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La Garçonne
Bruno Fuligni (préface de)
Date de parution : 07/01/2021
Éditeurs :
Archipoche

La Garçonne

Bruno Fuligni (préface de)
Date de parution : 07/01/2021
Paraissant juste après la diffusion de la série éponyme de France 2, le roman culte de Victor Margueritte, qui fit scandale à sa parution, en 1922, pour sa mise en scène d’une femme émancipée, à l’écoute de ses désirs…
Issue de la bourgeoisie parisienne, Monique Lerbier s’apprête à épouser Lucien Vigneret, un ingénieur à l’avenir prometteur. Ses parents sont aux anges. M. Lerbier, surtout, qui compte sur l’apport financier... Issue de la bourgeoisie parisienne, Monique Lerbier s’apprête à épouser Lucien Vigneret, un ingénieur à l’avenir prometteur. Ses parents sont aux anges. M. Lerbier, surtout, qui compte sur l’apport financier de son gendre pour redresser sa société.
Mais à la veille du grand jour, Monique apprend que son fiancé continue d’entretenir...
Issue de la bourgeoisie parisienne, Monique Lerbier s’apprête à épouser Lucien Vigneret, un ingénieur à l’avenir prometteur. Ses parents sont aux anges. M. Lerbier, surtout, qui compte sur l’apport financier de son gendre pour redresser sa société.
Mais à la veille du grand jour, Monique apprend que son fiancé continue d’entretenir une maîtresse. Humiliée, révoltée, elle refuse de se soumettre et sacrifie sa virginité au premier inconnu. Chassée de sa famille, la voilà résolue à mener, comme un homme, une vie libre et indépendante.
Une vie de garçonne. Monique, devenue une décoratrice à la mode, se livre dès lors à tous les excès, à tous les plaisirs... Une vie dissolue est-elle le destin de la femme émancipée? L’égalité des sexes est-elle l’égalité des vices? La conjugalité et la maternité sont-elles réservées aux filles résignées? Questions soulevées par ce roman dont l’audace fit scandale, moins par l’affirmation d’un féminisme ambigu que par sa peinture des mœurs d’un certain milieu.
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EAN : 9782377359233
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782377359233
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • visages 25/02/2024
    Pour apprécier ce roman à sa juste valeur, il est nécessaire de le restituer à l'époque de son écriture. En 1922,La garçonne scandalise et pas seulement les bourgeois. Le journal l' Humanité y va d'une plume assassine. Victor Margueritte sera radié de l'ordre de la légion d'honneur. Accusé de promouvoir la dépravation des mœurs,de tenir des propos pornographiques, l'auteur réaffirme qu'il n'a rien extrapolé et que,comme Zola, on lui reproche de prêter à ses personnages féminins une aspiration à la liberté. Il ajoute qu'il ne fait que rendre compte d'une dépravation déjà en cours et même supérieur à ce qu'il écrit. On pourrait y voir une ambivalence quant à ses engagements féministes, cependant il dénonce ouvertement le statut de " la femme prisonnière depuis des siècles, esclave habituée à la résignation et à l'ombre, titubant au seuil brusquement ouvert de la lumière et de la liberté." Son message me semble être que la liberté s'apprend, et qu'en ouvrant la porte d'une cage sans éducation préalable, l'oiseau sera dévoré sans attendre que les ailes puissent se déployer harmonieusement ! Dans Ton corps est à toi, V.Marguerite développe cette idée en introduisant cinq ans plus tard la question de l'avortement. Dans La garçonne, on suit le parcours d'une jeune fille d'un milieu bourgeois qui ,à la veille de son mariage découvre la turpitude de son fiancé. Assoiffée d'idéal amoureux au point de ne pas avoir perçu l'hypocrisie du système social dans lequel elle a grandi, elle renonce à son mariage et rompt avec sa famille et son milieu. Elle s'engouffre dans un mode de vie qu'elle veut sans limite quant à ses plaisirs. Un monde qui lui permet un temps seulement de profiter de la liberté mais au sacrifice de ses émotions. L'issue de l'histoire peut apparaître comme un retour minable à la morale, tel que Bruno Fuligni le reproche dans sa préface. Pour ma part,j'y vois davantage la dualité de l'auteur qui, à mon avis, est réellement féministe et prône une révolution qui permettrait un jour que les " d'eux sexes finissent un jour par avancer côte à côte harmonieusement ", et en même temps voit comme un piège, une liberté qui serait dépourvue d'une éducation préalable des femmes comme des hommes pour construire un autre modèle d'organisation sociale. Ce victor Marguerite là me plaît beaucoup. Cependant