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1520
Date de parution : 19/03/2020
Éditeurs :
Perrin

1520

Date de parution : 19/03/2020
Il y a cinq siècles, le Moyen Age passait à la Modernité.
La plupart des dates clés sont le témoin d’événements fondateurs : 476 marque la fin de l’empire romain d’Occident, 1453 la chute de Constantinople. Dans ce paysage, 1520 est l’exception qui... La plupart des dates clés sont le témoin d’événements fondateurs : 476 marque la fin de l’empire romain d’Occident, 1453 la chute de Constantinople. Dans ce paysage, 1520 est l’exception qui confirme la règle. Année en suspens, elle se caractérise non par un événement majeur mais par une multiplication de faits... La plupart des dates clés sont le témoin d’événements fondateurs : 476 marque la fin de l’empire romain d’Occident, 1453 la chute de Constantinople. Dans ce paysage, 1520 est l’exception qui confirme la règle. Année en suspens, elle se caractérise non par un événement majeur mais par une multiplication de faits qui font basculer le Moyen Âge dans la modernité.
En 1520, les rivalités européennes s’exacerbent. Deux jeunes souverains, Charles Quint et François Ier, rêvent d’empire universel. L’Europe se fragmente, dans la magnificence du camp du Drap d’Or, alors qu’un ennemi pressant se réveille à l’Est, avec l’avènement de Soliman le Magnifique. À ces tensions s’ajoute une dynamique d’expansion : suivant l’Espagne, la France et l’Angleterre se lancent dans la conquête de nouveaux territoires tandis que le Portugal étend sa domination du Brésil à la Chine.
1520 est aussi l’année des grandes découvertes, avec Magellan, et d’une profonde mutation de la connaissance du monde. Celle-ci encourage la critique d’une société en proie au doute et aux rêves d’âge d’or, au milieu de laquelle Luther apparaît comme une force de dissolution du monde chrétien.
Guillaume Frantzwa brosse avec talent les soubresauts de cette époque qui préfigure l’émergence d’un nouvel ordre mondial : celui de l’Europe moderne.
 
