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Dernier Noël de guerre
Nathalie Bauer (traduit par)
Date de parution : 05/06/2014
Éditeurs :
12-21

Dernier Noël de guerre

Nathalie Bauer (traduit par)
Date de parution : 05/06/2014

À son décès en avril 1987, Primo Levi laissait une douzaine de nouvelles inédites. Certaines sont d'inspiration autobiographique, d'autres se présentent comme des "contes moraux déguisés en récits de science-fiction".

Pour...

À son décès en avril 1987, Primo Levi laissait une douzaine de nouvelles inédites. Certaines sont d'inspiration autobiographique, d'autres se présentent comme des "contes moraux déguisés en récits de science-fiction".

Pour la NRF, nombre d'entre elles insistent sur le sentiment d'étrangeté que ressent l'écrivain dans le monde. Ces textes confirment que...

À son décès en avril 1987, Primo Levi laissait une douzaine de nouvelles inédites. Certaines sont d'inspiration autobiographique, d'autres se présentent comme des "contes moraux déguisés en récits de science-fiction".

Pour la NRF, nombre d'entre elles insistent sur le sentiment d'étrangeté que ressent l'écrivain dans le monde. Ces textes confirment que Primo Levi ne fut pas seulement un témoin capital : il occupe une place prééminente parmi les créateurs de son temps.

J.-C.Z.