j'apprends par B.Fuligni que derrière ce féministe anarchissant,se cache un homme qui,sous couvert de prôner la paix, s'est laissé détourner par la propagande allemande. La garçonne avait été utilisée par la Wilhelmstrasse afin de ternir l'image de la France à l'étranger. Attiré par le communisme, et à mon sens trompé par une mauvaise analyse de ce qui se jouait alors,il soutient Hitler lorsqu'il envahit la Rhénane. Ceci ne l'empêche pas de dénoncer la rigidité du stalinisme. Alors, qui était vraiment Victor Marguerite ? Un humain imparfait avec ses erreurs,certes mais aussi un écrivain qui s'est engagé pour l'égalité homme/femme avec un réel courage et un bel humanisme. Il est toujours plus facile cent ans après de juger des positionnements critiquables que d'agir sans erreur dans une époque chaotique. C'est un écrivain qui mérite d'être découvert, et dont les textes ne sont pas si démodés qu'on pourrait le penser.Pour apprécier ce roman à sa juste valeur, il est nécessaire de le restituer à l'époque de son écriture. En 1922,La garçonne scandalise et pas seulement les bourgeois. Le journal l' Humanité y va d'une plume assassine. Victor Margueritte sera radié de l'ordre de la légion d'honneur. Accusé de promouvoir la dépravation des mœurs,de tenir des propos pornographiques, l'auteur réaffirme qu'il n'a rien extrapolé et que,comme Zola, on lui reproche de prêter à ses personnages féminins une aspiration à la liberté. Il ajoute qu'il ne fait que rendre compte d'une dépravation déjà en cours et même supérieur à ce qu'il écrit. On pourrait y voir une ambivalence quant à ses engagements féministes, cependant il dénonce ouvertement le statut de " la femme prisonnière depuis des siècles, esclave habituée à la résignation et à l'ombre, titubant au seuil brusquement ouvert de la lumière et de la liberté." Son message me semble être que la liberté s'apprend, et qu'en ouvrant la porte d'une cage sans éducation préalable, l'oiseau sera dévoré sans attendre que les ailes puissent se déployer harmonieusement ! Dans Ton corps est à toi, V.Marguerite développe cette idée en introduisant cinq ans plus tard la question de l'avortement. Dans La...
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  • elisecorbani 18/02/2024
    Cent ans après, il est évidemment difficile de comprendre pourquoi ce roman, best seller des années folles, a causé un tel scandale et coûté à son auteur une déchéance de la Légion d'honneur. On comprend mieux aussi qu'il soit tombé dans l'oubli, Victor Marguerite, fervent pacifiste, ayant eu quelques compromissions pendant l'Occupation. La lecture reste cependant intéressante, au même titre que la lecture de Zola par exemple, pour se replonger dans les déterminismes sociaux d'une époque coincée entre le traumatisme de la première guerre mondiale et la suite que l'on connaît. Le roman est assez inégal, avec des scènes et des réflexions intéressantes sur le mariage, les stéréotypes de genre, mais pas mal de tartes à la crème et un schéma d'ensemble qui s'avère finalement convenu et décevant. Effectivement, en arrivant au terme du roman, le lecteur comprend que les tentatives d'émancipation de Monique, cette jeune fille révoltée qui décide de vivre "comme un garçon", ne sont décrites que comme une longue et douloureuse errance, dont le dénouement sera un sage retour dans le rang. Monique apparaît effectivement comme une victime de l'hypocrisie des convenances sociales et de la veulerie des hommes, en quête de sincérité et de vérité, plutôt qu'une féministe qui se construit une autonomie. Son indépendance est d'ailleurs permise uniquement par l'aisance financière que lui confère son statut social et lui donne une chance de pouvoir créer son activité professionnelle. Victor Margueritte semble croire aux contes de fées en concluant le roman sur une happy end pénible pour la lectrice contemporaine, où la jeune femme, telle une Marie Madeleine moderne, se confond dans le repentir sous le regard bienveillant de son ultime (espérons le) amant. Avouons que c'est décevant et difficile à avaler. Mais La garçonne reste une lecture agréable et intéressante pour qui s'intéresse à la représentation de l'émancipation féminine dans la littérature. Cent ans après, il est évidemment difficile de comprendre pourquoi ce roman, best seller des années folles, a causé un tel scandale et coûté à son auteur une déchéance de la Légion d'honneur. On comprend mieux aussi qu'il soit tombé dans l'oubli, Victor Marguerite, fervent pacifiste, ayant eu quelques