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Ça ne va pas ?
Manuel de poésiethérapie
Collection : Espaces
Date de parution : 16/02/2012
Éditeurs :
le cherche midi

Ça ne va pas ?

Manuel de poésiethérapie

Collection : Espaces
Date de parution : 16/02/2012

De la manière la plus ludique qui soit, l'auteur de ce manuel nous administre la preuve que la poésiethérapie est peut-être un remède souverain à des maux comme la tristesse,...

De la manière la plus ludique qui soit, l'auteur de ce manuel nous administre la preuve que la poésiethérapie est peut-être un remède souverain à des maux comme la tristesse, l'impuissance, les insomnies, les rhumatismes, les allergies, la déprime, la timidité, le stress, les illusions, etc. À chacun de ces...

De la manière la plus ludique qui soit, l'auteur de ce manuel nous administre la preuve que la poésiethérapie est peut-être un remède souverain à des maux comme la tristesse, l'impuissance, les insomnies, les rhumatismes, les allergies, la déprime, la timidité, le stress, les illusions, etc. À chacun de ces « maux » ou incommodités de la vie, Jean-Joseph Julaud indique, comme traitement, un ou plusieurs poèmes assortis d'une posologie en forme de conseil. Les poèmes remèdes sont signés des plus grands noms de notre lyrisme national, dont Villon, Voltaire, Verlaine, Mallarmé, Baudelaire, Rimbaud, Cadou.


Cette thérapie-là n'est pas remboursée par la Sécurité sociale, et les poèmes ne comportent pas de vignette à coller sur la prescription, mais l'éditeur se porte au moins garant d'une chose : si la lecture de ce livre ne vous fait pas de bien – tout au moins sur le moment –, elle ne vous fera aucun mal et, à terme, a toutes les chances d'alléger votre humeur et vos humeurs. À conserver à portée de main.

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EAN : 9782749125435
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749125435
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • colimasson 18/02/2013
    Les âmes poètes sont souvent bien difficiles à comprendre… Toujours mélancoliques, regrettant des temps anciens où les prescriptions médicales prenaient la forme d’élixirs et de décoctions végétales, même engoncés au plus profond de leurs maux, les poètes louchent tristement sur les ordonnances des médecins du 21e siècle. Heureusement, Jean-Joseph Julaud se dresse contre la tyrannie de l’allopathie. Marre d’avaler des pilules ? de recracher l’eau imbuvable des sachets de solutions en poudre ? Et si la guérison se trouvait à l’intérieur de nos plus chers amis –je veux bien entendu parler des livres ? Voici un exemple-type de prescription que pourrait vous faire ce cher docteur Jean-Joseph Julaud : « 1) Contre l’insomnie : un Corbière (non, pas le vin, le poète !) chaque soir avant d’aller dormir. 2) Contre la constipation : des « Quatrains » de Péguy, une fois par jour, à lire dans les lieux qui conviennent. 3) Contre les inégalités d’humeur : « Baise m’encor » de Louise Labé, matin, midi et soir, pendant la nuit aussi, si le Corbière n’a pas fait d’effet. » Nous remarquerons que la plupart des maux ciblés par ces remèdes poétiques sont d’ordre vaguement somatique : insomnie, constipation, inégalités d’humeur… sont de plus en plus considérés comme des troubles résultant de discordances psychiques et s’exprimant par voie corporelle. Puisque le mal émerge de l’esprit, les œuvres intellectuelles viendront le guérir ! Ne craignez pas de rencontrer Jean-Joseph Julaud : pas fataliste, il ne vous condamnera pas au trouble éternel dès la première consultation. Son esprit bon enfant se joue des mots et des idées reçues et, sachant certainement qu’un placebo est d’autant plus efficace que celui qui le reçoit en connaît parfaitement le prétendu « mode d’action », il accompagne ses prescriptions d’exemples et de recommandations préliminaires qui auront déjà l’avantage de redonner le rire au souffrant. Il ne faudrait jamais prendre la poésie trop au sérieux car on passerait là à côté d’une source de satisfactions spirituelles –et donc physiques- d’un grand intérêt. En s’amusant à imaginer des mises en scène faisant de son lecteur un patient, le Docteur es lettres Jean-Joseph Julaud nous permet non seulement de faire la connaissance de quelques poèmes parmi les plus renommés de la littérature française, mais aussi de nous engager vis-à-vis d’eux dans une démarche légère et dansante –un remède que Nietzsche parmi tant d’autres n’aurait pas renié ! Les âmes poètes sont souvent bien difficiles à comprendre… Toujours mélancoliques, regrettant des temps anciens où les prescriptions médicales prenaient la forme d’élixirs et de décoctions végétales, même engoncés au plus profond de leurs maux, les poètes louchent tristement sur les ordonnances des médecins du 21e siècle. Heureusement, Jean-Joseph Julaud se dresse contre la tyrannie de l’allopathie. Marre d’avaler des pilules ? de recracher l’eau imbuvable des sachets de solutions en poudre ? Et si la guérison se trouvait à l’intérieur de nos plus chers amis –je veux bien entendu parler des livres ? Voici un exemple-type de prescription que pourrait vous faire ce cher docteur Jean-Joseph Julaud : « 1) Contre l’insomnie : un Corbière (non, pas le vin, le poète !) chaque soir avant d’aller dormir. 2) Contre la constipation : des « Quatrains » de Péguy, une fois par jour, à lire dans les lieux qui conviennent. 3) Contre les inégalités d’humeur : « Baise m’encor » de Louise Labé, matin, midi et soir, pendant la nuit aussi, si le Corbière n’a pas fait d’effet. » Nous remarquerons que la plupart des maux ciblés par ces remèdes poétiques sont d’ordre vaguement somatique : insomnie, constipation, inégalités d’humeur… sont de plus en plus considérés...
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