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Fille à papa
Date de parution : 10/10/2019
Éditeurs :
le cherche midi

Fille à papa

Date de parution : 10/10/2019
Le récit d’une enfance dans la lumière de l’amour, et le couteau sous la gorge.
Chaque jour se devait d’être une aventure. Un principe qui lui permettait de s’inventer une vie romanesque et de rêver à un lendemain différent où tout serait permis, loin de... Chaque jour se devait d’être une aventure. Un principe qui lui permettait de s’inventer une vie romanesque et de rêver à un lendemain différent où tout serait permis, loin de cet environnement hostile. Elle se disait que, finalement, ça lui éviterait d’être une petite fille à papa comme celles qu’elle... Chaque jour se devait d’être une aventure. Un principe qui lui permettait de s’inventer une vie romanesque et de rêver à un lendemain différent où tout serait permis, loin de cet environnement hostile. Elle se disait que, finalement, ça lui éviterait d’être une petite fille à papa comme celles qu’elle côtoyait à l’école, qui lui paraissaient bien lisses et insipides, trop protégées, pour qui la vie semblait trop facile.
 
La petite est la fille de Raymond Danon, le plus grand producteur de cinéma de sa génération. Elle est élevée par ce père qui l’adule et sa mère, personnage romanesque qui l’entoure d’un doux amour dans le cadre feutré de l’hôtel particulier où Alain Delon, son parrain, et Romy Schneider ont leurs habitudes. Pourtant, la réalité de son quotidien l’oblige à s’évader de ce corps qui la tourmente.
Fille à papa est le récit poignant d’un triangle enfant-mère-père, sous les auspices de deux illustres bonnes fées – Alain et Romy –, alors qu’au sein même du nid la menace guette dans l’ombre.
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EAN : 9782749163635
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749163635
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Steffibook 03/09/2020
    Un récit d’enfance bouleversant dans un monde de paillettes, Géraldine nous raconte ses souffrances, ses abus qui lui voleront son enfance mais aussi cette complicité avec ce père et l’amour de cette mère.
  • mumuboc 10/10/2019
    Il n’est pas facile de donner un avis sur une biographie, sur des souvenirs d’enfance car il s’agit d’une tranche de vie, un témoignage très personnel et je me sens toujours un peu « voyeuse » dans ce type de récit, encore plus quand il comporte des blessures, une atteinte à la personne, à son intimité. Bienvenue dans le monde des paillettes et du cinéma. Une enfance dorée pourrait-on penser….. Une famille qui côtoie les grands noms du cinéma qui vit dans les beaux quartiers, car Le père est un grand producteur de films à succès, Raymond Danon, parce que La mère est belle, fantasque, parce qu’avoir Alain Delon comme parrain n’est pas anodin, parce que Romy Schneider et bien d’autres sont les habitués de la famille. Géraldine Danon décide dans cette autobiographie d’évoquer le monde dans lequel elle a grandi, de parler de l’amour qu’elle partageait avec son père, leur complicité mais d’évoquer également, de façon très pudique de Lui, celui qui était employé chez eux et qui la nuit venait dans sa chambre. On peut être surpris du style narratif de l’auteure, l’emploi de la troisième personne du singulier pour parler de ce qui la touche de près : Elle (Géraldine) Le père, La mère, et de Lui , celui qui n’aurait jamais dû l’approchée, une façon peut-être nécessaire à l’auteure pour se mettre à distance de l’enfant qu’elle a été et de ce qu’elle a vécu, pour mieux l’observer, la regarder, la comprendre, cette enfant « privilégiée », aimée, qui s’est passionnée pour le monde du cinéma qu’elle a approché dès son plus jeune âge mais qui a longtemps tenu secrètes les blessures nocturnes. C’est une enfance peu banale dont nous parle Géraldine Danon, une enfance privilégiée, certes, mais faite aussi d’épreuves comme l’incendie du domicile, la perte de son chien, de souffrances vécues comme celles de Romy Schneider dont elle était la « grande petite », c’est l’envers du décor avec cette présence qui rôde autour d’elle et dont elle ne parlera que très tardivement, longtemps après les faits, parce que la mémoire préfère parfois oublier pour se protéger. Même si la forme m’a un peu, dans un premier temps, gênée, me tenant moi-même à distance, au fil du récit je l’ai acceptée, intégrée, comprise et j’ai particulièrement été touchée par l’évocation de cet amour immense entre un père et sa fille, leur complicité jusqu’au dernier jour de celui-ci. Les pages sur sa perte sont particulièrement émouvantes et l’auteure abat dans celles-ci la distance qu’elle avait mis jusque là. "Plus jamais il ne lui chanterait l’amour ni ne baiserait sa main, mais ses yeux brilleraient dans les siens, sa salive coulerait dans sa bouche, son sang inonderait ses veines, elle était lui sur la terre, il la composait tandis que son âme vers le ciel s’élevait, débarrassée de cette enveloppe qui l’avait fait souffrir. Son visage était paisible comme elle ne l’avait jamais vu. (p134)" Ils se sont tellement aimés, il a voulu faire de la vie de sa fille un conte de fée, une aventure, ne se rendant pas compte qu’elle vivait en secret un cauchemar, montant finalement le contraste entre l’éclat de ses journées et la noirceur de ses nuits qu’elle évoque sans jamais s’y attarder. Géraldine Danon parle de cette enfance, dont elle