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Friendly evidence (version anglaise)
Anna Carrington (traduit par)
Date de parution : 12/11/2020
Éditeurs :
Écriture

Friendly evidence (version anglaise)

Anna Carrington (traduit par)
Date de parution : 12/11/2020
‘I felt a terrible resentment towards my mother. I caught fire to bring her closer to me, to tell her I didn’t judge her when she set the house ablaze.... ‘I felt a terrible resentment towards my mother. I caught fire to bring her closer to me, to tell her I didn’t judge her when she set the house ablaze. I could have continued being a pretty young girl, funny and intelligent, good at everything, but today I am burned...’

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The...
‘I felt a terrible resentment towards my mother. I caught fire to bring her closer to me, to tell her I didn’t judge her when she set the house ablaze. I could have continued being a pretty young girl, funny and intelligent, good at everything, but today I am burned...’

*

The daughter of a mixed marriage, Mylène gradually discovers what makes her different. The only one of her siblings to be born in France, she loves hearing stories of Africa, a continent she will only discover as an adolescent.

A household accident connected with her mother cuts short her dreams. Haunted by scars that are visible only to her, Mylène is stymied at the moment of her sexual awakening. To overcome the trauma, she is able to rely on her father, who will help transform her fears into strength. But only when she explores the things that she holds most secret does she begin to overcome her shyness, and assert her desires.