compromissions pendant l'Occupation. La lecture reste cependant intéressante, au même titre que la lecture de Zola par exemple, pour se replonger dans les déterminismes sociaux d'une époque coincée entre le traumatisme de la première guerre mondiale et la suite que l'on connaît. Le roman est assez inégal, avec des scènes et des réflexions intéressantes sur le mariage, les stéréotypes de genre, mais pas mal de tartes à la crème et un schéma d'ensemble qui s'avère finalement convenu et décevant. Effectivement, en arrivant au terme du roman, le lecteur comprend que les tentatives d'émancipation de Monique, cette jeune fille révoltée qui décide de vivre "comme un garçon", ne sont décrites que comme une longue et douloureuse errance, dont le dénouement sera un sage retour dans le rang. Monique apparaît effectivement comme une victime de l'hypocrisie des convenances sociales et de la veulerie des hommes, en quête de sincérité et de vérité, plutôt qu'une féministe qui...
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  • Bill 21/11/2022
    La première fois où j'ai vu ce livre, c'était dans les années soixante, dans la bibliothèque de ma grand mère, qui m'avait interdit d'y toucher. C'est seulement cette anne que j'ai osé braver l'interdit et m'y plonger pour valider l'item de mon défi de lectures qui me demandait de lire un livre publié en 1922 ! Et quel roman ! Victor Margueritte nous y raconte la vie de Monique Lerbier, fiancée à 19 ans à l'industriel Lucien Vigneret, 35 ans, en passe de devenir l'associé de son père qui a grandement besoin d'argent frais pour faire fructifier son entreprise. Mais deux semaines avant le mariage, Monique surprend son fiancé avec une inconnue, sa maîtresse , qui porte le même vison qu'elle. Elle s'enfuit de la salle de spectacle, rencontre un inconnu, et au grand dam de son entourage, décide de rompre ses fiançailles et de vivre seule. Le récent décès de sa tante, qui l'a pratiquement élevée, à Hyères, loin de Paris et de l'agitation mondaine de sa mère et industrielle de son père, lui fournit un petit héritage quinfinance sa nouvelle vie. Elle ouvre une boutique de décoration intérieure,et grâce à l'entregent d'un de ses anciens amis, qui brave l'ostracisme dont elle est frappée, obtient des contrats de décors de théâtre qui la font connaître. Son entreprise prospère, elle fréquente les amis intellectuels de sa tante mais aussi les plaisirs plus secrets dans sa garçonnière de Pigalle où elle goûte les pipes d'opium et ses amantes qui l'y retrouvent. Se voulant libre comme un homme, elle conduit son automobile, gagné beaucoup d'argent, le dépensé effrontément …mais les hommes sont-ils prêts à vivre avec des femmes qui font tout aussi bien voire mieux qu'eux ? Pas plus il y a cent ans qu'aujourd'hui … Lors d'une conversation entre intellectuels, Victor Margueritte évoque le vote des femmes ce qui fait rire la majorité des présents … il faudra encore attendre 24 ans ! Mais combien de temps encore pour l'égalité des salaires, l'accès à toutes les fonctions et les sanctions réelles contre les actes de violence … Ce roman fit scandale à sa sortie, il coûta sa légion d'honneur à Victor Margueritte et le premier film qui en fut tiré fut interdit en 1923. Quelques passages sont datés mais ce roman est toujours d'actualité et mérite largement qu'on s'y plonge. Une belle découverte ! La première fois où j'ai vu ce livre, c'était dans les années soixante, dans la bibliothèque de ma grand mère, qui m'avait interdit d'y toucher. C'est seulement cette anne que j'ai osé braver l'interdit et m'y plonger pour valider l'item de mon défi de lectures qui me demandait de lire un livre publié en 1922 ! Et quel roman ! Victor Margueritte nous y raconte la vie de Monique Lerbier, fiancée à 19 ans à l'industriel Lucien Vigneret, 35 ans, en passe de devenir l'associé de son père qui a grandement besoin d'argent frais pour faire fructifier son entreprise. Mais deux semaines avant le mariage, Monique surprend son fiancé avec une inconnue, sa maîtresse , qui porte le même vison qu'elle. Elle s'enfuit de la salle de spectacle, rencontre un inconnu, et au grand dam de son entourage, décide de rompre ses fiançailles et de vivre seule. Le récent décès de sa tante, qui l'a pratiquement élevée, à Hyères, loin de Paris et de l'agitation mondaine de sa mère et industrielle de son père, lui fournit un petit héritage quinfinance sa nouvelle vie. Elle ouvre une boutique de décoration intérieure,et grâce à l'entregent d'un de ses anciens amis, qui...
