dans le domaine de l'artisanat, moins difficile. Ce qui m'interpelle à chacune...

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