From childhood through to life as an adult, Chantal Milman paints the portrait of a woman wresting back her dignity from the flames.
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EAN : 9782359053289
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782359053289
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tapagenocturne 18/10/2020
    Mylène est une jeune métisse issue d’un beau mélange. Son père est juif et sa mère africaine : l’un a échappé à la Shoah, et reste mutique à ce sujet, l’autre a quitté son pays, et subit les affres de ce déracinement. Au milieu, Mylène, qui peine déjà à définir correctement son histoire et ses origines, se retrouve brûlée au ventre par accident. Cet épisode la marque, dans sa chair et dans son âme. Il vient entacher toutes ses histoires, salir sa féminité, freine ses désirs. Le feu continue de la consumer, sans pour autant lui tenir chaud. Pour un livre où le feu marque le commencement d’une nouvelle vie, on ne peut que constater le contraste étonnant avec l’immense froideur de l’écriture. Le style est étonnant : des phrases courtes, percutantes, parfois même aiguisées comme des couteaux, des répétitions, une narration particulière qui nous éloigne et enlève toute empathie. Mais... la magie opère. Au fil des pages, Mylène nous touche. Dans sa fragilité et sa quête de féminité, dans ses doutes, dans sa recherche d’apaisement. On la sent renaître à travers ses mots, et ses maux. Et l’écriture nous apparaît alors comme la seule possible pour ce roman. C’est finalement elle qui nous dresse le portrait de la jeune femme, avec une pudeur et une retenue qui est en réalité nécessaire, pour se rapprocher du personnage. Il y a des livres dans lesquels on a besoin de se fondre doucement, sans juger, qu’on a besoin d’apprivoiser, pour pouvoir se laisser happer dans l’histoire, et finalement la savourer à sa juste valeur. Mylène est une jeune métisse issue d’un beau mélange. Son père est juif et sa mère africaine : l’un a échappé à la Shoah, et reste mutique à ce sujet, l’autre a quitté son pays, et subit les affres de ce déracinement. Au milieu, Mylène, qui peine déjà à définir correctement son histoire et ses origines, se retrouve brûlée au ventre par accident. Cet épisode la marque, dans sa chair et dans son âme. Il vient entacher toutes ses histoires, salir sa féminité, freine ses désirs. Le feu continue de la consumer, sans pour autant lui tenir chaud. Pour un livre où le feu marque le commencement d’une nouvelle vie, on ne peut que constater le contraste étonnant avec l’immense froideur de l’écriture. Le style est étonnant : des phrases courtes, percutantes, parfois même aiguisées comme des couteaux, des répétitions, une narration particulière qui nous éloigne et enlève toute empathie. Mais... la magie opère. Au fil des pages, Mylène nous touche. Dans sa fragilité et sa quête de féminité, dans ses doutes, dans sa recherche d’apaisement. On la sent renaître à travers ses mots, et ses maux. Et l’écriture nous apparaît alors comme la seule possible pour ce roman....
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  • luciled18 25/09/2020
    « Preuve d’amitié » fait partie de ces livres qui restent un moment dans notre esprit et nous accompagne dans nos pensées un petit moment. Mylène, jeune métisse, cinquième et dernière enfant est la seule parmi ses frères et sœur a être née en France. Ses frères et sœurs, repartis vivre en Afrique, la rejette et Mylene apprend à vivre tant bien que mal avec cette distance. Le récit commence par nous entraîner dans le quotidien de Mylène à la troisième personne jusqu’à l’accident qui va la détruire physiquement et psychologiquement. A partir de là Mylene prend la parole et nous livre ses états d’âmes ainsi que les aléas de sa vie. On ressent le poids du passé de son père juif qui a échappé in extremis à la Shoah et de sa mère malienne en mal de son Afrique natale. Entre doutes et difficultés, entre passion et désillusion, entre souffrance et soutien, Chantal Milman nous livre un récit simple d’un personnage en quête d’elle même qui tente de construire sa propre identité. Son écriture incisive et parfois très distanciée m’a réellement entraînée au cœur du récit et m’a captivée. Je l’ai lu d’une traite et je vous le conseille donc. « Preuve d’amitié » fait partie de ces livres qui restent un moment dans notre esprit et nous accompagne dans nos pensées un petit moment. Mylène, jeune métisse, cinquième et dernière enfant est la seule parmi ses frères et sœur a être née en France. Ses frères et sœurs, repartis vivre en Afrique, la rejette et Mylene apprend à vivre tant bien que mal avec cette distance. Le récit commence par nous entraîner dans le quotidien de Mylène à la troisième personne jusqu’à l’accident qui va la détruire physiquement et psychologiquement. A partir de là Mylene prend la parole et nous livre ses états d’âmes ainsi que les aléas de sa vie. On ressent le poids du passé de son père juif qui a échappé in extremis à la Shoah et de sa mère malienne en mal de son Afrique natale. Entre doutes et difficultés, entre passion et désillusion, entre souffrance et soutien, Chantal Milman nous livre un récit simple d’un personnage en quête d’elle même qui tente de construire sa propre identité. Son écriture incisive et parfois très distanciée m’a réellement entraînée au cœur du récit et m’a captivée. Je l’ai lu d’une traite et je vous le conseille...
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  • Analire 24/08/2020
    Preuve d’amitié est le premier ouvrage de la collection Écriture des éditions L’Archipel que j’ai l’honneur de pouvoir découvrir. Une collection peu connue encore dans le monde littéraire, mais très prometteuse. Mylène est une jeune femme issue d’un mariage mixte : son père est un juif, échappé de la Shoah, qui a rencontré sa mère en Afrique. Ensemble, ils ont eu cinq enfants, dont quatre en Afrique et Mylène, à Paris. Les frères et soeurs de Mylène en ont voulu à leurs parents d’avoir fui leurs racines pour se réfugier en France. Ils ont coupé tout lien qui les reliaient à Mylène et à ses parents. Mylène va se construire sur cette distanciation, tout en gardant un désir brûlant de renouer avec ses origines et d’apprendre à connaître sa famille Africain. Pour l’heure, elle déambule dans Paris, entourée de ses parents aimés et aimants, tente de se construire une identité, de découvrir la vie, ses plaisirs charnels, ses moments d’intenses bonheur, ses doutes et ses difficultés. Malheureusement, je n’ai pas été sensible à l’écriture, que j’ai trouvé dépourvue d’émotions, trop brutale, incisive. Le personnage de Mylène est assez discret. C’est une jeune femme introvertie, qui m’a semblé à distance du récit, comme si elle subissait sa vie plutôt qu’elle ne la vivait. J’ai