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Et l'obscurité fut
Jean-Luc Defromont (traduit par)
Date de parution : 14/04/2016
Éditeurs :
12-21

Et l'obscurité fut

Jean-Luc Defromont (traduit par)
Date de parution : 14/04/2016
À l’image de Naples, écrasée par la chaleur d’un mois de mai estival, le commissariat de Pizzofalcone baigne lui aussi dans une atmosphère étouffante. En effet, l’équipe se débat avec... À l’image de Naples, écrasée par la chaleur d’un mois de mai estival, le commissariat de Pizzofalcone baigne lui aussi dans une atmosphère étouffante. En effet, l’équipe se débat avec un cas difficile : l’unique petit-fils d’un riche entrepreneur napolitain, aussi respecté que détesté, a été enlevé.
La demande de rançon ne...
À l’image de Naples, écrasée par la chaleur d’un mois de mai estival, le commissariat de Pizzofalcone baigne lui aussi dans une atmosphère étouffante. En effet, l’équipe se débat avec un cas difficile : l’unique petit-fils d’un riche entrepreneur napolitain, aussi respecté que détesté, a été enlevé.
La demande de rançon ne se fait pas attendre, toutefois, entre la mère révoltée contre l’autorité paternelle, le beau-père « artiste endetté » ou la secrétaire diffamée du patriarche, tout le monde semble avoir de bonnes raisons de vouloir toucher le magot.
L’enquête, menée par Romano et Aragona, progresse à tâtons, tandis que Lojacono et Di Nardo sont chargés d’une « simple » histoire de vol dans un appartement.
À première vue, aucun lien ne semble exister entre les deux affaires.
Mais à l’instar des ruelles napolitaines, chaque découverte en fait resurgir une nouvelle…
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EAN : 9782823824100
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823824100
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lehibook 20/03/2023
    Remis en selle par le succès de leur première enquête en commun , les réprouvés du commissariat de Pizzofalcone doivent faire face à l’un des crimes les plus angoissants : l’enlèvement d’un enfant avec demande de rançon . Celui-ci affecte son grand-père l’un des hommes les plus riches de Naples dans une famille digne des Atrides tant ses membres se haïssent. Parallèlement à cette enquête semée d’embûches , une autre porte sur un étrange cambriolage chez un couple mal assorti . Sans oublier , les amours et les angoisses domestiques de chacun des membres de l’équipe et les intermèdes poétiques sur les héros , l’obscurité ou le mois de mai napolitain que ménage De Giovanni avec toujours autant de talent .
  • Perlaa 21/10/2020
    À Naples l'enlèvement du jeune Dodo contre rançon va réveiller le sulfureux commissariat de Pizzofalcone de sa routine. Autour de ce fait divers on pénètre dans la vie du commissariat et le suivi d’affaires a priori hétéroclites. Le roman est centré sur une équipe de policiers qui constituent les véritables personnages incarnés. On assiste aux interrogatoires suite à une tentative de cambriolage sans vol apparent, on est projeté dans l’ombre d’un prêtre désireux d'abréger les souffrances des Napolitains déprimés. Sans être désagréable l'ensemble n'est pas captivant. Les couples se déchirent en se traitant de noms d'oiseaux, les épouses libérées se consolent entre les bras d'amants décérébrés, les ex-maris font assaut de machisme. La société napolitaine aisée sent le moisi et l'argent sale. Seul le petit Dodo paraît très émouvant...Tout cela reste assez superficiel et un tantinet forcé. Il faut attendre les derniers chapitres pour que le rythme passe à la vitesse supérieure avec quelques beaux passages. N'ayant pas lu la Méthode du crocodile j'ai probablement pâti de ma méconnaissance des policiers. Il faut un peu de temps pour se familiariser avec eux et le roman s'achève avant qu'on ait eu le temps de s'y attacher. J'ai eu l'impression de regarder au hasard l'épisode d'une série dont je ne connaissais pas les codes. Le switch final sauve le récit d'une enquête assez faible. À Naples l'enlèvement du jeune Dodo contre rançon va réveiller le sulfureux commissariat de Pizzofalcone de sa routine. Autour de ce fait divers on pénètre dans la vie du commissariat et le suivi d’affaires a priori hétéroclites. Le roman est centré sur une équipe de policiers qui constituent les véritables personnages incarnés. On assiste aux interrogatoires suite à une tentative de cambriolage sans vol apparent, on est projeté dans l’ombre d’un prêtre désireux d'abréger les souffrances des Napolitains déprimés. Sans être désagréable l'ensemble n'est pas captivant. Les couples se déchirent en se traitant de noms d'oiseaux, les épouses libérées se consolent entre les bras d'amants décérébrés, les ex-maris font assaut de machisme. La société napolitaine aisée sent le moisi et l'argent sale. Seul le petit Dodo paraît très émouvant...Tout cela reste assez superficiel et un tantinet forcé. Il faut attendre les derniers chapitres pour que le rythme passe à la vitesse supérieure avec quelques beaux passages. N'ayant pas lu la Méthode du crocodile j'ai probablement pâti de ma méconnaissance des policiers. Il faut un peu de temps pour se familiariser avec eux et le roman s'achève avant qu'on ait eu le temps de s'y attacher....
