Histoire des auteurs

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• IreneAdler 15/09/2013

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  Penchons-nous un peu sur ce personnage, qui nous semble tellement familier. Au point qu'il semble exister depuis toujours. L'essai de Diu et Parinet nous montre qu'en fait, non. Il s'agit historiquement d'une notion récente, apparue à la fin du Moyen Age début de la Renaissance. Si les périodes antérieures nous ont laissé quelques noms, il y a beaucoup plus d'anonymes. Soit qu'ils soient aèdes, donc poètes dépendant d'un temple et simple voix de la divinité, soit qu'ils se fondent volontairement dans une communauté de pensée. Puis avec la conscience de son individualité, il demande même pouvoir vivre de son travail et à le voir respecté, le petit vantard ! Seulement, avant le XIXè siècle, il n'existait ni protection de l'oeuvre, ni de l'auteur. Or la reconnaissance en tant qu'auteur, au sein de ses pairs et de la société civile tient à le reconnaissance de droits moraux et patrimoniaux. Surtout pour ceux qui n'arrivent pas à décrocher de pension ou de "planque" dans l'administration (notamment en bibliothèque...) Mais de procès en coups de gueule et parfois avec un peu de rouerie des deux côtés du manuscrit, l'auteur a pu assoir son statut et son travail. C'est cette histoire mouvementée et non terminée que nous conte cet essai pas toujours facile. Une imposante bibliographie, un ouvrage sur l'édition contemporaine commit par Parinet, et reconnu par les professionnels (par ailleurs enseignante à l'Ecole des Chartes) : des éléments qui plaident pour un travail sérieux et rigoureux. Si vous êtes amateurs d'histoire littéraire...Penchons-nous un peu sur ce personnage, qui nous semble tellement familier. Au point qu'il semble exister depuis toujours. L'essai de Diu et Parinet nous montre qu'en fait, non. Il s'agit historiquement d'une notion récente, apparue à la fin du Moyen Age début de la Renaissance. Si les périodes antérieures nous ont laissé quelques noms, il y a beaucoup plus d'anonymes. Soit qu'ils soient aèdes, donc poètes dépendant d'un temple et simple voix de la divinité, soit qu'ils se fondent volontairement dans une communauté de pensée. Puis avec la conscience de son individualité, il demande même pouvoir vivre de son travail et à le voir respecté, le petit vantard ! Seulement, avant le XIXè siècle, il n'existait ni protection de l'oeuvre, ni de l'auteur. Or la reconnaissance en tant qu'auteur, au sein de ses pairs et de la société civile tient à le reconnaissance de droits moraux et patrimoniaux. Surtout pour ceux qui n'arrivent pas à décrocher de pension ou de "planque" dans l'administration (notamment en bibliothèque...) Mais de procès en coups de gueule et parfois avec un peu de rouerie des deux côtés du manuscrit, l'auteur a pu assoir son statut et son travail. C'est cette histoire mouvementée et non terminée que...

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