Lisez! icon: Search engine
Il n'est jamais plus tard que minuit
Date de parution : 10/12/2020
Éditeurs :
12-21

Il n'est jamais plus tard que minuit

Date de parution : 10/12/2020
Elle a quitté Paris sans billet retour. La Seine et la pluie lui rappelaient trop son mari et ses filles. Là-bas, en Birmanie où ils ont été si heureux jadis,... Elle a quitté Paris sans billet retour. La Seine et la pluie lui rappelaient trop son mari et ses filles. Là-bas, en Birmanie où ils ont été si heureux jadis, peut-être trouvera-t-elle la force de continuer sans eux. Ni Marco, ni Gabriela, ni Serena : personne ne l’attendra, cette fois,... Elle a quitté Paris sans billet retour. La Seine et la pluie lui rappelaient trop son mari et ses filles. Là-bas, en Birmanie où ils ont été si heureux jadis, peut-être trouvera-t-elle la force de continuer sans eux. Ni Marco, ni Gabriela, ni Serena : personne ne l’attendra, cette fois, à l’aéroport de Rangoun. C’est tous ses repères, de femme sans homme, de mère sans enfant, d’Occidentale en Asie, que Jeanne va devoir réapprendre… En plongeant à corps perdu dans les mystères birmans, y trouvera-t-elle la paix du passé, le goût de l’avenir ?

« Un premier très beau roman où l’Asie et sa culture fleurent bon à chaque page, à chaque mot. » Charthémiss
 
« Un beau livre d’apprentissage sur le deuil qui puise ses réponses dans la spiritualité bouddhique. » Marie Olivieri – Pleine Vie