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  • polacrit 01/03/2018
    Et l'obscurité fut, dont le titre original Buio per i bastardi di Pizzofalcone est paru en Italie en 2013, traduit par Jean-Luc Defromont ( tout comme les deux précédents), a été publié en France en 2016 par les éditions Fleuve Noir, et réédité en 2017 par les éditions 10/18 dans la collection "Grands Détectives". Dans ce troisième opus de la série mettant en scène l'inspecteur Lojacono, Maurizio de Giovanni continue d'explorer les tréfonds de la ville de Naples, cette fois en racontant une lamentable histoire d'enlèvement et d'un banal cambriolage, sur fond de crise économique et de désespoir, montrant avec sa dextérité habituelle que derrière la plus jolie façade se cachent les pires instincts, réduisant en miettes les sentiments les plus nobles, transformant les êtres en des redoutables prédateurs. Comme l'ont constaté les plus grands philosophes des siècles passées, notamment Erasme, Francis Bacon ou Hobbes "Homo homini lupus est", ce qui signifie " L'homme est un loup pour l'homme", locution on ne peut plus pessimiste... Le style: dès les premières pages, le ton est léger, l'ambiance est décontractée, avec beaucoup d'humour: "-Président, si je ne t'avais pas parlé, tu ne te serais même pas rendu compte de ma présence. Ô vieillesse ennemie!... Le plus âgé et le plus jeune du commissariat adoraient se titiller, l'un sur le ton d'un professeur ayant affaire à un élève attardé, l'autre en ramenant systématiquement sur le tapis le sujet de la démence sénile." (Page 13)...Ou quand Aragona se moque gentiment de Romano, surnommé "Hulk" à cause de son caractère impulsif et emporté: "Eh! Hulk! Ton surnom, ils te l'avaient déjà donné dans ton ancien commissariat, non? Et maintenant, tu vas te foutre en rogne, devenir tout vert et arracher ta chemise." (Page 16). Cependant, la langue est riche, imagée, presque poétique par moments, surtout lorsque l'auteur décrit la ville. Pour autant, il ne faut pas s'y tromper: Et l'obscurité fut est un roman sombre, sans aucune illusion sur la présence du Mal parmi les humains...Alors que les ténèbres les plus noires s'emparent de leur cœur et de leur âme, à l'image des flics ripoux qui ont entavhé la réputation du commissariat de Pizzofalcone. De ce fait, le récit alterne ces passages légers avec des passages plus graves, braquant ses projecteurs sur la détresse et la misère humaines, que l'on peut croiser à chaque coin de rue, sous n'importe quelle forme, sans distinction de sexe, d'âge ou même de classe sociale. En ce mois de mai, la canicule s'est abattue sur Naples comme la misère sur le monde. C'est alors que le commissaire Palma est informé de la disparition d'Edoardo Borrelli, âgé de neuf ans, petit-fils d' Edoardo Borrelli senior, riche et influent entrepreneur napolitain, vieillard intraitable et acariâtre. Pendant que Romano et Aragona essaient d'y voir plus clair au sein de cette famille plus unie par la haine la dépendance matérielle que par l'amour, Lojacono et Di Nardo enquêtent sur un cambriolage plutôt louche survenu dans l'appartement du couple Parscandolo: pourquoi Lojacono a-t-il l'impression d'une mise en scène? Et pourquoi Salvatore Pascandolo ment en déclarant que son coffre fort ne contient rien d'important? Malgré l'appel des ravisseurs, l'enquête piétine: malgré l'acharnement de Romano et d'Aragona qui se démènent tant qu'ils peuvent, aucun indice significatif ne fait surface. Et si, finalement, l'enlèvement du jeune garçon masquait un crime plus grave? Tandis que Lojacono et Di Nardo soupçonnent la femme de Parascandolo de ne pas être aussi "blanche" qu'elle veut bien le faire croire, les "salauds" de Pizzofalcone vont devoir se serrer les coudes et user de toutes leurs ressources pour démêler l'écheveau inextricable de ces deux sordides affaires.Et l'obscurité fut, dont le titre original Buio per i bastardi di Pizzofalcone est paru en Italie en 2013, traduit par Jean-Luc Defromont ( tout comme les deux précédents), a été publié en France en 2016 par les éditions Fleuve Noir, et réédité en 2017 par les éditions 10/18 dans la collection "Grands Détectives". Dans ce troisième opus de la série mettant en scène l'inspecteur Lojacono, Maurizio de Giovanni continue d'explorer les tréfonds de la ville de Naples, cette fois en racontant une lamentable histoire d'enlèvement et d'un banal cambriolage, sur fond de crise économique et de désespoir, montrant avec sa dextérité habituelle que derrière la plus jolie façade se cachent les pires instincts, réduisant en miettes les sentiments les plus nobles, transformant les êtres en des redoutables prédateurs. Comme l'ont constaté les plus grands philosophes des siècles passées, notamment Erasme, Francis Bacon ou Hobbes "Homo homini lupus est", ce qui signifie " L'homme est un loup pour l'homme", locution on ne peut plus pessimiste... Le style: dès les premières pages, le ton est léger, l'ambiance est décontractée, avec beaucoup d'humour: "-Président, si je ne t'avais pas parlé, tu ne te serais même pas rendu compte de ma présence. Ô vieillesse ennemie!... Le plus âgé et...