Traduit de l'italien

par Nathalie Bauer

INÉDIT

Postface de Marco Belpoliti

« Domaine étranger » dirigé

par Jean-Claude Zylberstein

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EAN : 9782823817904
Code sériel : 3389
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823817904
Code sériel : 3389
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Annette55 29/11/2020
    Ce recueil est le dernier livre de l'auteur , écrit en 1986 , début 1987 où il mettra fin à ses jours. «  Buffet » , la première est un rêve, un pur fantasme où le narrateur se présente en kangourou , une étrangeté , celle du sentiment que l'on éprouve en présence d'inconnus lors d'une réception par exemple. «  En une nuit » décrit la violente démolition minutieuse d'un train : des hommes et de femmes menus » s'acharnant sur tous les éléments à l'aide de haches et de scies : tôles , bois , wagons, matrice , traverses, une imagination féconde comme une nappe éruptive qui intrigue la lecteur, entre réalisme et fantastique , montrant l'agressivité des hommes sous forme de conte cruel . Ses récits fantastiques , un peu déroutants cachent une morale à l'odeur de soufre mais aussi sa connaissance des changements d'états à propos de l'homme animal , des innovations déjà développées dans «  Si cest-un-homme » : il se déguise en journaliste et va recueillir les déclarations d'une fourmi - Reine, d'une taupe mâle, d'une bactérie intestinale , d'un goéland , d'une girafe, et d'une araignée , laborieuse, patiente, admirable tisseuse mais se livrant à des rituels cannibales....il interprète comme un biologiste amateur....( il était chimiste de profession ) . Ces nouvelles animalières déroutent , intriguent , désarçonnent , aux conclusions interrogatives , brutes .. «  État civil » : un homme nommé Arrigo décide de la mort des gens ,( à rapprocher des camps de concentration ) , une sorte d'administration tentaculaire , sans âme , mettant en fiches la mort des gens, en toute Impunité , un appareil glaçant,.... effrayant . «  Dernier-Noël de guerre » rédigée à la première personne est consacrée aux souvenirs personnels de l'auteur au Lager à Monowitz , près d'Auschwitz. Ce recueil à la fois autobiographique doublé de contes moraux déguisés en nouvelles de science fiction montrent le sentiment d'étrangeté que ressent l'écrivain dans le monde. Imagination féconde, témoignage inédit , créations , rêveries , créatures fantastiques , narration originale , présence constante des animaux selon la tradition des contes valent la peine de se plonger au coeur de ces nouvelles . Je dois dire que j'ai eu du mal avec le côté fantastique , désarçonnant , tout à fait inhabituel pour moi! Encore un livre oublié au fond de la caisse redécouverte lors du deuxième confinement , acheté en 2002! En tout cas l’auteur maîtrise parfaitement l'art de la nouvelle , si difficile . Ce recueil est le dernier livre de l'auteur , écrit en 1986 , début 1987 où il mettra fin à ses jours. «  Buffet » , la première est un rêve, un pur fantasme où le narrateur se présente en kangourou , une étrangeté , celle du sentiment que l'on éprouve en présence d'inconnus lors d'une réception par exemple. «  En une nuit » décrit la violente démolition minutieuse d'un train : des hommes et de femmes menus » s'acharnant sur tous les éléments à l'aide de haches et de scies : tôles , bois , wagons, matrice , traverses, une imagination féconde comme une nappe éruptive qui intrigue la lecteur, entre réalisme et fantastique , montrant l'agressivité des hommes sous forme de conte cruel . Ses récits fantastiques , un peu déroutants cachent une morale à l'odeur de soufre mais aussi sa connaissance des changements d'états à propos de l'homme animal , des innovations déjà développées dans «  Si cest-un-homme » : il se déguise en journaliste et va recueillir les déclarations d'une fourmi - Reine, d'une taupe mâle, d'une bactérie intestinale , d'un goéland , d'une girafe, et d'une araignée , laborieuse, patiente, admirable tisseuse mais se livrant à des rituels cannibales....il...
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  • Bill 08/09/2019
    Dans ce recueil de nouvelles, Primo Levi nous offre une palette des différentes facettes de son écriture. Un récit étonnantet émouvant se déroule quelques jours avant le Noël 1944 - la nouvelle qui a donné son nom au recueil - côtoie l'absurde avec Buffet qui ouvre ce recueil, où on trouve également des récits de montagne voire des  documentaires animaliers comme ses interviews de goéland ou de girafe qui clôturent ce livre. Un recueil éclectique donc, qui m'a régalée  L'art de la nouvelle est difficile, mais Primo Levi démontre ici qu'il le maîtrisait très bien ... Un auteur que je n'avais pas lu depuis bien longtemps mais que je vais certainement relire, ce recueil, trop court, m'ayant laissée sur ma faim ! 
  • LesProsesdumonde 28/06/2017
    Ce livre est un recueil de 13 nouvelles allant de la nouvelle animalière aux fragments autobiographiques - comme c'est le cas dans la nouvelle éponyme. J'ai trouvé ce recueil assez inégal. Les premières nouvelles ne m'ont pas particulièrement captivée, en revanche d'autres valent largement le détour : Dernier Noël de guerre par exemple. Celle-ci met en scène un juif déporté qui fête Noël à la façon chrétienne. J'ai vraiment beaucoup aimé cette nouvelle, je l'ai trouvé touchante, différente des témoignages habituels sur la Seconde Guerre mondiale. Je trouve donc dommage qu'elle soit la seule dans cette veine (j'entends par là une veine clairement historique), mais on trouve d'autres nouvelles qui font penser à l'oppression, c'est le cas de cette nouvelle absolument géniale nommée "État-civil" qui nous entraîne dans un monde dystopique, où la mort est contrôlée. Il y a aussi "Le buffet" qui met en scène un kangourou et traduit l'étouffement, la volonté de fuir le monde, elle est vraiment bien écrite, l'auteur prouve ici qu'il n'est pas simplement un "écrivain-témoin", mais également un écrivain tout court. Autrement, certaines nouvelles animalières m'ont beaucoup amusé notamment l'interview avec l'araignée, mais au-delà de ces appréciations pour certaines nouvelles, on ne trouve pas d'homogénéité dans le recueil, ce sont plus des nouvelles qui ont été regroupées sans qu'il y ait une véritable cohérence, ce qui rend le recueil assez inégal, malheureusement. Mon avis est en intégralité : Ce livre est un recueil de 13 nouvelles allant de la nouvelle animalière aux fragments autobiographiques - comme c'est le cas dans la nouvelle éponyme. J'ai trouvé ce recueil assez inégal. Les premières nouvelles ne m'ont pas particulièrement captivée, en revanche d'autres valent largement le détour : Dernier Noël de guerre par exemple. Celle-ci met en scène un juif déporté qui fête Noël à la façon chrétienne. J'ai vraiment beaucoup aimé cette nouvelle, je l'ai trouvé touchante, différente des témoignages habituels sur la Seconde Guerre mondiale. Je trouve donc dommage qu'elle soit la seule dans cette veine (j'entends par là une veine clairement historique), mais on trouve d'autres nouvelles qui font penser à l'oppression, c'est le cas de cette nouvelle absolument géniale nommée "État-civil" qui nous entraîne dans un monde dystopique, où la mort est contrôlée. Il y a aussi "Le buffet" qui met en scène un kangourou et traduit l'étouffement, la volonté de fuir le monde, elle est vraiment bien écrite, l'auteur prouve ici qu'il n'est pas simplement un "écrivain-témoin", mais également un écrivain tout court. Autrement, certaines nouvelles animalières m'ont beaucoup amusé notamment l'interview avec l'araignée, mais au-delà de ces appréciations pour certaines nouvelles, on ne trouve pas...
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  • Aurel82 20/05/2017
    Ce recueil de treize nouvelles de Primo Levi est son dernier livre. Mélangeant récits autobiographiques et récits fantastiques, ce recueil a été un peu déroutant. Ses nouvelles autobiographiques sont toujours aussi touchantes et participent à notre devoir de mémoire. Ses récits fantastiques cachent une morale mais aussi, je pense, son "questionnement" sur l'homme-animal développé dans "Si c'est un homme" (surtout dans les nouvelles où un journaliste interview des animaux). Après "Lilith", "Dernier Noël de guerre" est aussi un beau recueil de nouvelles et prouve que Primo Levi savait aussi bien écrire des textes longues que courts.
  • Herve-Lionel 06/10/2014
    N°812 – Octobre 2014. DERNIER NOËL DE GUERRE – Primo Levi – 10/18. Traduit de l'italien par Nathalie Bauer. L’univers des nouvelles est complexe. Quand on parcourt un recueil, instinctivement on recherche le point commun de tous les morceaux qui le composent. Ici cet ouvrage publie des textes demeurés inédits ou parus dans divers journaux ou revues de 1949 à sa mort en 1987, ce qui peut donner une impression d'inégalité. Primo Lévi est avant tout un conteur. Dans ce recueil il mêle des fables (Amours sur toile) et des textes autobiographiques (Dernier Noël de guerre) ou inventés(État-civil). Il y met en scène des animaux, soit épris de liberté (goélands, girafes kangourous), soit invisibles à l’œil nu (bactéries) qu'il fait interviewer par des humains, généralement des journalistes. Ces textes, généralement brefs, sous des dehors anecdotiques et parfois humoristiques, ont toujours une fonction moralisatrice, mettent le doigt sur un dysfonctionnement de la société qu'ils évoquent et qui bien souvent ressemble fort à la nôtre, comportent un message, des références à l’humain, à l'écologie, à l'évolution des choses et des gens, à la nécessité de s'adapter, aux craintes qu'on peut légitimement former pour l'avenir mais aussi de la science -fiction... Comme le faisait La Fontaine, il met souvent ne scène des animaux qui, singeant les hommes, nous assènent des vérités sur nous-mêmes. Ils ont même, si on veut le voir ainsi, une fonction pédagogique et il est parfois préférable de les lire à haute voix pour en goûter toute la musique que ne trahit pas la traduction. L'humour qu'il emploie à l'envi est, à mon sens, la marque d'une connaissance et d'une compréhension profonde de l'esprit humain qui préfère rire des choses plutôt que d'avoir à en pleurer, simplement parce le spectacle du quotidien autant que de l'humain fait qu'il y a bien de quoi ! C'est à tout le moins une invitation à réfléchir ! Son écriture est variée ; soit l’auteur se présente en position de témoin dans son récit, soit il s’engage à travers des souvenirs personnels (« Fra Diavolo sur le Pô »), soit il pratique carrément l'autobiographie (« Dernier Noël de guerre ») - (A ce moment-là, il choisit la rédaction à la première personne). Pour autant, l'imagination de Lévi se nourrit de matière profonde et même parfois obscure (« En une nuit » s'inspire des années noires du terrorisme qui secouèrent l'Italie) mais prend aussi sa source dans l'inconscient collectif fait de tabous et de fantasmes (« Amours sur toile »). Je choisis de privilégier dans ce recueil deux nouvelles. Dans l'une (« Le buffet »), L'auteur met en scène, dans une réception mondaine, un personnage qui se révèle être un kangourou, qui n'y est vraiment pas à sa place et finit par quitter les lieux en « de longs sauts élastiques et heureux". En fait il fuit un monde qui n'est pas fait pour lui et où il n'a pas sa place. Quant à l' « État-civil », il évoque un monde déshumanisé où personne ne connaît personne, où une administration tentaculaire décide de tout et surtout de la mort des gens. Arrigo, un des rouages anonymes de cette société absurde, prend conscience de cet état de chose et devant la mort programmée d'une petite fille de huit ans refuse de faire son office « Si elle devait mourir, elle mourrait sans lui. Il ne participerait pas à sa mort ». Il est difficile de ne pas voir ici une allusion aux camps d'extermination nazis mais aussi peut-être au mal que peut faire gratuitement, et parfois pour le plaisir, un homme à un autre. ©Hervé GAUTIER – Septembre 2014 - http://hervegautier.e-monsite.comN°812 – Octobre 2014. DERNIER NOËL DE GUERRE – Primo Levi – 10/18. Traduit de l'italien par Nathalie Bauer. L’univers des nouvelles est complexe. Quand on parcourt un recueil, instinctivement on recherche le point commun de tous les morceaux qui le composent. Ici cet ouvrage publie des textes demeurés inédits ou parus dans divers journaux ou revues de 1949 à sa mort en 1987, ce qui peut donner une impression d'inégalité. Primo Lévi est avant tout un conteur. Dans ce recueil il mêle des fables (Amours sur toile) et des textes autobiographiques (Dernier Noël de guerre) ou inventés(État-civil). Il y met en scène des animaux, soit épris de liberté (goélands, girafes kangourous), soit invisibles à l’œil nu (bactéries) qu'il fait interviewer par des humains, généralement des journalistes. Ces textes, généralement brefs, sous des dehors anecdotiques et parfois humoristiques, ont toujours une fonction moralisatrice, mettent le doigt sur un dysfonctionnement de la société qu'ils évoquent et qui bien souvent ressemble fort à la nôtre, comportent un message, des références à l’humain, à l'écologie, à l'évolution des choses et des gens, à la nécessité de s'adapter, aux craintes qu'on peut légitimement former pour l'avenir mais aussi de la science -fiction... Comme le faisait La Fontaine,...
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