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Bonjour, Jeeves
Josette Raoul-Duval (traduit par)
Date de parution : 21/03/2019
Éditeurs :
12-21

Bonjour, Jeeves

Josette Raoul-Duval (traduit par)
Date de parution : 21/03/2019

« Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu. » Gageons que la France...

« Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu. » Gageons que la France va redécouvrir avec enthousiasme ce monde éternel rempli de filles énergiques, d'oncles dociles, de tantes redoutables, de pairs excentriques et...

« Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu. » Gageons que la France va redécouvrir avec enthousiasme ce monde éternel rempli de filles énergiques, d'oncles dociles, de tantes redoutables, de pairs excentriques et de baronnets transis que domine la figure inoubliable de Jeeves, le butler irremplaçable, le gentleman des gentlemen, à la puissance cérébrale sans limites... et aux cocktails infaillibles contre les chagrins d'amour et les gueules de bois. Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975) est l'auteur de 90 livres, d'un millier d'articles, de 19 pièces de théâtre, et des chansons de 33 comédies musicales de Jérôme Kern, Cole Porter, Ira Gershwin...

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EAN : 9782823823691
Code sériel : 1498
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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Code sériel : 1498
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LitteLoutre 26/09/2023
    Cela fait longtemps que je vois cette série passer et repasser dans ma veille à la recherche de lectures parfumées à l'humour anglais. J'ai attrapé ce tome un peu au hasard. Je n'ai pas été déçue du voyage: l'écriture est drôle, impertinente et on se délecte des mésaventures très aristocratiques de Bertram Wooster. Bête à manger du foin, mélodramatique comme seuls les riches et privilégiés peuvent l'être, il est le narrateur dont on adore se moquer. Comme Jeeves, son discret domestique, on le regarde se débattre comme une poule sans tête, et c'est terriblement distrayant. Un très bon moment de lecture. Je note l'auteur comme une valeur sûre: 70 romans, il y a de quoi faire !
  • Champdefaye 26/10/2022
    "Je sortis une main de dessous les draps et sonnai Jeeves - Bonjour, Jeeves. - Bonjour, Monsieur. Je m'étonnai. - Est-ce le matin ? - Oui, Monsieur. - En êtes-vous sûr ? Il me semble qu'il fait bien sombre dehors. - Il y a du brouillard, Monsieur. Si Monsieur se rappelle, nous sommes maintenant en automne, saison des brumes et des maturations succulentes. - Saison des quoi ? - Des brumes et des maturations succulentes, Monsieur. - Hein ? Ah ! Oui, oui, je vois. Eh bien ! Quoi qu'il en soit, préparez-moi un de vos cocktails reconstituants, voulez-vous ? - J'en ai un tout prêt au réfrigérateur, Monsieur. Il s'éclipsa et je me redressai dans mon lit avec l'impression que j'allais mourir dans cinq minutes, impression désagréable, mais que l'on éprouve quelquefois. J'avais donné la veille un petit diner de célibataires au Drones en l'honneur de Gussie Fink-Nottle......" Ces quelques lignes sont les premières d’un roman de P.G.Wodehouse, paru en 1938. Le titre original et extrêmement britannique en était « The Code of the Woosters », et le traducteur en a fait « Bonjour, Jeeves », ce qui n'engage à rien, mais présente l'avantage de marquer son appartenance à une longue série d'aventures de Bertie et Jeeves. Dans la littérature anglaise, Bertram (Bertie) Wooster et Jeeves sont aussi connus que Lady Macbeth, Sherlock Holmes et Father Brown. Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975) a créé et fait vivre pendant plus de cinquante ans ce jeune gentleman gentiment stupide, totalement oisif et plein de bonne volonté maladroite (c’est Bertie) et son valet de chambre, dévoué, génial, cultivé et discrètement sarcastique (c’est Jeeves). Et voici ce qui se passe en général : entre deux diners à son club des Drones, Bertie se met dans une situation extrêmement délicate, à moins que ce ne soit l'un de ses vagues cousins ou camarade de collège, le plus souvent du même niveau d’intelligence que Bertram ou pire. Les dites situations délicates concernent en général des dettes de jeu, des troubles à l’ordre public londonien ou des amourettes inopportunes, toutes choses qu’il convient de régler sans que le scandale éclate ou que les oncles ou tantes à héritage en soient avertis. Le jeune gentleman tente tout d’abord de traiter la situation par lui-même, mais, ce faisant, il n’arrive qu’à la compliquer encore davantage. A contrecœur, il demande alors à Jeeves de prendre les choses en main, ce que fait Jeeves, de façon