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Fils de dragon
Jane Fillion (traduit par)
Date de parution : 04/07/2018
Éditeurs :
Archipoche

Fils de dragon

Jane Fillion (traduit par)
Date de parution : 04/07/2018
Un village chinois à l'heure japonaise : une extraordinaire histoire d'occupation et de résistance. Un roman inoubliable de Pearl Buck, prix Nobel de Littérature 1938, qui raconte l'invasion japonaise de la Mandchourie et d'une partie de la Chine orientale en 1940.
1937. Le fermier Ling Tan mène une vie humble rythmée par les travaux des champs et les coutumes de son village, lorsque les forces japonaises prennent pied sur la terre... 1937. Le fermier Ling Tan mène une vie humble rythmée par les travaux des champs et les coutumes de son village, lorsque les forces japonaises prennent pied sur la terre chinoise. Ling pense qu’en restant dociles et conciliants les civils n’auront rien à craindre. Las ! L’envahisseur ravage le pays... 1937. Le fermier Ling Tan mène une vie humble rythmée par les travaux des champs et les coutumes de son village, lorsque les forces japonaises prennent pied sur la terre chinoise. Ling pense qu’en restant dociles et conciliants les civils n’auront rien à craindre. Las ! L’envahisseur ravage le pays et installe un gouvernement fantoche au service des intérêts nippons.Au péril de leur vie, les villageois décident d’organiser la révolte, quitte à rompre leur vœu de non-violence. Et Ling Tan, qui n’éprouvait qu’un attachement matériel à ses récoltes, sent grandir en lui son amour pour la patrie. Lorsque son fils Lao et sa jeune femme quittent la ferme pour prendre les armes, c’est un nouveau chapitre d’une histoire millénaire qui s’ouvre...Ce roman, adapté au cinéma avec Katharine Hepburn, fut en 1942 la première œuvre de fiction à dépeindre la résistance en Chine occupée. Pearl Buck a mis beaucoup d’elle-même dans le personnage de la missionnaire chrétienne qui tente de protéger les jeunes Chinoises des appétits de l’ennemi. Elle y décrit avec force les horreurs de la guerre, mais aussi la sagesse née de la proximité avec la terre nourricière.  « Le souflle puissant d’une romancière portée par un amour profond pour son pays d’adoption. »Elle
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EAN : 9782377351794
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 331
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782377351794
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 331
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Gaphanie 11/03/2021
    Fils de dragon est ma seconde rencontre avec Pearl Buck, après Pivoine. Pearl Buck nous plonge dans le quotidien d'une famille traditionnelle de paysans plutôt aisés, en Chine, juste avant la seconde guerre mondiale, et l'invasion par les Japonais. Ling Tan coule des jours paisibles, entouré de sa femme, Ling Sao, au caractère bien trempé, et de ses enfants. L'aîné, Lao Ta, est marié avec Orchid, dont, au début du roman, le premier bébé vient de naître. Son second fils, Lao Er, a lui aussi pris femme. Il est fou amoureux de son épouse, Jade, qu'il n'a pu épouser que grâce à l'intervention de son père, la jeune fille ayant été aussi convoitée par un cousin. Le dernier fils, Lao San, un peu capricieux, un peu maussade, jeune adolescent, s'occupe de mener paître le buffle familial. Le vieux couple a également deux filles, Pansiao, la plus jeune, encore avec eux, et l'aînée a épousé un riche marchand de la ville, Wu Lien. Au fil des chapitres, on voit tout ce petit monde évoluer, à mesure qu'approche l'invasion ennemie, et le vrai fond des uns et des autres se révéler. Car si Ling Tan est sûr d'une chose, c'est qu'il ne quittera pas sa terre. Et, si du fond de sa Chine provinciale, il n'a jamais entendu parler de Gandhi, qui de toutes façons n'était pas encore né, il deviendra un champion de la résistance passive, creusant une pièce sous sa maison pour soustraire riz et salaisons aux impôts de l'envahisseur, empoisonnant son étang, pour qu'il ne lui prenne plus son poisson... Car l'occupant japonais se révèle cruel et dur envers le pays conquis. D'ailleurs, ce récit de la conquête et de l'occupation ressemble en bien des points à ce qui s'est aussi passé sur notre sol occidental à la même époque : collaboration, résistance, délation... Et au-delà des faits historiques relatés, l'espoir et la beauté émanent du récit de