Les Dames de guerre : Saïgon : Le livre de Laurent Guillaume

Avec Les Dames de guerre : Saïgon, Laurent Guillaume nous embarque au cœur de l’Indochine des années 50 dans un conflit souvent oublié mais décisif dans l’histoire. On suit Elizabeth Cole, partie en tant que reporter de guerre. Elle va se frayer un chemin dans un monde dominé par des hommes et des enjeux colossaux, tout en se lançant dans une mission périlleuse pour découvrir la vérité sur la mort de son confrère Robert Kovacs. Laurent Guillaume nous offre un récit immersif et réaliste. Son style percutant et détaillé nous plonge au cœur de l’action, des paysages et de la psychologie des personnages. La plume est précise et le rythme soutenu nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Ce premier tome captivant de la trilogie, que je vous recommande vivement, est un savant mélange de suspense, d’histoire et d’humanité. J’ai adoré et je vais poursuivre l’aventure avec Opium Lady. #128073; Si vous êtes intéressé : https://www.lisez.com/livres/les-dames-de-guerre-tome-1/9782264085559 #128279; Retrouvez ma chronique sur Ma Folie Livresque : https://www.mafolielivresque.com/post/les-dames-de-guerre-saïgon-de-laurent-guillaume

Une lecture très agréable que ce roman de Laurent Guillaume, un savant mélange d’espionnage, d’aventure, d’exotisme et d’Histoire avec une plongée dans cette période trouble qu’a été la guerre d’Indochine. Une intrigue prenante qui mélange habilement éléments historiques avérés et fiction, un peu de romance, de l’action, et un personnage principal, Elizabeth Cole, reporter de guerre qui ferait facilement une belle héroïne de film. Une vraie réussite, j’ai hâte de lire la suite.

Elizabeth Cole traverse Les Dames de guerre : Saïgon comme une silhouette tendue entre douleur intime et lucidité politique. Elle n’est pas seulement une photographe, mais une mémoire en marche : chaque cliché qu’elle prend est une tentative de retenir ce qui s’efface, de donner un sens à la mort d’un collègue, à l’absurdité d’une guerre déjà perdue. Ce qui la rend fascinante, c’est ce mélange de fragilité et de défi, cette façon d’affronter un univers d’hommes sans jamais renoncer à sa voix propre. Laurent Guillaume l’écrit dans une veine qui rappelle Graham Greene et Malraux : un monde de mensonges, d’idéalisme brisé, où Elizabeth refuse de se résigner. Elle se débat entre sa quête de vérité et son désir d’émancipation, comme si chaque pas dans Saïgon résonnait avec la grande littérature des héroïnes zoliennes, confrontées au rouleau compresseur de l’Histoire mais décidées à tenir debout.

Un plongée dans l'enfer de cette période de l'histoire que je ne connais pas vraiment. Élisabeth Cole se porte volontaire pour enquêter sur la mort du célèbre reporter de guerre Robert Kovacs.. J'ai adoré cette héroïne improbable, téméraire et souvent inconsciente . L'histoire est complexe mais l'auteur nous emmène adroitement tout au long de ce récit. Un vrai roman d'aventure et d'histoire. J'ai hâte de lire la suite. Un très bon moment de lecture.