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Ce qu'il nous faut, c'est un mort
Date de parution : 10/03/2016
Éditeurs :
12-21

Ce qu'il nous faut, c'est un mort

Date de parution : 10/03/2016
« Ce qu’il nous faudrait, c’est un mort. »
« I will survive ». C’était le dimanche 12 juillet 1998. À quel prix ? Ça, la chanson ne le dit pas. Cette nuit-là, trois garçons pleins d’avenir ont renversé... « I will survive ». C’était le dimanche 12 juillet 1998. À quel prix ? Ça, la chanson ne le dit pas. Cette nuit-là, trois garçons pleins d’avenir ont renversé une femme, une étudiante s’est fait violer, un jeune flic a croisé son âme sœur et un bébé est né.
Près...
« I will survive ». C’était le dimanche 12 juillet 1998. À quel prix ? Ça, la chanson ne le dit pas. Cette nuit-là, trois garçons pleins d’avenir ont renversé une femme, une étudiante s’est fait violer, un jeune flic a croisé son âme sœur et un bébé est né.
Près de vingt ans plus tard, voilà que tous se trouvent concernés par la même cause.
On est à Vrainville, en Normandie. L’usine centenaire Cybelle va fermer ses portes. Le temps est venu du rachat par un fonds d’investissement. Cybelle, c’est l’emploi de la quasi-totalité des femmes du village depuis trois générations, l’excellence en matière de sous-vêtements féminins, une réussite et surtout, une famille. Mais le temps béni de Gaston est révolu, ce fondateur aux idées larges et au cœur vaste dont les héritiers vont faire une ruine.
Parmi ces héritiers, Vincent, l’un des trois garçons pleins d’avenir. Il a la main sur la destinée de quelques centaines de salariés. Mais il n’a pas la main sur tout, notamment sur ce secret étouffé dans un accord financier vingt ans plus tôt par son père et le maire de Vrainville, père du 2e larron présent la nuit du 12 juillet dans la voiture meurtrière. Le 3e gars, Maxime, n’a la main sur rien, personne n’a payé pour lui et surtout il n’a pas oublié. C’est l’un des seuls hommes employés par Cybelle et un délégué syndical plutôt actif.
Côté ouvrier, on connaît déjà le prix de la revente de Cybelle. Ca signifie plus que la fin d’une belle histoire entrepreneuriale : la mise au ban, la galère et l’oubli. Alors c’est décidé, ils n’ont plus le choix : puisque personne ne parle d’eux, ce qu’il leur faut, c’est un mort.
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EAN : 9782823843842
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823843842
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • RChris 03/01/2024
    Edition Pocket, couverture marquée d’une goutte de sang, “Ce qu’il nous faut c’est un mort” annonce un thriller. Il s’appuie sur des faits réels comme la lutte des ouvrières de “Lejaby” renommées ici les “Cybèle”, et dont Hervé Commère, dans ses remerciements, dit s’être inspiré. C’est aussi un pan de notre société que met en scène l’auteur. Il scénarise le tout à la manière d’un film qui croise les destins de personnages et dont on se plaît à imaginer les acteurs. Cette dramaturgie réaliste donne un cadre crédible à cette histoire qui brasse de nombreux thèmes : viol, racisme, trente glorieuses, mondialisation, lutte sociale…Ils sont judicieusement insérés dans une fresque sociale, aux personnages attachants qui nous offrent une histoire addictive. Ce roman peut-il être considéré comme un thriller social, si la catégorie existe ? Son titre, énigmatique au départ, vous sera révélé et prendra sens au fur et à mesure de votre lecture, Hervé Commère nous livrant progressivement la résolution des énigmes qui nous scotchent au passage.
  • seb_ply 15/10/2023
    Tout commence la nuit du 12 juillet 1998 lors de la finale de la coupe du monde. Une soirée mémorable, mais pas pour tout le monde, vous allez le découvrir pour certains personnages. Dans ce polar social très bien construit comme c'est souvent le cas chez Hervé Commère, direction un petit village de Normandie qui vit en grande partie grâce à une usine, les ateliers "Cybelle". Des ateliers qui confectionnent de la lingerie et qui font vivre une grande partie de la région depuis l'après-guerre, en octroyant de nombreux emplois pour la population aux alentours. Oui, mais voilà depuis peu, comme dans de nombreux cas un fonds de pension décide de mettre le nez dans les affaires de l'usine essayant de la racheter (le risque de délocalisation se précise). Les personnages que l'on découvre au début du roman pendant cette fameuse nuit en 98 vont être amenés à se recroiser des années plus tard alors que l'on apprend que ce rachat de l'usine est en jeu. L'auteur écrit un roman noir qui rend hommage aux luttes ouvrières et on voit passer les époques et les enjeux qui vont avec. Les trajectoires personnelles des uns croisent les trajectoires collectives des autres. "Ce qu'il nous fait, c'est un mort" offre un bon moment de lecture, qui questionne avec justesse les luttes sociales en cours un peu à la manière de Nicolas Mathieu dans "Aux animaux de la guerre".Tout commence la nuit du 12 juillet 1998 lors de la finale de la coupe du monde. Une soirée mémorable, mais pas pour tout le monde, vous allez le découvrir pour certains personnages. Dans ce polar social très bien construit comme c'est souvent le cas chez Hervé Commère, direction un petit village de Normandie qui vit en grande partie grâce à une usine, les ateliers "Cybelle". Des ateliers qui confectionnent de la lingerie et qui font vivre une grande partie de la région depuis l'après-guerre, en octroyant de nombreux emplois pour la population aux alentours. Oui, mais voilà depuis peu, comme dans de nombreux cas un fonds de pension décide de mettre le nez dans les affaires de l'usine essayant de la racheter (le risque de délocalisation se précise). Les personnages que l'on découvre au début du roman pendant cette fameuse nuit en 98 vont être amenés à se recroiser des années plus tard alors que l'on apprend que ce rachat de l'usine est en jeu. L'auteur écrit un roman noir qui rend hommage aux luttes ouvrières et on voit passer les époques et les enjeux qui vont avec. Les trajectoires personnelles des uns croisent les trajectoires collectives des autres....
