Tout ce qui meurt : Le livre de John Connolly
Charlie Parker, dit " Bird ", a de bonnes raisons de lui vouer une haine féroce : le monstre a assassiné sa femme et sa fille dans des conditions atroces. Après avoir démissionné de la police, Bird a pris une licence de détective privé, ce qui lui permet de suivre le Voyageur à la trace, d'une petite bourgade de Virginie jusqu'à La Nouvelle-Orléans, ensanglantée par une guerre des gangs particulièrement cruelle. Mais c'est dans le décor fantomatique des bayous de Louisiane qu'aura lieu l'affrontement décisif, reflet de celui qui oppose depuis toujours le Bien et le Mal.
De (auteur) : John Connolly
Traduit par : Philippe Hupp, Thierry Arson
Avis Babelio
Leasev
• Il y a 1 mois
Je suis entre deux, pour moi trop de détails inutiles, trop de longueurs qui cassent le rythme, pourtant l'histoire est bien ficelée, il y a une bonne intrigue et les personnages, notamment Parker, sont très intéressants. Cependant je ne pense pas que je lirai les autres, trop long et ennuyeux. Dommage.
shadowthrone
• Il y a 6 mois
Dans la danse macabre qu'orchestre John Connolly avec Tout ce qui meurt, on ne saurait chercher de réconfort. Premier opus de la série Charlie Parker, ce roman n'est pas une simple enquête, mais une descente aux enfers où le cynisme suinte à chaque page, l'ironie comme seul radeau flottant sur un océan de noirceur. Connolly nous épargne les faux-semblants d'une justice triomphante ou d'une rédemption facile ; son univers est celui du deuil impossible, de la culpabilité rongeuse et d'une humanité dont la laideur se révèle avec une précision quasi chirurgicale. Charlie Parker, ex-flic dévasté par l'assassinat de sa femme et de sa fille, est l'antithèse du héros solaire. Sa quête du "Voyageur", tueur insaisissable et poète du macabre, est moins une croisade pour la justice qu'une errance vengeresse, une façon de donner une forme à sa propre désintégration. L'écriture de Connolly, élégante et affûtée, ne se complaît pas dans le sordide gratuit mais l'utilise comme une toile de fond pour explorer les abîmes de l'âme humaine. C'est là que réside sa force littéraire : dans cette capacité à peindre le grotesque et la désolation avec une plume qui, par moments, se teinte d'un humour noir, presque désespéré, comme un rictus face à l'absurdité du mal. L'ironie de Connolly est subtile, nichée dans le décalage entre l'horreur des situations et la froideur clinique des descriptions, ou encore dans les dialogues de personnages secondaires, notamment le duo improbable formé par Louis et Angel, qui apportent de fugaces éclairs de légèreté grinçante au cœur des ténèbres. Ces touches d'humour ne sont pas des bouées de sauvetage pour le lecteur, mais plutôt des rappels cruels que même au fond du gouffre, une certaine forme de farce humaine persiste. Tout ce qui meurt n'est donc pas à mettre entre toutes les mains. Il faut avoir le cœur bien accroché et l'esprit enclin à apprécier une vision du monde où l'espoir est une denrée rare et où la seule vérité qui vaille est celle, implacable, de la perte. Connolly ne cherche pas à plaire, mais à sonder, avec une ironie mordante et un style indéniable, les recoins les plus sombres de notre condition. Une œuvre littéraire impitoyable, d'un cynisme aussi affûté que le scalpel d'un légiste contemplant les vestiges de ce qui fut.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
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- EAN
- 9782258055230
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- Collection ou Série
- Sang d'Encre
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 564
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- Dimensions
- 226 x 141 mm
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19,80 € Grand format 564 pages