Pearl Buck. Malgré la rudesse de l'époque, les gens s'aiment. Ling Tan et Ling Sao, vieillissants, s'aiment toujours comme au début de leur histoire, même s'ils en ont un peu honte : les conventions sociétales pèsent un certain poids en Chine à cette époque. Lao Er, le second fils, parvient au fil des pages à conquérir le coeur et l'amour de sa femme Jade, de rendez-vous secret sous le saule en cadeau incongru : un livre. Une femme qui sait lire ! Et la plus belle et la plus abracadabrante de toutes ces histoires d'amour est encore celle du plus jeune fils. Devenu un chef de guerre redoutable, ses hommes prient son frère, Lao Er, de demander à son père de lui trouver une épouse, car il est parfois invivable. Mais la petite famille est bien d'accord : pour quelqu'un de cette trempe, il faut... une déesse ! Et ils se tourneront alors vers la jeune Pansiao, partie étudier en sécurité à l'étranger, pour qu'elle déniche la perle rare... Le Destin en marche... J'ai vraiment adoré ce roman, et je repartirai volontiers pour l'Asie avec Pearl Buck dès que l'occasion se représentera ...Fils de dragon est ma seconde rencontre avec Pearl Buck, après Pivoine. Pearl Buck nous plonge dans le quotidien d'une famille traditionnelle de paysans plutôt aisés, en Chine, juste avant la seconde guerre mondiale, et l'invasion par les Japonais. Ling Tan coule des jours paisibles, entouré de sa femme, Ling Sao, au caractère bien trempé, et de ses enfants. L'aîné, Lao Ta, est marié avec Orchid, dont, au début du roman, le premier bébé vient de naître. Son second fils, Lao Er, a lui aussi pris femme. Il est fou amoureux de son épouse, Jade, qu'il n'a pu épouser que grâce à l'intervention de son père, la jeune fille ayant été aussi convoitée par un cousin. Le dernier fils, Lao San, un peu capricieux, un peu maussade, jeune adolescent, s'occupe de mener paître le buffle familial. Le vieux couple a également deux filles, Pansiao, la plus jeune, encore avec eux, et l'aînée a épousé un riche marchand de la ville, Wu Lien. Au fil des chapitres, on voit tout ce petit monde évoluer, à mesure qu'approche l'invasion ennemie, et le vrai fond des uns et des autres se révéler. Car si Ling Tan est sûr d'une chose, c'est qu'il ne quittera pas...
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  • gonewiththegreen 13/02/2021
    Ling Tan est un paysan qui n'a d'autre souci que de faire prospérer ses récoltes , transmettre ses connaissances à ses fils avec l'objectif de leur léguer la terre. Il vit avec sa famille dans un village non loin d'une grand ville où il vend ses récoltes . Parmi ses brus, il y a Jade qui sait lire et écrire , chose très rare dans cette Chine agricole de 1937. Sa fille ainée est mariée à un marchand de la ville dont la boutique vient d'être saccagée par des étudiants, sous prétexte qu'il y est vendu des produits étrangers. La rumeur gronde , les Japonais ne seraient pas loin et posséderaient une arme redoutable, les vaisseaux volants. Pearl Buck , bien qu'Américaine, a très longtemps vécu en Chine (elle y est arrivée dans sa première année) (jusqu'en 1933) . Nobélisée en 1938 , ce roman a été écrit en 1942 alors que les conflit avec le Japon n'était pas achevé. C'est donc une oeuvre ancrée dans la réalité qu'elle a livrée à ses contemporains. L'invasion japonaise est remarquablement traitée : La propagande, la diffusion de la drogue, la terreur bien sur, les viols, les massacres, les traitres. Mais ce roman va au delà , comme s'il était précurseur des années à venir. On sent grandir au fil des pages un sentiment nationaliste, une révolte contre l'étranger, une union sacré autour de la patrie .La Chine a été humiliée par l'occident au tournant du XX ème siècle et vit depuis de façon chaotique aux grès des puissants. Ici le menu peuple va s'élever et lutter avec ses faibles moyens . C'est aussi un hommage aux hommes de la terre, leur abnégation , leur droiture. Ling Tan est un homme remarquable, fidèle à sa femme, à ses enfants , à ses traditions, à sa terre qu'il ne quittera que quand elle sera entre de bonnes mains.Ce monde paysan qui raille les érudits . A quoi peut bien servir la lecture pour faire pousser le riz et nourrir sa famille ? Roman très dense donc où vient également s'ajouter une missionnaire salvatrice , protectrice des femmes et des enfants que les Japonais violaient et tuaient sans discernement. S'il n'y a pas de lieux