Premier roman signé Paul Auer, Les Amants de Jésus s’aventure sur le terrain – peu exploré encore – de l’ordre des jésuites et de ses zones d’ombre. Un jeune homme pris tout entier par la foi y confie ses doutes et solitudes à une époque où le Sida fait rage. Sans oublier d’être drôle, le livre flirte avec les contradictions de son héros et évite joliment l’écueil du pamphlet anti-religieux. Paul Auer revient pour nous sur les temps forts de l’écriture.