brillante, compliquée et efficace. C’est du vaudeville, mais à l’anglaise. En effet, tout se passe dans les Clubs londoniens, les châteaux du Westchester ou du Surrey, les roadsters décapotés, les interminables et impeccables pelouses. On joue au croquet ou au whist. On se croirait à Downton Abbey ou dans un roman d’Evelyn Waugh. Les héros font partie de la gentry et n’ont pas d’autre souci que leurs dettes de jeu, leurs gueules de bois, et l'ouverture de la saison des courses à Ascott. Ils portent les jolis noms de Hildebrand "Tuppy" Glossop, Augustus "Gussie" Fink-Nottle, Oofy Prosser, Marmaduke "Chuffy" Chuffnel, Claude "Catsmeat" Potter-Pirbright ou Cyril "Barmy" Fotheringay-Phipps. Leurs aventures sont ineptes, leurs intelligences limitées, leur culture évaporée. Mais ils sont toujours plein d’invention et se donnent beaucoup de mal pour monter des stratagèmes qui les feront s’enfoncer davantage dans les sables mouvants de leur bêtise. Ceci jusqu'à ce que Jeeves invente un stratagème encore plus sophistiqué qui sortira son jeune maitre et ses amis ou cousins de l’embarras. Le tout est raconté dans une langue très riche, pas toujours bien traduite, mais guidée par ce qui fait pour moi le charme principal de la littérature comique anglaise : l’understatement.(1) (1)Désolé, je trouve que les mots euphémisme ou litote ne définissent pas assez fidèlement cet art anglais qui consiste à parler par exemple de « quelques énergumènes agités » quand on a affaire à une foule déchainée. Je développerai davantage cette notion un de ces jours. "Je sortis une main de dessous les draps et sonnai Jeeves - Bonjour, Jeeves. - Bonjour, Monsieur. Je m'étonnai. - Est-ce le matin ? - Oui, Monsieur. - En êtes-vous sûr ? Il me semble qu'il fait bien sombre dehors. - Il y a du brouillard, Monsieur. Si Monsieur se rappelle, nous sommes maintenant en automne, saison des brumes et des maturations succulentes. - Saison des quoi ? - Des brumes et des maturations succulentes, Monsieur. - Hein ? Ah ! Oui, oui, je vois. Eh bien ! Quoi qu'il en soit, préparez-moi un de vos cocktails reconstituants, voulez-vous ? - J'en ai un tout prêt au réfrigérateur, Monsieur. Il s'éclipsa et je me redressai dans mon lit avec l'impression que j'allais mourir dans cinq minutes, impression désagréable, mais que l'on éprouve quelquefois. J'avais donné la veille un petit diner de célibataires au Drones en l'honneur de Gussie Fink-Nottle......" Ces quelques lignes sont les premières d’un roman de P.G.Wodehouse, paru en 1938. Le titre original et extrêmement britannique en était « The Code of the Woosters », et le traducteur en a fait « Bonjour, Jeeves », ce qui n'engage à rien, mais présente l'avantage de marquer son appartenance à une longue série d'aventures de Bertie et Jeeves. Dans...
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  • lebelier 01/10/2021
    Décidément Bertie Wooster a l’art de se trouver dans des situations inextricables. Heureusement que son fidèle « butler » (majordome) Jeeves, doté d’un cerveau hors-normes l’accompagne et finit par tout régler au gré de l’improvisation. Car Bertie se doit de respecter ce fameux « code des Woosters » (d’où le titre original – je m’étonne toujours des traductions des titres des « Jeeves .» ) qui est de ne jamais laisser tomber un copain dans le besoin. Ainsi va-t-il aider les amours de son meilleur ami, Gussie Fink-Nottle avec sa dulcinée, Madeline Watkyn-Bassett (Wodehouse a toujours un choix extraordinaire dans le nom de ses personnages jusqu’à ce fameux « vicaire » nommé Harold Pinker !) dont le père n’est autre que le juge qui a jadis condamné Bertie d’une amende de cinq livres pour le vol d’un casque de gendarme. Mais c’est aussi sans compter sur sa tante Dahlia ,qui, afin que son mari collectionneur lui bâille des fonds destinés à engager une chroniqueuse dans son journal mondain, charge le pauvre Bertie de voler un pot à crème hideux au juge pour ledit mari, collectionneur tout aussi fou. A cela s’ajoute, chez Watkyn-Bassett, la présence d’une espèce de garde du corps surdimensionné et à l’ambition dictatoriale qui terrorise Bertie et Gussie car l’homme est épris de Madeline. Et puis il y a cette Steffy , nièce du juge qui voudrait épouser ce fameux « vicaire » (probablement « vicar » en anglais qu désigne le curé chargé d’une paroisse, un pasteur anglican, donc…) et qui s’oppose au gendarme du village… Tout retombe sur Bertie qui a le dos large et qui, à chaque fois qu’il croit qu’une affaire est définitivement en bonne voie, ses chers « ami s» se chargent de la faire rebondir à son grand dam. Il est toujours rafraîchissant de revenir à Wodehouse et son humour anglais décalé. Car il y a bien sûr tout ce « nonsense » cher à Albion dans son œuvre mais en filigrane, un hymne à l’intelligence et l’amitié et un rabaissement grotesque de l’autorité et de la dictature des lois et des hommes. Ce qui fait la force de l’intrigue est que Bertie est sans cesse tiraillé entre deux choix impossibles, seul Jeeves parvient à louvoyer avec son flegme incomparable. Quant aux tenants et aboutissants qui créent le drame, on retiendra que les petites choses entraînent les grandes et qu’un pot à crème peut être à l’origine de bien des vicissitudes, c’est l’aile du papillon quoi. Je dis : « C’est en effet très fâcheux, Monsieur… ». J’adore toutes les phrases de Jeeves l’imperturbable! Un ouvrage qui vaut tous les anti-dépresseurs. Décidément Bertie Wooster a l’art de se trouver dans des situations inextricables. Heureusement que son fidèle « butler » (majordome) Jeeves, doté d’un cerveau hors-normes l’accompagne et finit par tout régler au gré de l’improvisation. Car Bertie se doit de respecter ce fameux « code des Woosters » (d’où le titre original – je m’étonne toujours des traductions des titres des « Jeeves .» ) qui est de ne jamais laisser tomber un copain dans le besoin. Ainsi va-t-il aider les amours de son meilleur ami, Gussie Fink-Nottle avec sa dulcinée, Madeline Watkyn-Bassett (Wodehouse a toujours un choix extraordinaire dans le nom de ses personnages jusqu’à ce fameux « vicaire » nommé Harold Pinker !) dont le père n’est autre que le juge qui a jadis condamné Bertie d’une amende de cinq livres pour le vol d’un casque de gendarme. Mais c’est aussi sans compter sur sa tante Dahlia ,qui, afin que son mari collectionneur lui bâille des fonds destinés à engager une chroniqueuse dans son journal mondain, charge le pauvre Bertie de voler un pot à crème hideux au juge pour ledit mari, collectionneur tout aussi fou. A cela s’ajoute,...
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  • Fabervox 05/04/2020
    Bien gai tout ça et très fine allemand bouclé la chute Très bon et recommandé pour la détente des zygomatiques à relaxer. Et de la jugeote.
  • Labullederealita 29/05/2019
    Je me suis régalée... P.G.Wodehouse a réellement un don pour le loufoque et les situations rocambolesques. J'ai pris un grand plaisir à renouer avec Jeeves et Bertram et leurs divers comparses. Quel plaisir de retrouver la mauvaise foi de Bertram et l'intelligence de Jeeves, la pugnacité de tante Dahlia... Les personnages secondaires sont géniaux et rythment le récit de leurs nombreuses boulettes, de leurs histoires hilarantes. Les femmes de ce roman sont bien sûr détestables comme elles le sont souvent aux yeux de Bertram. Il faut dire qu'il a le don pour bien s'entourer et choisir ses amis. C'est souvent ces derniers qui le mettent dans le pétrin. Dans ce tome, Bertram se retrouve à devoir voler un pot à crème pour que le talentueux cuisinier de Tante Dahlia, Anatole ne quitte pas sa demeure. Mais ce fameux pot à crème se retrouve avoir été acheté par un juge qui le connaît très bien, en effet, ce dernier l'a jugé pour vol d'un casque de policier. Autant vous dire que cette histoire s'annonce problématique. Entre tentatives de vol, réconciliation de couples, approbation parentales, Bertram et Jeeves y perdent la tête. Et qu'est-ce que c'est drôle, dès qu'une situation se débloque et qu'une échappatoire apparaît, un nouveau problème se pose. C'est un vrai délice ! J'ai hâte de lire un autre tome de Wodehouse.Je me suis régalée... P.G.Wodehouse a réellement un don pour le loufoque et les situations rocambolesques. J'ai pris un grand plaisir à renouer avec Jeeves et Bertram et leurs divers comparses. Quel plaisir de retrouver la mauvaise foi de Bertram et l'intelligence de Jeeves, la pugnacité de tante Dahlia... Les personnages secondaires sont géniaux et rythment le récit de leurs nombreuses boulettes, de leurs histoires hilarantes. Les femmes de ce roman sont bien sûr détestables comme elles le sont souvent aux yeux de Bertram. Il faut dire qu'il a le don pour bien s'entourer et choisir ses amis. C'est souvent ces derniers qui le mettent dans le pétrin. Dans ce tome, Bertram se retrouve à devoir voler un pot à crème pour que le talentueux cuisinier de Tante Dahlia, Anatole ne quitte pas sa demeure. Mais ce fameux pot à crème se retrouve avoir été acheté par un juge qui le connaît très bien, en effet, ce dernier l'a jugé pour vol d'un casque de policier. Autant vous dire que cette histoire s'annonce problématique. Entre tentatives de vol, réconciliation de couples, approbation parentales, Bertram et Jeeves y perdent la tête. Et qu'est-ce que c'est drôle, dès qu'une situation se débloque et qu'une échappatoire...
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