précisés, on peut penser à Nankin , où a vécu Pearl Buck et dont l'invasion est malheureusement restée dans l'histoire sous le nom du Viol de Nankin. En vrac pour conclure , c'est une époque où être une femme ne semble pas avoir beaucoup d'importance aux yeux de la société. C'est toujours déroutant de traverser ces lignes aujourd'hui. Ce livre à la portée historique immense , même s'il est dur est allégée par la plume pudique et précise de l'auteur. On est loin des descriptions émaillant le Sorgho rouge de Mo Yan. Un livre nécessaire pour qui s'intéresse à cette tranche d'histoire. Mais le portrait de Lin Tan , sa vie, ses convictions et toutes les histoires en découlant valent à elles seules la lecture. Ling Tan est un paysan qui n'a d'autre souci que de faire prospérer ses récoltes , transmettre ses connaissances à ses fils avec l'objectif de leur léguer la terre. Il vit avec sa famille dans un village non loin d'une grand ville où il vend ses récoltes . Parmi ses brus, il y a Jade qui sait lire et écrire , chose très rare dans cette Chine agricole de 1937. Sa fille ainée est mariée à un marchand de la ville dont la boutique vient d'être saccagée par des étudiants, sous prétexte qu'il y est vendu des produits étrangers. La rumeur gronde , les Japonais ne seraient pas loin et posséderaient une arme redoutable, les vaisseaux volants. Pearl Buck , bien qu'Américaine, a très longtemps vécu en Chine (elle y est arrivée dans sa première année) (jusqu'en 1933) . Nobélisée en 1938 , ce roman a été écrit en 1942 alors que les conflit avec le Japon n'était pas achevé. C'est donc une oeuvre ancrée dans la réalité qu'elle a livrée à ses contemporains. L'invasion japonaise est remarquablement traitée : La propagande, la diffusion de la drogue, la terreur bien sur, les viols, les massacres, les traitres. Mais ce roman va au delà...
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  • lagrandeval 02/02/2020
    Fils de dragon retrace la vie de la famille Ling Tan, sa femme, ses trois fils, ses deux filles et petits-enfants avant puis après l’invasion ennemie. Chaque membre de la famille de Ling Tan réagit à sa manière à cette invasion. Ling Tan et les habitants du village vivent de la terre et ne comprennent pas les enjeux de cette guerre. Pour autant à leur manière, ils vont résister. Je me suis plongée dans ce récit d’un autre temps qui m’a déconnectée du quotidien. Même si le récit retrace les horreurs d’une guerre, il y a beaucoup d’humanité dans ce roman.
  • Biblioroz 25/01/2019
    Courbés vers l’eau boueuse, Ling Tan et ses fils repiquent les jeunes pousses dans leurs rizières. Hommage à cette terre fertile qui, de génération en génération, nourrit son homme. La femme est docile, bien à sa place, et se doit de servir son époux et lui donner des fils. Elle fait tourner efficacement la maisonnée mais ses brus ne sont déjà plus aussi soumises et font quelques entorses vis-à-vis de leurs devoirs et de leur respect des anciens. Isolés dans leur campagne chinoise, l’immuabilité de leur vie bien codifiée et bien établie semble acquise mais c’est sans compter sur les petits hommes aux jambes torses et leurs vaisseaux volants lâcheurs de mort. 1937, la guerre s’est invitée dans les villes et les villages de cette partie orientale de la Chine, semant sauvagerie, cruauté, vols et viols sur son passage. Coupés de toutes nouvelles et se satisfaisant d’une bonne récolte pour nourrir les leurs, l’incrédulité de ces paysans face à cette invasion est bouleversante. Magnifique roman, admirablement conté par Pearl Buck, qui, à travers la famille de Ling Tan, nous fait vivre le profond bouleversement que cette guerre sino-japonaise a engendré dans ces campagnes chinoises. La remise en question de l’illettrisme est abordée car si lire et écrire ne sont pas souhaitables aux yeux de Ling Tan et sa femme, la nécessité d’une éducation se fait peu à peu ressentir pour s’ouvrir au monde. Ce couple, uni dans les traditions, est d’ailleurs très attendrissant, plein de tendresse l’un pour l’autre, j’ai admiré leur complicité. C’est un remarquable roman sur la place de la femme car si au premier abord on pense qu’elles sont bien soumises, on découvre finalement leur force de caractère et leur pouvoir à diriger et prendre les décisions fondamentales ! Les usages, au sein de cette famille, et leur façon de s’adresser les uns aux autres, sont délicieusement