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Jeanne d'Arc
Collection : Biographies
Date de parution : 10/09/2020
Éditeurs :
Perrin

Jeanne d'Arc

Collection : Biographies
Date de parution : 10/09/2020
Une nouvelle et forte biographie de Sainte Jeanne d'Arc, pour le centième anniversaire de sa canonisation.
Un siècle a passé depuis la canonisation de Jeanne d’Arc par l’Église. Un siècle durant lequel fleurirent en France comme à l’étranger nombre d’ouvrages sur cette grande figure féminine, plus... Un siècle a passé depuis la canonisation de Jeanne d’Arc par l’Église. Un siècle durant lequel fleurirent en France comme à l’étranger nombre d’ouvrages sur cette grande figure féminine, plus ou moins fantaisistes. Et pourtant il restait à offrir un nouvel éclairage historique de Jeanne d’Arc, tant de fois convoquée... Un siècle a passé depuis la canonisation de Jeanne d’Arc par l’Église. Un siècle durant lequel fleurirent en France comme à l’étranger nombre d’ouvrages sur cette grande figure féminine, plus ou moins fantaisistes. Et pourtant il restait à offrir un nouvel éclairage historique de Jeanne d’Arc, tant de fois convoquée par des écrivains, des juristes ou des essayistes. Tour à tour catholiques, républicains, socialistes ou monarchistes. Aujourd’hui, c’est une véritable biographie qui, faisant fi des légendes, revient à l’histoire et replace Jeanne dans son contexte, en partant des sources. Un travail d’autant plus nécessaire que, contrairement à une idée reçue, nous ne savions pas tout d’elle. Car de sa famille, de ses proches et des hommes de guerre qui l’ont accompagnée, tout n’a pas été dit, loin de là. Médiéviste de grande renommée, Valérie Toureille convoque au tribunal de l’Histoire ceux qui l’ont connue, femmes et hommes, amis ou ennemis, plus de cent cinquante témoins. Elle leur donne la parole, détaille les faits, éclaire l’action comme l’extraordinaire parcours de la « bergère » de Domrémy par les circonstances du moment et laisse au lecteur le choix de son opinion sur la geste johannique. L’auteur livre ici un ouvrage de référence qui renouvellera l’historiographie de la « Pucelle ». Condamnée à être brûlée vive en 1431 – elle n’a alors que dix-neuf ans –, innocentée et réhabilitée en 1456, proclamée par le pape Pie XI patronne secondaire de la France en 1922 – et par André Malraux « patronne du temps où les hommes ont vécu selon leurs rêves et selon leur cœur » –, Jeanne n’en a assurément pas fini de nous surprendre et de nous émerveiller.Il existe plusieurs façons d’aborder l’extraordinaire parcours de la "pauvre fille" de Domrémy, et autant de façons de l’interpréter. Valérie Toureille ne prétend pas trancher. Elle convoque au tribunal de l’Histoire ceux qui l’ont connue, femmes et hommes, amis ou ennemis, plus de 150 témoins. Elle leur laisse la parole, détaille les faits, éclaire son action par les circonstances du moment et laisse au lecteur le choix de son opinion, livrant là un ouvrage de référence qui renouvelera assurément l’historiographie de la "Pucelle", condamnée à être brûlée vive en 1431 - elle a alors dix-neuf ans -, innocentée et réhabilitée en 1456, béatifiée en 1909 et enfin élevée au rang des autels en 1920.
Un "must" dont le plaisir de lecture se conjugue avec la rigueur historique.
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EAN : 9782262087265
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262087265
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

"Dans cette biographie enlevée de Jeanne d'Arc, Valérie Toureille s'est intéressée à la femme cachée par l'héroïne."