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  • opheliedms 22/09/2021
    J’ai commencé cette lecture en février puis j’ai abandonné. Je n’arrivais pas à me mettre dedans. Je l’ai donc mis de côté, me disant que ce n’était pas le moment pour le lire. Puis, relisant le résumé, je me suis dit que je ne devais pas l’abandonner. Alors je m’y suis remise quelques mois après, laissant de côté mes craintes. Le livre est sorti après guerre, en 1922 est à fait polémique de part les sujets traités. On le qualifia même de « livre bidet » car il décrit les années folles d'après guerre où le sexe, la drogue, la décadence et la liberté sont au cœur des préoccupations. L’histoire porte sur Monique, jeune fille issue de la bourgeoisie parisienne. Née au 20e siècle et suite à une déception amoureuse, elle se retrouve à rompre ses fiançailles avec Lucien Vigneret, qui la trompe alors qu’elle le voyait comme l’homme idéal.  Dans le cercle de la bourgeoisie, Monique va vite prendre son indépendance et va changer. Fini la gentille Monique, bonjour Monique qui est honnête, franche et qui décide tout simplement de vivre à la Garçonne, faire ce qu’elle veut de ses amants, menant une vie sexuelle libre. Cependant, Monique va aussi connaitre la solitude, la tristesse et cette odyssée va être bien plus ardue qu’elle le pensait. Ce roman était prometteur par le résumé et m’a tout de suite attiré. On se retrouve plonger dans le Paris d’après-guerre, le Paris des années folles avec une femme qui ne désire qu’une chose : s’émanciper dans des temps où la femme est censée rester bien sagement à la maison. Ce livre est une véritable ode à la liberté de la femme. Monique est la représentation même de la femme moderne, qui est courageuse, ne prête pas attention au quand dira-t-on et qui fait ce qu’elle veut. J’ai beaucoup apprécié cette femme qui malgré tous les coups bas qu’elle va recevoir, reste forte et se bat pour ses convictions. Elle va passer par des hauts et des bas la rendant plus attachante et je n’avais envie que d’une chose : la prendre dans mes bras quand ça ne va pas. Elle est morale et exigeante et on ne peut qu’admirer sa force de caractère. Même quand le monde se ligue contre elle et ce qu’elle est, elle reste forte refusant tous compromis que la société impose. Monique ne se laisse pas faire et tient tête aux hommes. Le gros point négatif de cette lecture et qui m’a énormément posé problème lors de ma première lecture a été le style de l’écriture qui a été très étrange. Les phrases sont courtes ce qui rendait la lecture saccadait, me coupant dans ma lecture et m’empêchant de rentrer pleinement dans ma lecture ; Ca avec quelques longueurs m’ont perturbé et m’ont fait abandonner cette lecture au mois de février. J’ai adoré découvrir cette femme de convictions. L’auteur arrive à dépeindre à merveille ce Paris des années folles d’après guerre, à faire de ce livre une histoire féministe engagée et avant-gardiste qui en dit long sur la société d’avant. Le combat des femmes pour obtenir leur émancipation, leur liberté dure depuis des décennies. Ce livre dépeint parfaitement ce combat qui est encore de nos jours un sujet d'actualité qui me tient à cœur. Cette lecture n'a pas été un coup de cœur mais reste quand même appréciable. Cependant, le style d'écriture m'a vraiment posé problème mais outre cela, l'histoire en elle-même ne peut que forger admiration face à cette femme.J’ai commencé cette lecture en février puis j’ai abandonné. Je n’arrivais pas à me mettre dedans. Je l’ai donc mis de côté, me disant que ce n’était pas le moment pour le lire. Puis, relisant le