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De la Zone à l'ENA
Date de parution : 29/09/2011
Éditeurs :
le cherche midi

De la Zone à l'ENA

Date de parution : 29/09/2011

Une énarque pas comme les autres.

Anne Joubert est diplômée de l'ENA (promotion Aristide Briand 2006-2008), mais c'est une énarque à nulle autre comparable dont la vie fut une suite de défis. Elle a vécu l'expérience...

Anne Joubert est diplômée de l'ENA (promotion Aristide Briand 2006-2008), mais c'est une énarque à nulle autre comparable dont la vie fut une suite de défis. Elle a vécu l'expérience de la zone au milieu de délinquants, clochards, drogués. Elle a fait la manche, passé des nuits dehors ou dans...

Anne Joubert est diplômée de l'ENA (promotion Aristide Briand 2006-2008), mais c'est une énarque à nulle autre comparable dont la vie fut une suite de défis. Elle a vécu l'expérience de la zone au milieu de délinquants, clochards, drogués. Elle a fait la manche, passé des nuits dehors ou dans des squats. La volonté de s'en sortir, d'élever ses filles, l'a menée au journalisme puis à l'enseignement, mais elle voulait aller encore plus loin, prouver que c'était elle qui distribuait les cartes et qu'elle serait désormais aux commandes de sa vie mais toujours au service des autres. Et ce fut la gageure du concours d'entrée de l'ENA.

Quelle magnifique leçon de vie que ce récit sans pathos où l'espoir se construit à force de volonté !