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  • jfponge 21/10/2017
    Où l'on retrouve les protagonistes de "La collectionneuse des boules à neige", la fameuse équipe du commissariat de Pizzofalcone, perché sur sa colline dans un quartier historique de Naples. Cette fois-ci Francesco Romano, dit "Hulk" et Marco Aragona sont sous le feu des projecteurs, en charge d'une enquête sur la mystérieuse disparition de "Dodo", petit-fils d'Edoardo Borelli, un des hommes les plus riches de la ville. Loin des clichés du polar "méridional" (humour drolatique, odorantes recettes de cuisine), Maurizio di Giovanni plonge dans les tourments de ses personnages, leur éternel mal de vivre, leur impossibilité à tisser des liens durables et à se faire apprécier de leur entourage, malgré leurs indéniables qualités, humaines et professionnelles. L'enquête piétine, sauvée in extremis par la formidable intuition d'Aragona. Mais suffira-t-elle pour vaincre les forces du mal ? Plus sombre que le précédent, comme son titre le suggère, "Et l'obscurité fut" nous entraîne aux confins de l'enfer, là où le destin frappe à la porte armé des pires intentions…
  • cardabelle 20/08/2017
    Comme nombre de lecteurs, j'ai découvert l'auteur par "La méthode du crocodile " , un thriller que j'ai beaucoup apprécié pour son originalité, la qualité de la narration et l'ambiance. Et ,bien sûr, j'en attendais autant de cette seconde lecture mais j'en reviens un peu déçue. Aussi, ai-je préféré prendre un peu de recul avant d'en parler. Alors, au début, plaisir des retrouvailles : l'inspecteur Lojacono, la magistrate Laura Piras ,la trattoria et le coeur de Naples que l'on écoute battre dans la chaleur d'un mois de mai . Et à Naples, il y a le commissariat de Pizzofalcone ,un "placard" où sont mis au rebut des enquêteurs accusés de fautes diverses comme Romano ,un taciturne qui étrangle facilement ses interlocuteurs, Alessandra , qui a la gâchette facile ou Aragona , la grande gueule du groupe, caricature d' un riche beau gosse , flic par désoeuvrement ... Ambiance donc ! Mais, l'enlèvement du petit-fils d'un ponte de la ville va très vite mettre à mal la routine de l'équipe. Dans un premier temps ,ils sont chargés de l'enquête . Ils vont tous mettre un point d'honneur à la conserver et surtout à la résoudre. On va donc suivre leurs méthodes et apprécier leurs talents. On savoure de belles études de caractère ,une fresque familiale peinte au vitriol et une sociocritique débridée. En première partie,il faut reconnaître que le suspense est bien préservé. Mais, peu à peu, j'ai regretté que l'intrigue perde un peu de souffle ; le dénouement se profilait trop sûrement par perte d'originalité .Quelques longueurs aussi . Cependant, même si elle était prévisible, la fin m'a tout de même laissée médusée ! Alors, malgré les quelques aspects négatifs que je lui reproche , ce roman m'encourage à suivre l'oeuvre de Maurizio De Giovanni : j'aime beaucoup son style classique, élégant et empreint de finesse. Poétique aussi parfois. Et, comme souvent, j'obéis aux caprices du hasard , je vais découvrir le tome 2, "La collectionneuse de boules de neige" ,après ce tome 3 ! Je sens déjà poindre l'impatience ... Comme nombre de lecteurs, j'ai découvert l'auteur par "La méthode du crocodile " , un thriller que j'ai beaucoup apprécié pour son originalité, la qualité de la narration et l'ambiance. Et ,bien sûr, j'en attendais autant de cette seconde lecture mais j'en reviens un peu déçue. Aussi, ai-je préféré prendre un peu de recul avant d'en parler. Alors, au début, plaisir des retrouvailles : l'inspecteur Lojacono, la magistrate Laura Piras ,la trattoria et le coeur de Naples que l'on écoute battre dans la chaleur d'un mois de mai . Et à Naples, il y a le commissariat de Pizzofalcone ,un "placard" où sont mis au rebut des enquêteurs accusés de fautes diverses comme Romano ,un taciturne qui étrangle facilement ses interlocuteurs, Alessandra , qui a la gâchette facile ou Aragona , la grande gueule du groupe, caricature d' un riche beau gosse , flic par désoeuvrement ... Ambiance donc ! Mais, l'enlèvement du petit-fils d'un ponte de la ville va très vite mettre à mal la routine de l'équipe. Dans un premier temps ,ils sont chargés de l'enquête . Ils vont tous mettre un point d'honneur à la conserver et surtout à la résoudre. On va donc suivre leurs méthodes et apprécier leurs...
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