résumé, je me suis dit que je ne devais pas l’abandonner. Alors je m’y suis remise quelques mois après, laissant de côté mes craintes. Le livre est sorti après guerre, en 1922 est à fait polémique de part les sujets traités. On le qualifia même de « livre bidet » car il décrit les années folles d'après guerre où le sexe, la drogue, la décadence et la liberté sont au cœur des préoccupations. L’histoire porte sur Monique, jeune fille issue de la bourgeoisie parisienne. Née au 20e siècle et suite à une déception amoureuse, elle se retrouve à rompre ses fiançailles avec Lucien Vigneret, qui la trompe alors qu’elle le voyait comme l’homme idéal.  Dans le cercle de la bourgeoisie, Monique va vite prendre son indépendance et va changer. Fini la gentille Monique, bonjour Monique qui est honnête, franche et qui décide tout simplement de vivre à la Garçonne, faire ce qu’elle veut de ses amants, menant une vie sexuelle libre. Cependant, Monique va aussi connaitre la...
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  • Iboo 25/08/2021
    C'est incontestable, nous avons là un excellent roman. Un roman qui a marqué son époque ; voire, l'a révolutionnée. À tel point que l'énorme scandale qu'il déclencha, valut à Victor Marguerite d'être radié de la Légion d'honneur. Une époque où les éditeurs mercantiles ne faisaient pas la loi et où le premier pin-pin venu ne s'autoproclamait pas écrivain au prétexte qu'il pond chaque année une niaiserie lucrative. Une époque où écrire exigeait du temps et de la rigueur. Quel que soient le style et la teneur, que l'on soit conquis ou non, nous ne sommes jamais déçus par la qualité d'écriture de ces ouvrages d'un autre temps. Mon seul regret est que, involontairement, j'avais mal choisi mon moment pour aborder cette lecture. En effet, en raison de mon récurrent problème de santé, mes sens cognitifs ont été quelque peu altérés durant un petit mois. Ce style, ces subtilités, ces expressions datant d'un siècle s'heurtant à mon temporaire manque de concentration, j'avoue n'avoir pas été en capacité d'apprécier ce roman à la hauteur qu'il méritait. Et croyez bien que je le regrette. Grâce à la pharmacopée, je vais mieux aujourd'hui. Pourvu que ça dure ! Pourvu que ça dure car, passionnée de lecture depuis toujours, j'aimerais bien que ma comprenette ne me cantonne pas qu'à des nanars. C'est incontestable, nous avons là un excellent roman. Un roman qui a marqué son époque ; voire, l'a révolutionnée. À tel point que l'énorme scandale qu'il déclencha, valut à Victor Marguerite d'être radié de la Légion d'honneur. Une époque où les éditeurs mercantiles ne faisaient pas la loi et où le premier pin-pin venu ne s'autoproclamait pas écrivain au prétexte qu'il pond chaque année une niaiserie lucrative. Une époque où écrire exigeait du temps et de la rigueur. Quel que soient le style et la teneur, que l'on soit conquis ou non, nous ne sommes jamais déçus par la qualité d'écriture de ces ouvrages d'un autre temps. Mon seul regret est que, involontairement, j'avais mal choisi mon moment pour aborder cette lecture. En effet, en raison de mon récurrent problème de santé, mes sens cognitifs ont été quelque peu altérés durant un petit mois. Ce style, ces subtilités, ces expressions datant d'un siècle s'heurtant à mon temporaire manque de concentration, j'avoue n'avoir pas été en capacité d'apprécier ce roman à la hauteur qu'il méritait. Et croyez bien que je le regrette. Grâce à la pharmacopée, je vais mieux aujourd'hui. Pourvu que ça dure ! Pourvu que ça dure car, passionnée de lecture depuis...
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