En sélection pour le Prix Hors Concours
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782823880137
Code sériel : 17569
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823880137
Code sériel : 17569
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JulieBulle 12/04/2023
    Beau livre dont l'histoire m'a attirée. J'ai beaucoup aimé le style littéraire de l'écrivain. Se perdre dans des métaphores pour en comprendre le sens premier était plaisant. L'histoire se passe en Birmanie et on voit que l'auteur connaît bien le pays. Elle utilise donc une précision géographique et beaucoup de vocabulaire birman, ce qui a été pour ma part difficile à lire, car peu sensible à cette précision. J'ai toutefois beaucoup aimé l'histoire du pays racontée à travers l'un des personnages, qui prend vraiment aux tripes.
  • Andromeda06 17/07/2022
    Choisi à la bibliothèque uniquement pour son titre (il me fallait lire un livre avec le mot "minuit" dans le titre), "Il n'est jamais plus tard que minuit" est le premier et le seul livre à ce jour d'Isabelle Never. Publié en avril 2018, il est visiblement peu connu (à ce que j'en constate), mais je dois dire être contente de l'avoir déniché et de pouvoir vous en parler. Il y a six mois, Jeanne a perdu son mari et ses deux filles dans un tragique accident d'avion. Seule à Paris, s'isolant de tout et de tous, elle décide de retourner en Birmanie, là où elle a ses plus beaux souvenirs de famille, là où elle a tout perdu... Sans savoir ce qui l'attend vraiment, n'attendant plus rien de la vie et se complaisant dans son malheur en s'accrochant à un passé qu'elle ne veut pas oublier, il y a devant elle un long travail de reconstruction et d'acceptation. Elle y croisera quelques personnes qui, consciemment ou non, l'aideront peu à peu à sortir la tête de l'eau, à trouver son chemin vers un "demain" moins douloureux. À travers le travail de deuil de Jeanne, Isabelle Never nous raconte et décrit sa Birmanie, celle où elle a vécu plusieurs années. On ressent clairement son amour pour ce pays, son expérience. Et c'est avec brio qu'elle a implanté son contexte. Je n'avais encore jamais lu de livres dont l'action se déroulait là-bas. J'ai pris plaisir à découvrir un peu de son Histoire, son mode de vie, à comprendre sa situation géopolitique et socio-économique. J'ai perçu l'atmosphère typique que l'autrice a instauré pour son histoire : la pauvreté et l'inconfort, la privation de certaines libertés et la dictature, les mentalités et états d'esprit de la population (bien différents des Occidentaux), mais aussi l'activité grouillante, la chaleur étouffante et bien évidemment le rôle du bouddhisme dans la vie de chacun. Les lieux et décors sont également facilement imaginables, joliment décrits, et avec réalisme. Au premier abord, l'histoire de Jeanne n'a rien d'original, le thème de la reconstruction de soi après un deuil ayant déjà été abordé un certain nombre de fois. Mais implantée dans ce décor, ça passe comme une lettre à la poste. D'autant que l'autrice se démarque également par son personnage principal, Jeanne. Plutôt insignifiante au début, j'ai vite compris qu'un caractère bien trempé se cachait derrière sa tristesse et sa colère. Narrée à la première personne, l'histoire de Jeanne n'est que cheminement intérieur et questionnements. C'est souvent éprouvant, douloureux. On est au plus près de ses pensées intimes. On ressent, tout au long de la lecture, sa douleur, son désespoir, sa colère, son incompréhension, sa solitude, ses remords, sa nostalgie des jours heureux, le vide qui est en elle... Ses souvenirs et anecdotes du passé, qui arrivent sans crier gare, sont écrasants. On recherche avec elle un sens, des explications, des raisons à ce drame. À part les quelques personnes qui croiseront son chemin, les quelques moments et discussions qu'elle partagera avec eux, et les différentes étapes du voyage qu'elle entreprend sans connaître sa destination finale, Jeanne est seule avec elle-même. Pas d'action, puisque tout n'est qu'introspection, spiritualité et enfin méditation. Et il me faut dire que le tout est assez bien maîtrisé, même si j'y ai perçu quelques longueurs de temps à autre. Isabelle Never use d'une plume plutôt charmante, percutante, très sensible, poétique ou philosophique quelquefois, et extrêmement touchante. Ce premier roman, qu'on pourrait classer dans le genre "développement personnel" et qui mériterait d'être un peu plus connu, a ses moments souvent tristes et douloureux, mais fait preuve de sagesse tout du long, et est de plus en plus lumineux au fur et à mesure qu'on s'approche de la fin. L'autrice utilise également un humour très subtil, ce qui m'a permis de sourire autant de fois que j'ai retenu mes larmes. Elle m'a, par contre, totalement perdue dans la dernière partie, l'aspect spirituel s'étant trop rapproché, à mon goût, de l'aspect religieux. Mais c'est une fin logique, en continuité avec le travail intérieur de Jeanne. Choisi à la bibliothèque uniquement pour son titre (il me fallait lire un livre avec le mot "minuit" dans le titre), "Il n'est jamais plus tard que minuit" est le premier et le seul livre à ce jour d'Isabelle Never. Publié en avril 2018, il est visiblement peu connu (à ce que j'en constate), mais je dois dire être contente de l'avoir déniché et de pouvoir vous en parler. Il y a six mois, Jeanne a perdu son mari et ses deux filles dans un tragique accident d'avion. Seule à Paris, s'isolant de tout et de tous, elle décide de retourner en Birmanie, là où elle a ses plus beaux souvenirs de famille, là où elle a tout perdu... Sans savoir ce qui l'attend vraiment, n'attendant plus rien de la vie et se complaisant dans son malheur en s'accrochant à un passé qu'elle ne veut pas oublier, il y a devant elle un long travail de reconstruction et d'acceptation. Elle y croisera quelques personnes qui, consciemment ou non, l'aideront peu à peu à sortir la tête de l'eau, à trouver son chemin vers un "demain" moins douloureux. À travers le travail de deuil de Jeanne, Isabelle Never nous raconte et...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Sydola 03/11/2020