Archiviste paléographe et docteur en histoire de l’art à l’université Paris-I, Guillaume Frantzwa est conservateur du patrimoine au Centre des Archives diplomatiques.
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EAN : 9782262085414
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262085414
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • pencrannais 20/07/2021
    En général, on apprend que la fin du Moyen-Âge c'est 1492 (découverte de l'Amérique) ou 1453 (chute de Constantinople). Ici, Guillaume Frantzwa nous explique que ces dates, si importantes soient-elles marquent certes des ruptures, des événements symboliques de l'histoire, mais 1520, pour l'histoire générale de l'Europe est une date, non pas plus importante mais révélatrice. Pas de rupture en 1520, juste la fin d'une époque qui disparaît lentement mais qui fait mieux que résister et l'apparition de nouveaux modes de vie, de nouvelles formes d'art, de nouvelles relations politiques et géopolitiques. Ces nouveautés sont apparues plusieurs décennies ou plusieurs siècles plus tôt, mais en 1520, elles commencent à prendre le dessus. La Renaissance dans les arts, les Etats modernes, l'absolutisme monarchique, la première mondialisation, la contestation religieuse, les progrès de la science (vs le conservatisme religieux)... En quatre parties dynamiques, Guillaume Frantzwa nous brosse le portrait de l'Europe en 1520 dans le domaine politique, commercial (et colonial), artistique et religieux. Il s'attarde un peu plus sur la France, l'Italie, l'Espagne, le Saint-Empire, l'Angleterre, évidemment, mais, et c'est un peu la nouveauté du livre, il n'oublie pas l'Europe de l'Est, de la Hongrie à la Russie. Bref, un livre court, vous en avez pour 200 pages et 2 à 3 heures de lectures ; un livre dynamique et plutôt bien écrit. Je recommande.En général, on apprend que la fin du Moyen-Âge c'est 1492 (découverte de l'Amérique) ou 1453 (chute de Constantinople). Ici, Guillaume Frantzwa nous explique que ces dates, si importantes soient-elles marquent certes des ruptures, des événements symboliques de l'histoire, mais 1520, pour l'histoire générale de l'Europe est une date, non pas plus importante mais révélatrice. Pas de rupture en 1520, juste la fin d'une époque qui disparaît lentement mais qui fait mieux que résister et l'apparition de nouveaux modes de vie, de nouvelles formes d'art, de nouvelles relations politiques et géopolitiques. Ces nouveautés sont apparues plusieurs décennies ou plusieurs siècles plus tôt, mais en 1520, elles commencent à prendre le dessus. La Renaissance dans les arts, les Etats modernes, l'absolutisme monarchique, la première mondialisation, la contestation religieuse, les progrès de la science (vs le conservatisme religieux)... En quatre parties dynamiques, Guillaume Frantzwa nous brosse le portrait de l'Europe en 1520 dans le domaine politique, commercial (et colonial), artistique et religieux. Il s'attarde un peu plus sur la France, l'Italie, l'Espagne, le Saint-Empire, l'Angleterre, évidemment, mais, et c'est un peu la nouveauté du livre, il n'oublie pas l'Europe de l'Est, de la Hongrie à la Russie. Bref, un livre court, vous en avez...
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  • Audrey56 25/08/2020
    Shareimprimer HISTOIRE - Assez régulièrement, le débat de la date de fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance revient sur le devant de la scène. L’homme aime à cadrer toutes choses. Il est cependant évident qu’aucune transition ne s’est réalisée du jour au lendemain. Si la date que nous retenons en France est 1515, c’est qu’elle correspond à une victoire – pas si glorieuse d’ailleurs – celle de Marignan. Dans 1520 – Au seuil d’un nouveau monde, Guillaume Frantzwa, archiviste paléographe et docteur en histoire de l’art à Paris I, en propose une autre, beaucoup plus inattendue. 1520 n’est pas une année clé de l’histoire. Pas ou peu de guerres, pas de grands traités signés, elle ne correspond à rien de bien précis. Et pourtant, d’après Guillaume Frantzwa, il s’agit d’une date charnière extrêmement importante. Pourquoi ? La suite sur www.actualitte.com
  • Frederic524 30/06/2020
    « 1520, Au seuil d'un monde nouveau » est publié aux Éditions Perrin et il est signé Guillaume Frantzwa. Ce dernier est Archiviste paléographe et docteur en histoire de l'art à l'université Paris-I et il est également conservateur du patrimoine au Centre des Archives diplomatiques. Il en faut du souffle, du talent, de la maîtrise pour nous emporter, nous faire réfléchir, nous guider et nous apprendre autant d'éléments en près de 200 pages sur les bouleversements de cette époque annonciatrice d'un monde nouveau. L'ensemble est concis, articulé en quatre parties, étayé, argumenté avec brio. L'écriture est enlevée et prodigue les effets bénéfiques d'une fraîcheur de l'esprit, d'un bain de jouvence intellectuel, de l'analyse, mélange de rigueur historique et d'apports nouveaux, d'inscription dans la continuité (il cite dans son introduction Jacques le Goff et son long Moyen-Âge) et de rupture avec le choix de cette date 1520. Car écrit-il « Après 1520, tout s'emballe, signe qu'une date peut porter un sens sans accueillir d'événement éclatant ». La datation de la fin du Moyen-Âge et du début de l'ère moderne est un vieux débat qui divisent les historiens depuis longtemps. Guillaume Frantzwa, dans la première partie de sa réflexion « Très-Chrétien contre Imperator, un jeu à deux ? » nous parle de ce nouvel équilibre qui se met en place pour toute la durée de l'époque moderne. La ronde des couronnes en 1520 est celle d'une nouvelle génération de souverains qui tous rêvent de grandeur. le roi de France, François Ier et Charles Quint, dont le couronnement impérial eu lieu à Aix-La-Chapelle le 23 Octobre 1520. Ceux sont les deux principaux prétendants à l'héritage impérial. Ils fourbissent leurs armes avant l'affrontement. L'auteur évoque aussi l'épisode du camp du drap d'Or, fastueuse rencontre entre Henri VIII, roi d'Angleterre et François Ier. L'Europe se morcelle. Mais, il raconte également qu'une autre puissance se lève à l'est, car 1520 est aussi l'année de l'accession au trône de Soliman le Magnifique, sultan de l'Empire Ottoman et troisième prétendant à l'Empire universel qui s'alliera d'ailleurs avec la France. L'Histoire fait place aux affrontements entre monarchies absolues. Dans la seconde partie, « La course à l'expansion », l'auteur souligne la dynamique d'expansion hors du territoire de la chrétienté. Il y a tout d'abord l'Espagne vers les Amériques et le Portugal vers l'Asie notamment la Chine et l'Amérique latine, au Brésil. A leur suite, la France et l'Angleterre s'élancent aussi dans cette course à la conquête de nouveaux territoires. 1520 est l'année des grandes découvertes, avec Magellan, et d'une profonde mutation de la connaissance du monde. La troisième partie, « Art moderne contre art antique » est tout aussi riche et l'on y ressent toute la passion du Guillaume Frantzwa docteur en histoire de l'art. L'Europe est à un tournant de sa réflexion esthétique et scientifique. Mais c'est surtout la quatrième partie, « Chrétienté contre Europe » qui m'a impressionnée durablement. La rupture entre le parti catholique et le parti protestant de Luther et la fin de l'unité du monde chrétien sont abordés avec une grande finesse dans l'analyse des faits, de leurs conséquences à moyen ou très long terme. La conclusion est un modèle du genre. Vous l'aurez compris en me lisant, j'ai été très impressionné par la richesse de la réflexion menée par l'historien Guillaume Frantzwa. C'est assurément un grand livre d'histoire qui mérite de rejoindre votre bibliothèque ! A découvrir absolument.« 1520, Au seuil d'un monde nouveau » est publié aux Éditions Perrin et il est signé Guillaume Frantzwa. Ce dernier est Archiviste paléographe et docteur en histoire de l'art à l'université Paris-I et il est également conservateur du patrimoine au Centre des Archives diplomatiques. Il en faut du souffle, du talent, de la maîtrise pour nous emporter, nous faire réfléchir, nous guider et nous apprendre autant d'éléments en près de 200 pages sur les bouleversements de cette époque annonciatrice d'un monde nouveau. L'ensemble est concis, articulé en quatre parties, étayé, argumenté avec brio. L'écriture est enlevée et prodigue les effets bénéfiques d'une fraîcheur de l'esprit, d'un bain de jouvence intellectuel, de l'analyse, mélange de rigueur historique et d'apports nouveaux, d'inscription dans la continuité (il cite dans son introduction Jacques le Goff et son long Moyen-Âge) et de rupture avec le choix de cette date 1520. Car écrit-il « Après 1520, tout s'emballe, signe qu'une date peut porter un sens sans accueillir d'événement éclatant ». La datation de la fin du Moyen-Âge et du début de l'ère moderne est un vieux débat qui divisent les historiens depuis longtemps. Guillaume Frantzwa, dans la première partie de sa réflexion « Très-Chrétien contre...
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