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EAN : 9782749118970
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749118970
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • rorospigo 19/10/2016
    Un incroyable roman que j'ai lu il y a quelques années déjà... C'est mon grand père qui me l'a prêté un jour d'été où je errais, désœuvrée dans le petit village familial. Comme toute bonne adolescente qui se respecte, j'étais très sceptique à l'idée de commencer cet ouvrage, mais comme toute bonne petite fille, je l'ai lu. Et grand bien m'en a fait! Cette histoire d'une jeune fille qui, comme moi, préparait son bac S, puis qui voit sa vie prendre une toute autre directions, m'a profondément émue. Je pense que j'ai lu ce livre à un moment propice de ma vie, où j'ai pu m'identifier à l'héroïne, et par son biais, vivre des expériences sociales, de liberté et de rébellion. Et pour cause, cette fille décide de prendre la rue comme demeure, et survie rebut de la société. Elle est rebelle, forte, indépendante, bref, une vraie image de l'adolescente moderne. Elle fait ses expériences de la vie, tout comme j'aurais aimé en avoir faites certaines, bonnes comme mauvaises. Je n'ai plus de souvenirs particulier de l'écriture, ni du style, tant l'ambiance du livre m'est restée. Pour cela, je pense que mon avis est très subjectif, mais je considère cet ouvrage avec beaucoup d'estime.Un incroyable roman que j'ai lu il y a quelques années déjà... C'est mon grand père qui me l'a prêté un jour d'été où je errais, désœuvrée dans le petit village familial. Comme toute bonne adolescente qui se respecte, j'étais très sceptique à l'idée de commencer cet ouvrage, mais comme toute bonne petite fille, je l'ai lu. Et grand bien m'en a fait! Cette histoire d'une jeune fille qui, comme moi, préparait son bac S, puis qui voit sa vie prendre une toute autre directions, m'a profondément émue. Je pense que j'ai lu ce livre à un moment propice de ma vie, où j'ai pu m'identifier à l'héroïne, et par son biais, vivre des expériences sociales, de liberté et de rébellion. Et pour cause, cette fille décide de prendre la rue comme demeure, et survie rebut de la société. Elle est rebelle, forte, indépendante, bref, une vraie image de l'adolescente moderne. Elle fait ses expériences de la vie, tout comme j'aurais aimé en avoir faites certaines, bonnes comme mauvaises. Je n'ai plus de souvenirs particulier de l'écriture, ni du style, tant l'ambiance du livre m'est restée. Pour cela, je pense que mon avis est très subjectif, mais je considère cet ouvrage avec...
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  • jg69 27/04/2015
    Le plus touchant dans l'histoire d'Anne Joubert c'est la manière avec laquelle elle a négocié le chemin tortueux qui l'a conduite à faire partie de la haute administration, en intégrant l'ENA fin 2005. C'est ce qu'elle raconte avec une sincérité désarmante dans son livre. L'histoire d'une jeune fille de la bourgeoisie lyonnaise, bonne élève au lycée du Parc à Lyon - l'un des meilleurs de France - et qui en terminale scientifique bascule dans la marge. Après les squats, les beuveries, la drogue, les défonces à l'éther, les communautés glauques, elle s'est retrouvée à 43 ans doyenne d'une promotion d'élèves - l'élite de la nation - avec des congénères qui avaient l'âge de ses deux filles. Elle affronte, mais là elle n'est pas la seule, le mépris des élèves externes pour les internes (ceux qui sont déjà en poste dans la fonction publique), comme elle. Anne a beaucoup fugué. Elle garde de son enfance le souvenir "d'une très grande solitude", celle d'une enfant unique et de parents âgés. A la maison, pas de télévision, la gamine avait pour seules distractions "les émissions de France Culture ou la lecture du Monde". La rencontre sur les trottoirs de Lyon avec Pierre, un baba séduisant et plus âgé qu'elle de neuf ans fait basculer sa vie. Suivront des années chaotiques jusqu'à la séparation avec Pierre en 1987 puis elle se pose, en 1993, dans l'éducation nationale, après avoir passé un capes de lettres. Anne était "attirée par le malheur des autres". Sa famille habitait dans un quartier bourgeois de Lyon, les Brotteaux, environné d'un habitat vétuste. Elle y a découvert la misère, les appartements surpeuplés. Son père, lui, faisait partie de la direction générale de la Lyonnaise de banque, à l'entrée de laquelle sa fille en rupture se plaisait à faire la manche. Depuis sa sortie de l'ENA en mars 2008, Anne Joubert est en poste à Paris, chef de bureau à la direction générale de l'action sociale, chargée des politiques d'insertion et de lutte contre les exclusions. Un travail dans le social, ce qu'elle souhaitait. Elle assure ne pas avoir beaucoup changé. "Je suis toujours la petite fille qui voulait transformer le monde et être au service des autres." Une manière d'expliquer qu'elle a laissé l'utopie et la révolution au vestiaire pour une voie moins confortable, faite de compromis et d'équilibres. Le plus touchant dans l'histoire d'Anne Joubert c'est la manière avec laquelle elle a négocié le chemin tortueux qui l'a conduite à faire partie de la haute administration, en intégrant l'ENA fin 2005. C'est ce qu'elle raconte avec une sincérité désarmante dans son livre. L'histoire d'une jeune fille de la bourgeoisie lyonnaise, bonne élève au lycée du Parc à Lyon - l'un des meilleurs de France - et qui en terminale scientifique bascule dans la marge. Après les squats, les beuveries, la drogue, les défonces à l'éther, les communautés glauques, elle s'est retrouvée à 43 ans doyenne d'une promotion d'élèves - l'élite de la nation - avec des congénères qui avaient l'âge de ses deux filles. Elle affronte, mais là elle n'est pas la seule, le mépris des élèves externes pour les internes (ceux qui sont déjà en poste dans la fonction publique), comme elle. Anne a beaucoup fugué. Elle garde de son enfance le souvenir "d'une très grande solitude", celle d'une enfant unique et de parents âgés. A la maison, pas de télévision, la gamine avait pour seules distractions "les émissions de France Culture ou la lecture du Monde". La rencontre sur les trottoirs de Lyon avec Pierre, un baba séduisant...
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