surannés. Difficile de s’extraire de cette famille, tous les personnages ont leur importance. Par l’évolution de leurs pensées, leurs différents points de vue s’additionnent et se complètent sur une brutale et douloureuse prise de conscience du monde extérieur. Reste la fidélité à sa terre, sous différentes formes selon les uns et les autres. Et un cri : maudit soit cette guerre et toutes les guerres ! Courbés vers l’eau boueuse, Ling Tan et ses fils repiquent les jeunes pousses dans leurs rizières. Hommage à cette terre fertile qui, de génération en génération, nourrit son homme. La femme est docile, bien à sa place, et se doit de servir son époux et lui donner des fils. Elle fait tourner efficacement la maisonnée mais ses brus ne sont déjà plus aussi soumises et font quelques entorses vis-à-vis de leurs devoirs et de leur respect des anciens. Isolés dans leur campagne chinoise, l’immuabilité de leur vie bien codifiée et bien établie semble acquise mais c’est sans compter sur les petits hommes aux jambes torses et leurs vaisseaux volants lâcheurs de mort. 1937, la guerre s’est invitée dans les villes et les villages de cette partie orientale de la Chine, semant sauvagerie, cruauté, vols et viols sur son passage. Coupés de toutes nouvelles et se satisfaisant d’une bonne récolte pour nourrir les leurs, l’incrédulité de ces paysans face à cette invasion est bouleversante. Magnifique roman, admirablement conté par Pearl Buck, qui, à travers la famille de Ling Tan, nous fait vivre le profond bouleversement que cette guerre sino-japonaise a engendré dans ces campagnes chinoises. La remise en question de l’illettrisme est abordée car si lire...
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  • womens_books 25/01/2019
    Pearl Buck a reçu le prix Nobel de littérature en 1938 pour l'ensemble de son œuvre, pour ses portraits réalistes des paysans chinois et son témoignage vivant de la Chine. J'avais une légère appréhension à l'idée de lire Pearl Buck, ne me demandez pas pourquoi, je ne saurai pas vous l'expliquer... Et pourtant, cet a priori s'est vite révélé infondé car j'ai beaucoup aimé cette lecture, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début. Née en 1892 aux États-Unis, Pearl Buck a grandi en Chine, étudié à l'université en Virginie, puis est revenue en Chine en 1917 avec son mari et y a vécu jusqu'au début des années 30. Son œuvre est complètement imprégnée de cette vie là-bas, c'est un véritable témoignage d'époque ! Dans ce livre, elle dessine la vie d'une famille de paysans chinois pendant la guerre sino-japonaise de 1937-45. On y suit Ling Tan et sa femme Ling Sao dans leur ferme, entourés de leurs enfants. Et peu à peu, les destins de chacun vont être touchés par le conflit. Dans ces quelques 400 pages, le décor est pleinement planté, on prend le temps de s'y acclimater, et on découvre chaque personnage qui est dépeint avec attention et considération. Le conflit permet à Pearl Buck d'évoquer de nombreux thèmes, comme l'incompréhension face aux machines à tuer modernes, l'opium comme moyen de faire courber le peuple, le viol des femmes comme arme de guerre, l'attachement à une terre, la résistance à l'oppression...Pearl Buck a reçu le prix Nobel de littérature en 1938 pour l'ensemble de son œuvre, pour ses portraits réalistes des paysans chinois et son témoignage vivant de la Chine. J'avais une légère appréhension à l'idée de lire Pearl Buck, ne me demandez pas pourquoi, je ne saurai pas vous l'expliquer... Et pourtant, cet a priori s'est vite révélé infondé car j'ai beaucoup aimé cette lecture, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début. Née en 1892 aux États-Unis, Pearl Buck a grandi en Chine, étudié à l'université en Virginie, puis est revenue en Chine en 1917 avec son mari et y a vécu jusqu'au début des années 30. Son œuvre est complètement imprégnée de cette vie là-bas, c'est un véritable témoignage d'époque ! Dans ce livre, elle dessine la vie d'une famille de paysans chinois pendant la guerre sino-japonaise de 1937-45. On y suit Ling Tan et sa femme Ling Sao dans leur ferme, entourés de leurs enfants. Et peu à peu, les destins de chacun vont être touchés par le conflit. Dans ces quelques 400 pages, le décor est pleinement planté, on prend le temps de s'y acclimater, et on découvre chaque personnage qui est dépeint...
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