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  • nath74gri 12/10/2023
    Encore une très belle réussite pour Hervé Commère avec ce qu'il nous faut c'est un mort. Le roman commence le 12 juillet 1998, victoire de la France au mondial de foot et où 6 vies basculent dans des lieux et circonstances différents. La hasard va les réunir 20 ans plus tard, à Vrainville en Normandie, village où la fabrique de lingerie a fait la fierté des habitants pendant de nombreuses années. On est complètement immergé dans la création de cette entreprise avec cette famille qui depuis 3 générations fait la fierté de la région. Mais les temps changent et une restructuration et délocalisation menace le village. La construction du roman est intéressante car les personnages du départ vont se croiser et leurs personnalités vont être dévoilées par les choix qu'ils vont faire à un moment donné. Encore une belle lecture avec cet auteur talentueux.
  • Lennegezh 18/08/2022
    L'humain prend une place primordiale dans les romans d'Hervé Commère et une fois de plus, les personnages sont la clé de voute de ce drame social. Sans clichés, sans jugement, l'auteur nous démontre la complexité des protagonistes, entre mensonges et faux semblants. Commère nous livre une nouvelle pépite, moins polar que ses derniers récits mais tout aussi addictif. Une réussite!
  • isah62 30/06/2022
    On fait d'abord la connaissance avec les 6 personnages qui feront la trame de ce roman. Puis avec l'événement qui va marquer à jamais 4 d'entre eux. L'auteur fait ensuite un léger retour en arrière pour nous présenter la naissance de cette entreprise de lingerie qui fera toute la force économique du village normand sur plusieurs décennies. Les 2 autres protagonistes arriveront dans la suite de l'histoire pour y apposer leur empreinte forte, marquante et indélébile. Une très belle construction littéraire qui va nous captiver du début à la fin. On va vivre avec et dans ce village. On va découvrir l'espoir, l'égoïsme, le courage, la cupidité, le remord, l'amitié, la trahison, la honte, la lâcheté, le pardon, la souffrance. Si on va graviter autour de ces 6 personnages, eux-mêmes s'articulent autour d'un personnage central : l'entreprise. Les personnages sont subtilement dépeints, leur psychologie finement travaillée, le tout au travers des phrases courtes et précises. Une histoire bien construite où surprises et rebondissements lui donnent aussi son rythme. La plume est si fine et si détaillée que l'histoire en est tout à fait crédible, ce qui la tend d'autant plus touchante. Un récit à la fois léger et grave qui ne peut que nous émouvoir. Un roman qui va nous parler de crise économique, de mondialisation et de chômage. Une écriture faite aussi d'amour et de compassion, teintée de quelques notes d'ironie, d'une telle expressivité que l'on est emporté à chaque page, que l'on vit intensément auprès de ces personnages. Une très belle critique sociale et une belle analyse sur les conséquences de nos actes. Une formidable épopée humaine où les faiblesses de l'homme sont habilement abordées, d'une telle délicatesse que l'on ne peut que s'attacher à chacun, quelques soient ses actes.On fait d'abord la connaissance avec les 6 personnages qui feront la trame de ce roman. Puis avec l'événement qui va marquer à jamais 4 d'entre eux. L'auteur fait ensuite un léger retour en arrière pour nous présenter la naissance de cette entreprise de lingerie qui fera toute la force économique du village normand sur plusieurs décennies. Les 2 autres protagonistes arriveront dans la suite de l'histoire pour y apposer leur empreinte forte, marquante et indélébile. Une très belle construction littéraire qui va nous captiver du début à la fin. On va vivre avec et dans ce village. On va découvrir l'espoir, l'égoïsme, le courage, la cupidité, le remord, l'amitié, la trahison, la honte, la lâcheté, le pardon, la souffrance. Si on va graviter autour de ces 6 personnages, eux-mêmes s'articulent autour d'un personnage central : l'entreprise. Les personnages sont subtilement dépeints, leur psychologie finement travaillée, le tout au travers des phrases courtes et précises. Une histoire bien construite où surprises et rebondissements lui donnent aussi son rythme. La plume est si fine et si détaillée que l'histoire en est tout à fait crédible, ce qui la tend d'autant plus touchante. Un récit à la fois léger et grave qui ne peut que nous émouvoir. Un roman qui va nous parler...
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