Laurent Lemire / LH Le Magazine

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ABEDFranck 12/11/2020
    Valérie Toureille, professeur d’histoire du Moyen Age à Cergy-Paris Université a consacré plusieurs livres à la violence et à la société pendant la guerre de Cent Ans. Son dernier ouvrage intitulé sobrement Jeanne d’Arc revient sur le parcours exceptionnel et dramatique de cette héroïne venue des marches de Lorraine. Beaucoup de choses sont dites et écrites sur Jeanne d’Arc depuis plusieurs décennies. Par conséquent, il n’est pas étonnant que Toureille commence son étude en soulevant une question importante : « Pourquoi écrire un nouvel ouvrage sur Jeanne d’Arc, alors qu’il en existe tant ? » Elle donne sa réponse qui nous permet également de comprendre sa méthode de travail : « Si la question est légitime, la réponse l’est tout autant, j’ai eu le privilège d’explorer, pendant plusieurs années, des fonds d’archives qui ne l’avaient pas été jusque-là et qui m’ont immergé dans l’univers immédiat de la jeune femme ». L’auteur reconnaît volontiers que « le personnage de Jeanne est difficile à traiter et a rebuté nombre d’historiens, car son parcours peut s’interpréter de façon différente selon que l’on prête foi ou non au caractère divin de sa mission. Ses contemporains ont d’ailleurs connu la même difficulté ». Toureille écrit que son « propos n’est pas de suggérer un choix, mais d’insérer son épopée dans son environnement. Le XVème siècle nous est, d’une certaine façon, très proche et très éloigné. Il faut donc, pour l’aborder, en accepter les mystères ». De fait, avant de travailler sur Jeanne d’Arc, Toureille a étudié un autre sujet majeur comme elle l’explique dans son introduction : « En m’attachant à analyser les lendemains du désastre d’Azincourt, celui de la résistance populaire à l’occupation anglaise, qui marque l’intrusion dans l’imaginaire de la France d’une conception nationale du royaume. Sans ce sursaut, jamais sans doute la démarche de Jeanne n’aurait pu trouver d’écho dans l’enclave française de Vaucouleurs ». Elle précise une idée fondamentale qui décrypte les mentalités de l’époque : « La guerre conduite par la chevalerie n’était pas celle que menaient les gens du peuple. Les nobles combattaient pour la gloire, le beau fait d’armes, ou la fidélité ; les femmes et les hommes du commun s’engageaient pour une cause plus conceptuelle, que nous pourrions qualifier de patriotique si ce terme ne constituait pas un anachronisme ». Nous pouvons cependant considérer comme certain que plusieurs chevaliers se battaient quand même pour le Roi de France, pour leurs terres et que les Anglois n’étaient guère appréciés… Ceci étant dit, l’auteur estime que les documents d’archives restent nombreux « contrairement à une idée commune qui prétend que tout a été lu. Il en demeure encore dans les fonds d’archives et même aux Archives nationales, trop en tout état de cause pour la petite cohorte de spécialistes capables de les lire ou les relire ». Elle poursuit en expliquant que « la recherche historique, à rebours de ce que l’on pense parfois, commence toujours par un travail de détective. Elle se mène comme une enquête criminelle. Il faut trouver des preuves et des témoins, et exploiter au mieux le contexte des faits. Rien n’est plus dangereux, dans ce métier, que l’anachronisme, qui consiste à projeter sur une affaire ancienne les a priori du moment ou, pis, à tenter de démontrer par un exemple du passé une thèse qui ne concerne que le présent ». Toureille a parfaitement raison sur ce point. L’erreur qui consiste à occulter le contexte reste malheureusement très commune quand certains abordent le passé. Cette curieuse manière apporte plus de confusions que de clarté… Elle ajoute que « paradoxalement, le principal obstacle à l’étude de Jeanne d’Arc n’est pas l’absence de sources mais leur profusion. La synthèse est dans ces conditions plus difficile à réaliser et elle suppose des choix ». Par définition, choisir signifie éliminer ou exclure. Toureille revient sur les difficultés rencontrées dans ses recherches : « Beaucoup de ces sources peuvent être interprétées, car les témoins s’exprimaient en latin ou dans un français aujourd’hui malaisé à saisir et leurs propos sont parfois difficiles à retrouver dès lors qu’ils ont été transcrits de l’oral à l’écrit ». Toureille raconte Jeanne d’Arc en écartant les légendes, les anecdotes qui ne reposent sur rien de probant, tout en la replaçant au milieu des siens et de ceux l’ayant accompagnée dans ses différents combats. Nous écrivons combats au pluriel, car avant d’affronter l’envahisseur à Orléans ou à Compiègne, elle dut littéralement se battre pour voir Charles VII. Une fois la rencontre établie, il fallait le convaincre ainsi que ses conseillers de lui confier une armée pour « bouter les Anglais hors du royaume ». La partie était vraiment loin d’être gagnée… De son enfance au bûcher de Rouen, nous suivons Jeanne pas à pas. Le talent de l’auteur nous plonge au cœur de cette vie extraordinaire – semée de multiples embûches – qui continue de marquer la France et les Français. Effectivement, Jeanne d’Arc entre dans l’Histoire en 1429 et meurt brûlée vive en 1431 après un procès qui s’est déroulé dans un contexte très particulier, comme le rappelle avec pédagogie Toureille. Réhabilitée en 1456 par l’Eglise, la Patronne secondaire de la France continue à intéresser les chercheurs de Vérité. Ce livre offre la possibilité de la (re)découvrir, loin des fantaisies et des fantasmes véhiculés par certaines écoles de pensées qui se moquent allègrement de la recherche historique… Valérie Toureille, professeur d’histoire du Moyen Age à Cergy-Paris Université a consacré plusieurs livres à la violence et à la société pendant la guerre de Cent Ans. Son dernier ouvrage intitulé sobrement Jeanne d’Arc revient sur le parcours exceptionnel et dramatique de cette héroïne venue des marches de Lorraine. Beaucoup de choses sont dites et écrites sur Jeanne d’Arc depuis plusieurs décennies. Par conséquent, il n’est pas étonnant que Toureille commence son étude en soulevant une question importante : « Pourquoi écrire un nouvel ouvrage sur Jeanne d’Arc, alors qu’il en existe tant ? » Elle donne sa réponse qui nous permet également de comprendre sa méthode de travail : « Si la question est légitime, la réponse l’est tout autant, j’ai eu le privilège d’explorer, pendant plusieurs années, des fonds d’archives qui ne l’avaient pas été jusque-là et qui m’ont immergé dans l’univers immédiat de la jeune femme ». L’auteur reconnaît volontiers que « le personnage de Jeanne est difficile à traiter et a rebuté nombre d’historiens, car son parcours peut s’interpréter de façon différente selon que l’on prête foi ou non au caractère divin de sa mission. Ses contemporains ont d’ailleurs connu la même difficulté ». Toureille écrit que...
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  • Sarindar 04/09/2020
    S'il y a eu avant la biographie de Jeanne par Valérie Toureille une série d'ouvrages biographiques importants : ceux écrits par Joseph Fabre, Gabriel Hanoteaux, Régine Pernoud associée à Marie-Véronique Clin, Colette Beaune, Philippe Contamine qui cosigna avec Olivier Bouzy et Xavier Hélary une Jeanne d'Arc, Histoire et Dictionnaire, Alain Bournazel et quelques autres, tous excellents historiens et auteurs de bons et beaux portraits de la Pucelle et, puis, à leurs côtés, un travail comme le mien, tout aussi sérieux, celui qui nous est proposé ici ne fait absolument pas exception à la règle et doit immédiatement être intégré à cet ensemble auquel il s'ajoute tout naturellement, tant par les informations nouvelles qu'il apporte que par le ton qu'il adopte et la manière dont cette éminente historienne cerne le personnage. Valérie Toureille elle-même se réfère évidemment à tous ces historiens cités précédemment. Venons-en à l'essentiel : le livre lui-même. Il ne s'ouvre pas sur le récit attendu immédiatement des premières années de Jeanne, mais sur la description des premiers pas de l'héroïne comme entraîneuse d'hommes pour prendre d'assaut les Bastilles anglaises placées devant Orléans quand les hommes d'armes français ont les plus grands doutes. Les doutes venaient des déroutes militaires enregistrées depuis Azincourt en 1415. Le meilleur du livre de Valérie Toureille est là, dans la recontextualisatuon de l'action de cette jeune fille dans une époque où tout semblait perdu mais où malgré tout des résistances s'organisaient- très fortement parfois-comme en Normandie après la reconquête du duché par les Anglais par Henry V de Lancastre, vainqueur à Azincourt. Jeanne par son action vient confirmer qu'il est possible de donner un coup d'arrêt aux entreprises anglaises. Ne parlons pas encore de reconquête : elle viendra plus tard, après Jeanne. Lisez ce livre de Valérie Toureille, vous qui aimez Jeanne : vous apprécierez ce récit, cette analyse d'une action féminine forte, accomplie par quelqu'un qui savait ce qu'il voulait, et qui n'était pas si seule qu'on le croit de "bouter les Anglais" hors du royaume. François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2010) et Charles V le Sage, Dauphin, duc et régent (2019) S'il y a eu avant la biographie de Jeanne par Valérie Toureille une série d'ouvrages biographiques importants : ceux écrits par Joseph Fabre, Gabriel Hanoteaux, Régine Pernoud associée à Marie-Véronique Clin, Colette Beaune, Philippe Contamine qui cosigna avec Olivier Bouzy et Xavier Hélary une Jeanne d'Arc, Histoire et Dictionnaire, Alain Bournazel et quelques autres, tous excellents historiens et auteurs de bons et beaux portraits de la Pucelle et, puis, à leurs côtés, un travail comme le mien, tout aussi sérieux, celui qui nous est proposé ici ne fait absolument pas exception à la règle et doit immédiatement être intégré à cet ensemble auquel il s'ajoute tout naturellement, tant par les informations nouvelles qu'il apporte que par le ton qu'il adopte et la manière dont cette éminente historienne cerne le personnage. Valérie Toureille elle-même se réfère évidemment à tous ces historiens cités précédemment. Venons-en à l'essentiel : le livre lui-même. Il ne s'ouvre pas sur le récit attendu immédiatement des premières années de Jeanne, mais sur la description des premiers pas de l'héroïne comme entraîneuse d'hommes pour prendre d'assaut les Bastilles anglaises placées devant Orléans quand les hommes d'armes français ont les plus grands doutes. Les doutes venaient des déroutes...
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