Lisez! icon: Search engine
Britannicus
Emmanuel Martin (préface de)
Date de parution : 02/05/2019
Éditeurs :
12-21

Britannicus

Emmanuel Martin (préface de)
Date de parution : 02/05/2019
Racine, le « tendre Racine », a-t-il ou non empoisonné la « Du Parc », sa maîtresse ? Longtemps soupçonné de ce crime, avec un rare cynisme, il défie la... Racine, le « tendre Racine », a-t-il ou non empoisonné la « Du Parc », sa maîtresse ? Longtemps soupçonné de ce crime, avec un rare cynisme, il défie la rumeur et met en scène, dans Britannicus, l’empereur du poison : Néron.
Dans la période la plus violente de l’histoire romaine,...
Racine, le « tendre Racine », a-t-il ou non empoisonné la « Du Parc », sa maîtresse ? Longtemps soupçonné de ce crime, avec un rare cynisme, il défie la rumeur et met en scène, dans Britannicus, l’empereur du poison : Néron.
Dans la période la plus violente de l’histoire romaine, le fils d’Agrippine n’est encore qu’un monstre naissant, jeune, infiniment beau, paré de toutes les grâces et de tous les crimes qu’il rêve d’accomplir. Un adolescent en qui s’annoncent un sadique et un artiste de la cruauté. Le drame commence avec sa révolte contre sa mère, ses conseillers, sa propre conscience.
C’est en lui-même que Racine trouve l’image de Néron, ce doux Racine qui, selon le mot de Nietzsche, était aussi un fauve.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782823872682
Code sériel : 6126
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823872682
Code sériel : 6126
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lalyM 11/04/2023
    Tragédie en 5 actes Encore une fois, je suis sous le charme de la langue de Racine ... Deux frères (plutôt demi-frères) s'affrontent pour l'amour de Junie ... Mais cet affrontement là n'est pas un duel au combat mais un duel familial, politique et intime guidé par des personnages secondaires (surtout un : Narcisse) qui influencent les décisions de Néron ! Excellent moment de lecture et surtout de Théâtre !
  • Zehisus 01/04/2023
    Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui
  • kinragirls 05/12/2022
    J'ai lu et étudié cette tragédie en classe durant la première période, jusqu'au vacances de la Toussaint. Voici mon avis personnel sur ma fiche de lecture : Je n'ai pas tellement apprécié la lecture de cette tragédie de Racine. Les personnages n'agissent que pour leur compte mais pour cela, ils doivent manipuler les autres, leur mentir, les forcer à faire des choses qu'ils ne veulent pas faire. [masquer]Agrippine s'est servie de son défunt mari pour faire monter, son fils sur le trône et pouvoir diriger à travers lui. Narcisse ment a Britannicus pour lui faire croire qu'il est de son côté alors qu'il est du côté de Néron. Néron enlève Junie, la force à l'épouser et complote avec Narcisse pour tuer l'amant de la jeune fille. Les seules personnes saines d'esprit perdent tout à la fin à cause de l'empereur qui est un monstre. Britannicus meurent et Junie le perd pour toujours et est forcée d'aller s'enfermer dans le Temple des Vestales.[/masquer]
  • Lamifranz 29/08/2022
    Encore un souvenir scolaire : pour « Britannicus » que nous apprenions en … (je ne me rappelle plus l’année mais c’était il y a longtemps) le prof avait amené un enregistrement de la Comédie-Française, dans les années 60, (mise en scène de Michel Vitold avec Robert Hirsch (Néron), Annie Ducaux (Agrippine), Michel Bernardy (Britannicus), Danièle Ajoret (Junie), François Chaumette (Narcisse), René Arrieu (Burrhus) et Denise Gence (Albine), le top du top du best du nec plus ultra). Littérairement parlant, l’interprétation théâtrale pose un problème paradoxal : est-ce qu’en « servant » un texte on ne le « trahit » pas ? Les intentions de l’auteur sont « interprétées » par le traducteur (pour les pièces d’origine étrangères), par le metteur en scène qui a « sa » vision de l’œuvre, et par les acteurs qui ont une idée particulière de leur personnage, et qui s’y investissent personnellement. Discussion purement théorique : il faut juste penser qu’on ne vient pas voir « Britannicus » de Racine, mais « Britannicus de Racine interprété par la troupe de la Comédie-Française » Pour le « Britannicus » de Racine, lisez-le dans le texte. Et puis allez au théâtre. Vous doublerez le plaisir. Surtout que... Encore un souvenir scolaire : pour « Britannicus » que nous apprenions en … (je ne me rappelle plus l’année mais c’était il y a longtemps) le prof avait amené un enregistrement de la Comédie-Française, dans les années 60, (mise en scène de Michel Vitold avec Robert Hirsch (Néron), Annie Ducaux (Agrippine), Michel Bernardy (Britannicus), Danièle Ajoret (Junie), François Chaumette (Narcisse), René Arrieu (Burrhus) et Denise Gence (Albine), le top du top du best du nec plus ultra). Littérairement parlant, l’interprétation théâtrale pose un problème paradoxal : est-ce qu’en « servant » un texte on ne le « trahit » pas ? Les intentions de l’auteur sont « interprétées » par le traducteur (pour les pièces d’origine étrangères), par le metteur en scène qui a « sa » vision de l’œuvre, et par les acteurs qui ont une idée particulière de leur personnage, et qui s’y investissent personnellement. Discussion purement théorique : il faut juste penser qu’on ne vient pas voir « Britannicus » de Racine, mais « Britannicus de Racine interprété par la troupe de la Comédie-Française » Pour le « Britannicus » de Racine, lisez-le dans le texte. Et puis allez au théâtre. Vous doublerez le plaisir. Surtout que le « Britannicus » de Racine n’est pas une pièce anodine. Il est vrai que l’auteur, en appelant sa pièce « Britannicus » ou bien nous fait un clin d’œil, ou bien se plante lamentablement, car, reconnaissons-le, Bribri et Juju (Britannicus et Junie) sont bien sympathiques, mais ils ne font pas le poids face aux deux poids lourds Néron et Agrippine. Ces deux-là sont les véritables personnages du drame : deux monstres : un bien en place, Agrippine ; un en train de faire une ascension fulgurante, Néron. Et ne nous leurrons pas : le sujet de la pièce n’est pas si Néron va évincer Britannicus, on sait dès le début qu’il va le faire, il lui a déjà piqué sa nana. En plus, politiquement, il a tout à gagner à se débarrasser du jeune homme. Le seul obstacle c’est sa mère. Celle-ci n’a rien à faire des deux jeunots, mais elle s’aperçoit que son influence sur son fils diminue d’acte en acte, de scène en scène et de presque de vers en vers. La mère et le fils s’affrontent à coups de perfidies, de mensonges de fausses accusations. Britannicus et Junie seront les victimes collatérales de ce duel mère-fils. And the winner is… Néron. Après avoir menti à tout le monde, il prouve à sa mère qu’elle a enfanté un monstre (mais elle le savait déjà). L’histoire romaine, pourtant riche en situations tragiques, n’a inspiré Racine qu’à deux reprises : « Britannicus », la cinquième de ses douze pièces, et « Bérénice » la sixième. Il est plus à l’aise dans la tragédie grecque (Andromaque, Iphigénie, Phèdre) où les problèmes de cœur sont plus prégnants, et vont de pair avec une destinée soumise aux dieux, ces dieux qui se posent en régulateurs des humains. Dans l’Antiquité romaine, les affrontements s’exercent entre humains, sans interventions divine. Racine on le sait est un poète. Mais ici le vers est au service de l’intrigue, ce qui fait de « Britannicus » une tragédie moins « racinienne » que les précédentes. La tournure des vers, se calquant sur le tempo émotionnel des protagonistes se fait plus « cornélien » ce qui ajoute à l’intensité dramatique, surtout dans les situations paroxystiques entre Néron et sa mère. A défaut de trouver l’enregistrement intégral de la pièce par la Comédie-Française (évoqué plus haut), on peut trouver quelques dialogues sur you tube… ne vous en privez pas.
    Lire la suite
    En lire moins
  • Arael 05/08/2022
    Cette lecture commence à dater mais je me souviens avec précision de l'admiration que j'avais en lisant cette pièce (désolé Molière, je ne l'ai pas vu mais lu), l'admiration de la perfection. Si pour moi Le rouge et le noir de Stendhal est LE roman, Britannicus de Racine est LA pièce. La perfection dans le style, le point culminant, l'acmé de ce que je pourrai attendre de la plus classique des pièces, en soulignant que le classicisme, c'est atteindre la perfection grâces à des règles à respecter, et que dans ce cas, Britannicus est la plus parfaite des pièces.
Inscrivez-vous à la newsletter des lecteurs numériques : 12-21
Un rendez-vous dédié, pour ne jamais être à court d'e-books !