trouvé ça assez triste, de voir une belle femme comme elle, mutique, se laisser glisser face aux aléas de la vie. Bien au contraire, en lisant le résumé, je m’étais attendue au portrait d’une femme forte, courageuse, qui part « à la conquête de sa dignité« . En revanche, j’ai apprécié la thématique du mariage mixte, qui est encore beaucoup trop pointé du doigt en France et ailleurs. Mylène est le fruit d’une alliance entre un blanc juif et une africaine noire, ce qui fait d’elle une métisse. Bien que née en France, elle peut faire face au racisme, à l’incompréhension, aux préjugés et stéréotypes sur ses racines Africaines. C’est notamment sa mère noire qui en est le plus affectée, ainsi que son père juif, traumatisé par la Shoah qu’il a vécu de plein fouet. Aborder ces sujets sensibles peuvent permettre d’ouvrir l’esprit des lecteurs et de faire accepter ces différences de cultures, qui peuvent devenir une vraie force. Un roman de vie intéressant, qui dresse le portrait de Mylène, jeune femme issue de deux cultures, qui essaie de se construire une identité sur des bases mouvantes. Une histoire sympathique, qui manque tout de même de chaleur et d'émotions.Preuve d’amitié est le premier ouvrage de la collection Écriture des éditions L’Archipel que j’ai l’honneur de pouvoir découvrir. Une collection peu connue encore dans le monde littéraire, mais très prometteuse. Mylène est une jeune femme issue d’un mariage mixte : son père est un juif, échappé de la Shoah, qui a rencontré sa mère en Afrique. Ensemble, ils ont eu cinq enfants, dont quatre en Afrique et Mylène, à Paris. Les frères et soeurs de Mylène en ont voulu à leurs parents d’avoir fui leurs racines pour se réfugier en France. Ils ont coupé tout lien qui les reliaient à Mylène et à ses parents. Mylène va se construire sur cette distanciation, tout en gardant un désir brûlant de renouer avec ses origines et d’apprendre à connaître sa famille Africain. Pour l’heure, elle déambule dans Paris, entourée de ses parents aimés et aimants, tente de se construire une identité, de découvrir la vie, ses plaisirs charnels, ses moments d’intenses bonheur, ses doutes et ses difficultés. Malheureusement, je n’ai pas été sensible à l’écriture, que j’ai trouvé dépourvue d’émotions, trop brutale, incisive. Le personnage de Mylène est assez discret. C’est une jeune femme introvertie, qui m’a semblé à distance du récit, comme...
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  • coquinnette1974 16/08/2020
    Je remercie chaleureusement Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley et en avant-première, du roman : Preuve d’amitié de Chantal Milman. Issue d’un mariage mixte, Mylène découvre progressivement sa différence. Seule de sa fratrie à être née en France, elle aime les histoires d’Afrique, ce continent qu’elle ne découvrira qu’à l’adolescence. Un accident domestique en lien avec sa mère interrompt ses rêves. Hantée par une cicatrice visible d’elle seule, Mylène est interdite face à l’éveil de sa sexualité. Pour surmonter le traumatisme, elle peut toutefois compter sur son père, qui va l’aider à changer ses doutes en forces. Mais pour vaincre sa timidité et imposer ses désirs, il lui faudra faire l’expérience du secret... Preuve d’amitié est un roman qui m'a captivé et que j'ai pris plaisir à lire d'une traite lors d'une journée de repos. Mylène est une enfant métisse, née d'une mère africaine et d'un père juif. Elle est la dernière d'une fratrie, la seule à vivre en France. Elle est curieuse de l'Afrique, son pays dans lequel elle ira lors de son adolescence. Elle est en décalage avec ses frères et sœurs, qu'elle connaît peu. Sa mère est attirée par le feu... A l'aube de ses 18 ans Mylène est victime du feu. Cet accident va la bouleverser, lui faire voir les choses autrement. Son ventre est touché, il ne se voit pas et pourtant la jeune femme se sait différente... Et cette différence va lui faire voir les choses autrement... Preuve d'amitié est un roman intéressant, lu d'une traite comme je le disais plus haut. J'ai aimé découvrir Mylène, ses proches, ses amies, sa vie.. Elle a une histoire forte car née de deux cultures différente. J'ai aimé ce que l'autrice raconte, mais je n'ai pas accroché plus que ça avec sa façon d'écrire. Cela manque de chaleur, c'est un peu dommage. L'écriture est très froide, les faits sont relatés de façon un peu brute par moment et j'avoue que ça m'a parfois gêné. Toutefois je garderais un bon souvenir de Mylène et de cette lecture, je mets un joli quatre étoiles à Preuve d'amitié, que je vous recommande.Je remercie chaleureusement Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley et en avant-première, du roman : Preuve d’amitié de Chantal Milman. Issue d’un mariage mixte, Mylène découvre progressivement sa différence. Seule de sa fratrie à être née en France, elle aime les histoires d’Afrique, ce continent qu’elle ne découvrira qu’à l’adolescence. Un accident domestique en lien avec sa mère interrompt ses rêves. Hantée par une cicatrice visible d’elle seule, Mylène est interdite face à l’éveil de sa sexualité. Pour surmonter le traumatisme, elle peut toutefois compter sur son père, qui va l’aider à changer ses doutes en forces. Mais pour vaincre sa timidité et imposer ses désirs, il lui faudra faire l’expérience du secret... Preuve d’amitié est un roman qui m'a captivé et que j'ai pris plaisir à lire d'une traite lors d'une journée de repos. Mylène est une enfant métisse, née d'une mère africaine et d'un père juif. Elle est la dernière d'une fratrie, la seule à vivre en France. Elle est curieuse de l'Afrique, son pays dans lequel elle ira lors de son adolescence. Elle est en décalage avec ses frères et sœurs, qu'elle connaît peu. Sa mère est attirée par le feu... A l'aube de ses 18...
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  • ludi33 13/08/2020
    Preuve d'amitié nous entraîne dans le sillage de Mylène,  jeune métisse dont le père juif a fui la Shoah jusqu'en Afrique où il va épouser une jeune malienne. Des premiers chapitres, écrits à la troisième personne, on passe subitement à une narration à la première personne, où Mylène nous raconte avec simplicité sa vie et ses états d'âme. Un peu froidement, aussi. Car si la jeune femme se définit elle-même comme une bout-en-train, le pitre de la famille, le récit qu'elle nous livre manque aussi un rien de chaleur. Ressort également du roman le portrait d'une jeune fille pourrie gâtée dont on ne comprend pas bien les problèmes. Sans pour autant passer pour antipathique, Mylène n'arrive pas à nous attendrir à sa cause, tant la vie semble toujours lui apporter la bonne chose au bon moment. Un grand merci à Mylène des éditions de l'archipel et à Netgalley pour cette lecture.
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