reconnaît elle-même le côté hors norme avec un certain recul, celui que l’on acquiert avec les années et la maternité peut-être mais surtout, maintenant que ses parents ont disparu, pour pouvoir se délester d’un poids qui pèse sur sa vie. Elle navigue désormais avec son capitaine, Philippe Poupeau, autour du monde, avec ses enfants, loin des sunlights, apaisée mais toujours blessée, choisissant peut-être cette existence comme une protection. "Ils s’étaient trouvés, aimés, comme deux enfants vierges de tout passé mais riches d’une vie, qui se rencontraient enfin. Cette colère qu’elle portait comme un fardeau au fond de son ventre s’apaisait avec le temps ; elle finirait par s’éteindre au fil de l’eau, elle le savait. (p122)" C’est une écriture qui alterne les élans d’amour et les pudeurs, passant des lumières d’une vie de paillettes aux ombres d’une chambre d’enfant mais dont le style narratif donne à l’ensemble une distance pudique, mais aussi une sorte de froideur qui m’a un peu gênée, même si elle a permis à son auteure de se protéger et d’arriver à en parler.Il n’est pas facile de donner un avis sur une biographie, sur des souvenirs d’enfance car il s’agit d’une tranche de vie, un témoignage très personnel et je me sens toujours un peu « voyeuse » dans ce type de récit, encore plus quand il comporte des blessures, une atteinte à la personne, à son intimité. Bienvenue dans le monde des paillettes et du cinéma. Une enfance dorée pourrait-on penser….. Une famille qui côtoie les grands noms du cinéma qui vit dans les beaux quartiers, car Le père est un grand producteur de films à succès, Raymond Danon, parce que La mère est belle, fantasque, parce qu’avoir Alain Delon comme parrain n’est pas anodin, parce que Romy Schneider et bien d’autres sont les habitués de la famille. Géraldine Danon décide dans cette autobiographie d’évoquer le monde dans lequel elle a grandi, de parler de l’amour qu’elle partageait avec son père, leur complicité mais d’évoquer également, de façon très pudique de Lui, celui qui était employé chez eux et qui la nuit venait dans sa chambre. On peut être surpris du style narratif de l’auteure, l’emploi de la troisième personne du singulier pour parler de ce qui la touche de près : Elle (Géraldine)...
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  • Waterlyly 10/10/2019
    Géraldine, la fille du célèbre producteur Raymond Danon, va se raconter au travers d’un peu moins de 150 pages, et croyez-moi, c’est intense, beau, bouleversant et magnifique. Les mots m’en manquent. Elle va nous narrer son enfance, de plateau en plateau lorsqu’elle accompagnait son père. Elle va raconter son enfance volée et les abus dont elle a été victime. Elle va tâcher de nous décrire cette relation fusionnelle avec son papa, et ce cocon unique qu’elle a vécu entre lui et sa maman. Ce roman a été un véritable coup de cœur. J’ai eu l’impression d’être invitée à découvrir les secrets enfouis de cette femme forte. Je me suis sentie privilégiée d’avoir pu, en quelque sorte, partager toutes ses émotions. Géraldine nous raconte tout, le meilleur comme le pire, sans filtre, mais toujours avec beaucoup de pudeur et de réserve. Elle ne tombe jamais dans le pathos malgré les sujets très durs qu’elle va aborder. Je ne saurais vous retranscrire à quel point ses mots ont su me toucher. J’ai été bouleversée par certains événements, émue aux larmes par d’autres situations, notamment lorsqu’elle aborde le côté familial. J’ai été fascinée par ce récit intimiste, avec en filigrane le monde du cinéma et toutes les anecdotes qui en découlent. La plume est tout en délicatesse. Géraldine se livre à son lecteur, littéralement. J’ai été surprise de ne pas retrouver l’usage de la première personne pour ce récit. En effet, tout est relaté à la troisième personne. Et pourtant, une fois ma surprise passée, j’ai eu cette impression de sincérité tout au long des pages. Un récit beau, bouleversant et qui offre une véritable palette d’émotions au lecteur. Géraldine s’est totalement livrée. Les relations familiales sont explorées avec brio et les émotions sont très bien rendues. Un coup de cœur que je vous conseille absolument.Géraldine, la fille du célèbre producteur Raymond Danon, va se raconter au travers d’un peu moins de 150 pages, et croyez-moi, c’est intense, beau, bouleversant et magnifique. Les mots m’en manquent. Elle va nous narrer son enfance, de plateau en plateau lorsqu’elle accompagnait son père. Elle va raconter son enfance volée et les abus dont elle a été victime. Elle va tâcher de nous décrire cette relation fusionnelle avec son papa, et ce cocon unique qu’elle a vécu entre lui et sa maman. Ce roman a été un véritable coup de cœur. J’ai eu l’impression d’être invitée à découvrir les secrets enfouis de cette femme forte. Je me suis sentie privilégiée d’avoir pu, en quelque sorte, partager toutes ses émotions. Géraldine nous raconte tout, le meilleur comme le pire, sans filtre, mais toujours avec beaucoup de pudeur et de réserve. Elle ne tombe jamais dans le pathos malgré les sujets très durs qu’elle va aborder. Je ne saurais vous retranscrire à quel point ses mots ont su me toucher. J’ai été bouleversée par certains événements, émue aux larmes par d’autres situations, notamment lorsqu’elle aborde le côté familial. J’ai été fascinée par ce récit intimiste, avec en filigrane le monde du cinéma et...
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