La librairie du Vendredi - Tome 1 Un printemps au goût de mochi : Le livre de Sawako Natori

Nouveau voyage au pays du soleil levant grâce à Babelio (opération masse critique) et aux éditions Le Bruit du Monde. Cette fois, un roman d'une autrice japonaise nouvellement traduite en France. Un premier livre au titre délicieux, "Un printemps au goût de mochi", premier tome d'une série au titre tout aussi exquis, "La Librairie du Vendredi". La lecture est à l'honneur ici. Logique puisque les différentes intrigues (un fil rouge + différentes histoires indépendantes pour chaque chapitre) tournent au tour d'une librairie et des livres. Un univers confortable pour un effet "feel-good" agréable. "Un printemps au goût de mochi" est d'ailleurs un roman typiquement japonais tant dans son ambiance posée que dans l'esprit et les comportements des différents personnages; des personnages auxquels on s'attache facilement.  Il en résulte une lecture cocooning au style soigné dans lequel transparait l'amour de l'autrice pour les livres. On ferme le livre (et la porte de la Librairie du Vendredi) avec le sourire.

Je ne suis pas une grande adepte de romans feel good (les rares que j’ai lu ne m’ont pas particulièrement enchantée), néanmoins j’apprécie les mangas feel good et c’est sans doute pour ça que ce roman m’a plu. Est-ce que ça vient de l’ambiance japonaise de manière générale ou du roman en particulier ? Je ne saurais le dire sans point de comparaison, mais j’ai aimé la façon dont les différents chapitres se focalisent sur un roman et effectuent des parallèles entre l’histoire du dit roman et l’état d’esprit du client auquel il est relié ainsi que la vie des employés de la Librairie du vendredi. "Un Printemps au goût de mochi" est divisé en 4 chapitres qui fonctionnent à mon sens comle des novella. On y retrouve les mêmes protagonistes et ils se suivent d’un point de vue chronologique, mais certains éléments de mise en scène se répètent, c’est pourquoi je ne pense pas qu’ils aient vocation à être lus d’une traite mais plutôt comme des épisodes d’une série (ou d’un anime). Les personnages sont attachants, les histoires touchantes, ma préférée étant celle du chapitre 4 qui se concentre sur Yasu, le propriétaire de la librairie aux allures de mafieux. Un roman tout doux qui parle de livres, de l’amour de la lecture, et qui donne le sourire.

A la gare de Nohara, il existe une librairie un peu particulière : un lieu où chaque visiteur semble trouver “le” livre qu’il lui faut. Fumiya, étudiant, en fait l’expérience et rencontre les trois libraires qui animent l’endroit : la rayonnante Makino, Waku, au franc parler ; et Sugawa le plus introverti . Entre un salon de thé et un sous-sol bien particulier, la librairie devient un cocon où les tracas s'estompent peu à peu ... Le rythme est contemplatif et l’intrigue très discrète : on est sur un roman d’atmosphère, de sensations, de ressentis... Ce livre est une porte d’entrée accessible à la veine feel-good japonaise, celle qui se savoure lentement avec du thé et des petits mochis. Le grand atout du roman réside dans son hommage aux librairies et à leurs lecteurs avec cette idée centrale qu'un livre arrive souvent au bon moment. Ce n’est pas le titre qui m’a le plus chamboulée cette année, mais j’en garde la douceur et la poésie du quotidien. Et parfois, c’est exactement ce qu’il faut : un "livre-doudou". Je reste curieuse de la suite. partenariat avec Gleeph et la maison d’édition Le bruit du monde

Férue de littérature japonaise et de son style/univers très particulier, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire Un printemps au goût de mochi, 1er roman d'une tétralogie écrite par Sawako Natori. On y découvre la Librairie du vendredi, située en plein milieu de la petite gare de Nohara. L'ambiance y est aussi douce et mystérieuse et les personnes qui y travaillent sont toutes aussi différentes qu'elles sont attachantes (J'ai une petite préférence pour Makino, la responsable de la librairie). Fermez les yeux, mettez-vous dans l'ambiance de la littérature japonaise et imaginez entrer dans une petite librairie où l'accueil est charmant et dans laquelle vous trouverez, en plus, un salon de thé ! Le rêve ! D'autant plus que la Librairie du vendredi n'est pas comme toutes les autres : vous y dénicherez, à coups sûrs, le livre qu'il vous faut ! Un printemps au goût de mochi n'est que douceur et poésie. Je recommande vivement la lecture de ce roman et remercie Gleeph App pour leur confiance ainsi que la Maison d'Editions Le Bruit du Monde que j'ai découvert avec plaisir.