    Après de longs mois passés en convalescence à paris au sein de sa famille, Jeanne, toujours inconsolable de la mort de son mari et de ses deux filles qui ont péri dans un accident d'avion, décide de retourner en Birmanie où elle a vécu heureuse avec eux. Ce retour sur les lieux du drame mais aussi de son bonheur sera le départ du chemin qui mènera Jeanne, qui n'a plus de repère, à la paix. Pour se faire, elle va se plonger dans les mystères de la Birmanie. C'est un très beau livre sur la résilience mais aussi sur la difficulté que nous avons à communiquer sur la douleur, le deuil. Et même si on est entouré, dans les situations de douleur, on est toujours seul face à soi et ce n'est que lorsqu'on est prêt à laisser partir ceux qui sont morts que la douleur s'estompe et que l'on peut à nouveau s'ouvrir aux vivants. J'ai beaucoup aimé cette écriture et j'ai accompagné Jeanne durant son parcours. Je pense que ce livre m'a aussi apporté un bien être car nous avons tous des deuils qui nous obsèdent. Je le conseille vivement
  • MAPATOU 13/04/2020
    Jeanne, son mari Marco et leurs deux petites filles Gabriela et Serena vivaient depuis deux ans en Birmanie. Marco était médecin, Jeanne travaillait pour une ONG. Une famille heureuse d’expats… Mais l’avion dans lequel se trouvaient Marco et les deux petites filles s’est écrasé à l’atterrissage. Jeanne, terrassée par la douleur et le chagrin, rentre à Paris. Bien que sa famille proche vive à la capitale, la jeune femme n’y trouvera aucun apaisement, ni réconfort. Le jour de Noël, après une dispute avec sa mère, elle quitte l’appartement en colère, ne sachant pas trop où ses pas la porteront. Au bout de plusieurs heures de déambulation, elle se retrouve au « Troquet du curé » ; en pousse la porte, entre et va faire connaissance avec ceux qui se trouvent là : des êtres malmenés par la vie comme elle. C’est dans ce troquet, qu’au fil des semaines, Jeanne va prendre conscience qu’elle doit à tout pris retourner en Birmanie si elle veut un jour reprendre pied. Ce qu’elle fera là bas, elle n’en sait rien, où elle ira, elle ne le sait pas non plus. Elle va suivre le chemin de ses pas. De rencontres en rencontres, de lieux en lieux, Jeanne va un jour renaître à la vie. ‘ » Quand le Bouddha nous appelle à devenir le chemin, ce n’est pas un « promenons-nous dans les bois, suivez ma route ou une autre, cherchez par vous-même comme vous voulez et vous finirez bien par trouver », non, c’est une exhortation : « Si vous ne devenez pas vous-même le chemin, vous ne comprendrez jamais, vous ne verrez pas les choses telles qu’elles sont ». Plus qu’à la compréhension intellectuelle, nous sommes appelés à l’intuition par l’expérience. Ce n’est pas une sagesse, une philosophie qu’on peut raisonner, c’est une découverte qu’il faut faire par soi-même. « Jeanne trouvera en elle la force de devenir son propre chemin. Nous la suivons pas à pas sur ce chemin bouleversant et cependant lumineux. Jeanne, son mari Marco et leurs deux petites filles Gabriela et Serena vivaient depuis deux ans en Birmanie. Marco était médecin, Jeanne travaillait pour une ONG. Une famille heureuse d’expats… Mais l’avion dans lequel se trouvaient Marco et les deux petites filles s’est écrasé à l’atterrissage. Jeanne, terrassée par la douleur et le chagrin, rentre à Paris. Bien que sa famille proche vive à la capitale, la jeune femme n’y trouvera aucun apaisement, ni réconfort. Le jour de Noël, après une dispute avec sa mère, elle quitte l’appartement en colère, ne sachant pas trop où ses pas la porteront. Au bout de plusieurs heures de déambulation, elle se retrouve au « Troquet du curé » ; en pousse la porte, entre et va faire connaissance avec ceux qui se trouvent là : des êtres malmenés par la vie comme elle. C’est dans ce troquet, qu’au fil des semaines, Jeanne va prendre conscience qu’elle doit à tout pris retourner en Birmanie si elle veut un jour reprendre pied. Ce qu’elle fera là bas, elle n’en sait rien, où elle ira, elle ne le sait pas non plus. Elle va suivre le chemin de ses pas. De rencontres en rencontres, de lieux en lieux, Jeanne va...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Christiane84 01/02/2020
    Mon amie Isabelle m’avait longuement parlé de ce livre et j’ai eu très envie de le lire. Une autre Isabelle, qui se reconnaîtra, me l’a gentiment offert. Merci. Je ne pourrais jamais aller en Birmanie, pourtant c’est un pays que j’aurai souhaité découvrir. C’est avec « l’art d’écouter les battements de cœur » que je suis tombée « amoureuse » de ce Pays. Alors qu’au premier regard, il semble si « pauvre », il possède une richesse intérieure extraordinaire. Isabelle Never, suite à la plus douloureuse des tragédies, nous amène en Birmanie où toutes les reconstructions semblent possibles puisque nous nous retrouvons face à l’ESSENTIEL, la mort n’est pas une fin définitive, l’AMOUR reste et sera toujours le fil invisible et incassable entre ceux qui se croisent, se rencontrent et s’unissent. MERCI Isabelle pour votre capacité à mettre en mots toute la beauté, la richesse et la préciosité de la VIE. Si cette année vous deviez lire un seul livre, je vous conseille de lire « il n’est jamais plus tard que minuit ». La violence, la beauté du paysage et la spiritualité de la Birmanie sont décrits par un vrai témoin, puisqu’Isabelle y a vécu. L’être humain avec toutes ses incertitudes, ses questionnements et sa résilience est merveilleusement abordé. Un livre que l’on lit lentement, doucement et que l’on voudrait ne pas refermer. Isabelle, j’attends un nouveau roman de vous, ne me faites pas trop languir. Mon amie Isabelle m’avait longuement parlé de ce livre et j’ai eu très envie de le lire. Une autre Isabelle, qui se reconnaîtra, me l’a gentiment offert. Merci. Je ne pourrais jamais aller en Birmanie, pourtant c’est un pays que j’aurai souhaité découvrir. C’est avec « l’art d’écouter les battements de cœur » que je suis tombée « amoureuse » de ce Pays. Alors qu’au premier regard, il semble si « pauvre », il possède une richesse intérieure extraordinaire. Isabelle Never, suite à la plus douloureuse des tragédies, nous amène en Birmanie où toutes les reconstructions semblent possibles puisque nous nous retrouvons face à l’ESSENTIEL, la mort n’est pas une fin définitive, l’AMOUR reste et sera toujours le fil invisible et incassable entre ceux qui se croisent, se rencontrent et s’unissent. MERCI Isabelle pour votre capacité à mettre en mots toute la beauté, la richesse et la préciosité de la VIE. Si cette année vous deviez lire un seul livre, je vous conseille de lire « il n’est jamais plus tard que minuit ». La violence, la beauté du paysage et la spiritualité de la Birmanie sont décrits par un vrai témoin, puisqu’Isabelle y a vécu. L’être humain avec toutes ses incertitudes, ses questionnements et sa...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés