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La corde
Jean-Marie Argeles (traduit par)
Date de parution : 01/03/2014
Éditeurs :
Écriture

La corde

Jean-Marie Argeles (traduit par)
Date de parution : 01/03/2014
Dans un village à l'orée d'une immense forêt, les habitants mènent une vie tranquille, rythmée par les saisons. Jusqu'au jour où l'un d'eux découvre une solide corde dans un champ,... Dans un village à l'orée d'une immense forêt, les habitants mènent une vie tranquille, rythmée par les saisons. Jusqu'au jour où l'un d'eux découvre une solide corde dans un champ, dont l'une des extrémités s'enfonce dans la forêt.Comment est-elle arrivée là ? Où mène-t-elle ?Une douzaine d'hommes décident de partir... Dans un village à l'orée d'une immense forêt, les habitants mènent une vie tranquille, rythmée par les saisons. Jusqu'au jour où l'un d'eux découvre une solide corde dans un champ, dont l'une des extrémités s'enfonce dans la forêt.Comment est-elle arrivée là ? Où mène-t-elle ?Une douzaine d'hommes décident de partir en expédition, quelques jours seulement avant les récoltes - période cruciale pour l'avenir de la communauté. Laissant leur femme au village, les hommes s'enfoncent dans la forêt et suivent la corde. Mais celle-ci semble interminable...La forêt, d'abord accueillante et regorgeant de gibier, devient peu à peu hostile, menaçante. Deux hommes disparaissent...Ce roman, présenté sous forme de conte, offre une réflexion sur les passions humaines. Comment l'apparition d'un élément étranger au sein d'une société parfaitement organisée perturbe-t-elle les relations et sème-t-elle le chaos ?
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EAN : 9782359051483
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 122
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782359051483
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 122
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fulmar 30/04/2023
    J'enchaîne les contes, que se passe-t-il ? Jamais deux sans trois ! Mis en évidence à la médiathèque, la couleur automnale de la couverture a fait jouer la corde sensible, un bon moyen de resserrer les liens, la forêt en avril ne se découvre pas d'un fil, oui, je vous entends, la ficelle est un peu grosse. Je n'avais pas été emballé par la série sur Arte, mais envie de découvrir l'original, pour savoir s'il tient la corde. Eh bien, j'ai été aspiré, non pas par le câble, le visionnement était en clair, mais par la qualité de l'écriture. Comme pour le Parfum de Süsskind, j'aurais aimé le lire en allemand, mais la traduction de Jean-Marie Argelès est plus que suffisante, elle est même sublime. Das Seil se lit très bien en français, se relit devrais-je écrire, car je fis plusieurs retours en arrière bien qu'il n'y eût point de flash-back, ou plutôt de Rückblende, pour rester dans la langue d'origine. Mieux vaut court et attractif que long et soporifique, ce petit conte m'a occupé plusieurs jours. Les descriptions de la nature ambiante m'ont régalé, (voir dans les citations), j'avais l'impression de faire partie de l'histoire et j'ai cheminé avec les personnages le long de la corde, car, comme eux, je voulais savoir ce qu'il y avait au bout. Comme pour Jack et le haricot magique, c'est un voyage sans fin, une quête qui s'avérera absurde, hors de l'espace et du temps, car la corde s'étire à l'infini. Un petit village isolé où les habitants mènent une vie tranquille et prévisible, rythmée par les saisons et les travaux des champs. Mais un soir, l'un d'entre eux fait une balade et trouve une corde qui sort de terre et mène dans la proche forêt. Telle est l'idée de départ que Stefan aus dem Siepen a imaginée pour débuter son récit. Et me voilà moi aussi embarqué comme dans un conte de Grimm, une histoire extraordinaire avec une sombre forêt interminable peuplée de loups féroces où les personnages vont devoir résoudre une énigme. L'auteur réussit à saisir certains traits du fonctionnement de la société. Un village se transforme et abandonne sa routine pour essayer de comprendre un mystère, les gens quittent leur existence réglée de villageois pour un but furtif, pour un peu de gloire, la curiosité l'emporte sur la raison. Persuadés qu'ils vivent une aventure exaltante dont ils devraient rapporter quelque chose d'exceptionnel, ils poursuivent jusqu'au b(o)ut pour ne pas revenir bredouilles et finalement sont sur la corde raide, la corde de la discorde. « La corde est longue ! Croyez-moi ! J'ai fait un bon bout de chemin, mais je n'ai pas trouvé l'autre extrémité ! » L'auteur alterne deux points de vue, celui de ceux qui sont restés à la maison, essentiellement les femmes et les enfants, et celui des participants à l'expédition, dont deux meneurs, un paysan et l'instituteur. L'ambiance devient rapidement pesante, la désillusion des hommes devant cette corde qui n'en finit pas, les femmes en attente passive, la moisson qui devrait être faite, la fin d'un cycle agraire associé à la mort et à la résurrection, fauche, récolte, labour, semis. Un silence s'est installé au village avec l'absence des hommes qui se prolonge. Que faire ? Reprendre le cours de l'existence en attendant qu'ils reviennent ? On se surveille sans qu'il y ait de chef. Les mères racontent à leurs enfants des histoires terrifiantes de loups et de chasseurs ramenés de la forêt morts ou mis à mal jusqu'à la fin de leurs jours. Une peur distillée au compte-gouttes s'installe peu à peu. Les aventuriers traversent un village mort, amas d'habitations sans vie, une alerte pour les inciter à rebrousser chemin, à retrouver leurs familles et à rentrer à temps pour la moisson. Trop tard ? Ils sont usés jusqu'à la corde, à force d'avoir trop tiré dessus. Ce petit roman, dont je ne vous dévoilerai pas la fin, écrit à la manière d'un conte, invite à la réflexion sur l'être humain, ses motivations, ses obstinations. Incapable d'apprendre de ses erreurs, la corde au cou, il est contraint à se répéter. L'absurdité du cycle de la vie, je vous l'accorde. J'enchaîne les contes, que se passe-t-il ? Jamais deux sans trois ! Mis en évidence à la médiathèque, la couleur automnale de la couverture a fait jouer la corde sensible, un bon moyen de resserrer les liens, la forêt en avril ne se découvre pas d'un fil, oui, je vous entends, la ficelle est un peu grosse. Je n'avais pas été emballé par la série sur Arte, mais envie de découvrir l'original, pour savoir s'il tient la corde. Eh bien, j'ai été aspiré, non pas par le câble, le visionnement était en clair, mais par la qualité de l'écriture. Comme pour le Parfum de Süsskind, j'aurais aimé le lire en allemand, mais la traduction de Jean-Marie Argelès est plus que suffisante, elle est même sublime. Das Seil se lit très bien en français, se relit devrais-je écrire, car je fis plusieurs retours en arrière bien qu'il n'y eût point de flash-back, ou plutôt de Rückblende, pour rester dans la langue d'origine. Mieux vaut court et attractif que long et soporifique, ce petit conte m'a occupé plusieurs jours. Les descriptions de la nature ambiante m'ont régalé, (voir dans les citations), j'avais l'impression de faire partie de l'histoire et j'ai cheminé avec les personnages...
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  • photomum01 04/08/2022
    LA CORDE de Stefan Aus Dem Siepen Dans un petit village à l'orée d'une immense forêt, la vie s'écoule tranquillement. La saison des moissons approchent, les paysans se préparent. Mais un jour, l'un d'eux trouve une corde posée dans un champ et provenant de la forêt où elle semble attachée. Il la suit un moment mais elle semble interminable. Il réunit les paysans du village et ils décident alors de partir en expédition pour connaitre à qui elle appartient, d'où elle vient et jusqu'où elle va... Laissant femmes et enfants au village, il entraine ses voisins pour une expédition forestière, de quelques heures voire deux ou trois jours. Mais celle-ci se révèle beaucoup plus longue et périlleuse que prévu... Un roman alternant divers points de vue : celui de chacun des protagonistes soit partis en forêt, où les conditions sont rudes, soit restés au village, où l'attente est longue... L'ambiance est de part et d'autre assez lourde, et plus les jours passent plus l'angoisse pointe son nez. Ce roman onirique est en fait un conte. Le style est fluide et le texte facile à lire. La personnalité de chaque personnage est bien campée. Chacun a son rôle, son caractère, ses faiblesses, sa pudeur, ses affects... Ils constituent une micro société réaliste du meneur aux suiveurs, du paresseux à l'orgueilleux... L'analyse et la critique de la société est subtile et délicate. Une merveille qui pose moult questions sur soi-même, l'expérience et la vie en général, dont celle-ci : Apprend-on de ses erreurs ?LA CORDE de Stefan Aus Dem Siepen Dans un petit village à l'orée d'une immense forêt, la vie s'écoule tranquillement. La saison des moissons approchent, les paysans se préparent. Mais un jour, l'un d'eux trouve une corde posée dans un champ et provenant de la forêt où elle semble attachée. Il la suit un moment mais elle semble interminable. Il réunit les paysans du village et ils décident alors de partir en expédition pour connaitre à qui elle appartient, d'où elle vient et jusqu'où elle va... Laissant femmes et enfants au village, il entraine ses voisins pour une expédition forestière, de quelques heures voire deux ou trois jours. Mais celle-ci se révèle beaucoup plus longue et périlleuse que prévu... Un roman alternant divers points de vue : celui de chacun des protagonistes soit partis en forêt, où les conditions sont rudes, soit restés au village, où l'attente est longue... L'ambiance est de part et d'autre assez lourde, et plus les jours passent plus l'angoisse pointe son nez. Ce roman onirique est en fait un conte. Le style est fluide et le texte facile à lire. La personnalité de chaque personnage est bien campée. Chacun a son rôle, son caractère, ses faiblesses,...
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  • Etsionbouquinait 16/06/2022
    Imaginez que vous êtes bien installés avec votre famille dans un petit village assez isolé où vous menez une vie tranquille avec un emploi du temps plutôt prévisible, dicté par les saisons. Un jour, vous vous réveillez et vous trouvez une corde qui sort de terre et mène dans la forêt… Telle est l’idée du départ que Stefan aus dem Siepen, l’auteur allemand, a imaginée pour son roman La corde. La corde en question est trouvée dans des champs à proximité du village. Elle est en bon état et si on tire bien, elle semble être attachée et très longue, disparaissant dans la forêt. La forêt immense est évidemment à l’origine de nombreuses craintes, surtout pour son côté sauvage, inaccessible, mais aussi pour ses animaux, les sangliers ou les loups. Les hommes se réunissent autour de la corde pour élucider le mystère. Bientôt, il y en a un ou deux qui prennent la parole et deviennent les meneurs du groupe. Les paysans s’équipent et partent en forêt, tandis que les femmes et les enfants restent au village. Les hommes ne devraient pas tarder de toute façon… L’auteur alterne deux points de vue : celui de ceux qui sont restés à la maison et celui des participants à l’expédition. Bien sûr, l’ambiance devient rapidement pesante – la désillusion des hommes devant cette corde qui n’en finit pas, les femmes en attente passive, la moisson qui devrait être faite… Grâce à ce roman qui est en réalité un conte, l’auteur réussit à saisir certains traits du fonctionnement de la société. Comment un village se transforme et abandonne son petit côté prévisible pour résoudre un mystère, comment les gens quittent quelque chose qui fonctionne depuis des décennies pour un but furtif, pour un peu de gloire. On y croise différents caractères – ceux qui manipulent, dont par exemple Rauk, l’enseignant, sombre et charismatique, d’autres qui suivent, par curiosité ou par habitude. C’est un roman court qui peut se lire très facilement, mais qui invite à la réflexion, sur l’Homme, ses motivations, ses obstinations. Il y a un passage assez fort sur l’incapacité de l’Homme à apprendre de ses erreurs de telle sorte que notre Histoire est contrainte à se répéter… Imaginez que vous êtes bien installés avec votre famille dans un petit village assez isolé où vous menez une vie tranquille avec un emploi du temps plutôt prévisible, dicté par les saisons. Un jour, vous vous réveillez et vous trouvez une corde qui sort de terre et mène dans la forêt… Telle est l’idée du départ que Stefan aus dem Siepen, l’auteur allemand, a imaginée pour son roman La corde. La corde en question est trouvée dans des champs à proximité du village. Elle est en bon état et si on tire bien, elle semble être attachée et très longue, disparaissant dans la forêt. La forêt immense est évidemment à l’origine de nombreuses craintes, surtout pour son côté sauvage, inaccessible, mais aussi pour ses animaux, les sangliers ou les loups. Les hommes se réunissent autour de la corde pour élucider le mystère. Bientôt, il y en a un ou deux qui prennent la parole et deviennent les meneurs du groupe. Les paysans s’équipent et partent en forêt, tandis que les femmes et les enfants restent au village. Les hommes ne devraient pas tarder de toute façon… L’auteur alterne deux points de vue : celui de ceux qui sont restés à la maison...
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  • Priscilla14 06/05/2022
    Ce roman, non situé dans le temps, ressemble à un conte, à une fable. Avec une idée de départ toute simple - des villageois trouvent une corde dans leur village et décident de la suivre - on est embarqué dans leurs aventures et surtout leurs questionnements, leurs doutes. . Très singulier, le livre nous fait nous interroger sur l'irruption de l'imprévu dans un train train bien huilé. . Pourquoi vouloir savoir où mène cette corde? y a t il un sens? Jusqu'où peut pousser la curiosité, surtout quand elle devient irrépressible et vire à l'obsession? . J'ai trouvé ce roman déroutant. Il se lit très bien, l'écriture est fluide et il nous tient en haleine. Mais il manque de réponses (c'est mon côté pragmatique qui parle! ). A moins que ça ne soit à nous de donner nos propres réponses. . Une fois refermé, je ne savais pas trop si j'avais aimé ou pas. Mais avec le recul, je le conseille. Il porte à réfléchir. En plus, je l'ai lu dans le cadre d'une LC et ça, ça a été hyper intéressant. Le livre s'y prête énormément, chacun ayant une interprétation, une vision différente. . Bref, un livre étonnant, très "ouvert", où chacun peut y mettre le sens qu'il souhaite. .
  • fantomette44 13/02/2022
    Ce livre a une puissance et un écho incroyables. Merci à Arte de m'avoir fait découvrir cette fantastique épopée. Chargée de sens, de philosophie. Il y a long à méditer à la lecture de ces lignes, de cette Corde. J'ai aimé le film, j'ai aimé le livre tout pareillement. Et le conseille fortement.
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