Lisez! icon: Search engine
La légende de la mort
Claude Seignolle (préface de)
Collection : Romans Archipoche
Date de parution : 01/10/2011
Éditeurs :
Archipoche

La légende de la mort

Claude Seignolle (préface de)
Collection : Romans Archipoche
Date de parution : 01/10/2011
La Bretagne est probablement l'une des régions où les croyances liées à l'Ankou - la Mort, en breton - sont les plus fortes. Ce recueil de légendes et de contes... La Bretagne est probablement l'une des régions où les croyances liées à l'Ankou - la Mort, en breton - sont les plus fortes. Ce recueil de légendes et de contes est la somme d'une multitude de témoignages, confidences et chroniques récoltés, traduits du breton et assemblés par Anatole Le Braz... La Bretagne est probablement l'une des régions où les croyances liées à l'Ankou - la Mort, en breton - sont les plus fortes. Ce recueil de légendes et de contes est la somme d'une multitude de témoignages, confidences et chroniques récoltés, traduits du breton et assemblés par Anatole Le Braz à la fin du XIXe siècle.« Lorsqu'un mourant trépasse les yeux ouverts, c'est que l'Ankou n'a pas fini sa besogne dans la maison, et il faut s'attendre à le voir revenir à bref délai pour un autre membre de la famille. » L'Ankou, ouvrier de la mort, est, dans chaque paroisse, le dernier mort de l'année et le reste jusqu'au dernier mort de l'année suivante. On le dépeint grand, maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre... tenant à la main une faux dont la tranchant est tourné vers l'extérieur. Il se déplace généralement dans une charrette (karriguel ann Ankou), escorté de deux hommes, l'un tient la bride du cheval de tête et l'autre ouvre les barrières et les portes et empile les morts que l'Ankou a fauchés.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782352872818
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 309
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352872818
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 309
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Vadrouille_litteraire 10/04/2022
    #x1f30aCitation: « L’Ankou se sert d’un ossement humain pour aiguiser sa faux. Quelquefois il en fair redresser le fer par les forgerons qui, sous prétexte d’ouvrage présse, ne craignent pas de tenir leur feu allumé, le samedi soir, après minuit. Mais le forgeron qui a travaillé pour l’Ankou be travaille plus ensuite pour personne. »#x1f9cb Que dire de ce gros pavé ! C'est un très gros livre de plus d'un kilo, qui retranscrit plusieurs histoires sur la mort. Il y a les avants les pendants et même les histoires sur l'après, mais toute parle d'un seul sujet: la mort. Ce livre retranscrit plusieurs légendes et histoires contées en Bretagne, pendant les années 1800 jusqu'au début 1900. On découvre donc une Bretagne pauvre de l'époque et remplis de croyances et de petits rituels et même de signes avant-coureurs sur la mort. Chacun y va de sa légende et en même temps on entends parler d'autres légendes plus populaire. C'est ainsi qu'on découvre des gens qui ont croisé l'Ankou et sa charrette grinçante. D'autres qui ont senti leur mort ou celle d'un proche arrivée. D'autres qui ont croisé des fantômes et les ont aidés… C'est un recueil qui contient de très nombreuses histoires, mais qui permet surtout de découvrir la Bretagne de l'époque et la façon de vivre de l'époque. Il y a des illustrations, mais pas en nombres incroyables et des petites en bas de pages donc c'est vraiment 330 pages d'histoires qu'on pourrait entendre dans un repas de famille. J'ai trouvé ça sympa de découvrir les usages de l'époque et surtout le rapport très léger et presque rassurant qu'avaient les gens avec la mort. Bien sûr  chacun possède son astuce pour « éviter la mort » et c'était une période très croyante donc on retrouve souvent la prière et l'église dans les récits. C'est un livre très intéressant mais peut-être aurais-je dû le lire en plusieurs fois par chapitre, juste les moments qui m'intéressent au moment où je le lis. Il y a beaucoup d'informations dedans ! #x1f38f#x1f30aCitation: « L’Ankou se sert d’un ossement humain pour aiguiser sa faux. Quelquefois il en fair redresser le fer par les forgerons qui, sous prétexte d’ouvrage présse, ne craignent pas de tenir leur feu allumé, le samedi soir, après minuit. Mais le forgeron qui a travaillé pour l’Ankou be travaille plus ensuite pour personne. »#x1f9cb Que dire de ce gros pavé ! C'est un très gros livre de plus d'un kilo, qui retranscrit plusieurs histoires sur la mort. Il y a les avants les pendants et même les histoires sur l'après, mais toute parle d'un seul sujet: la mort. Ce livre retranscrit plusieurs légendes et histoires contées en Bretagne, pendant les années 1800 jusqu'au début 1900. On découvre donc une Bretagne pauvre de l'époque et remplis de croyances et de petits rituels et même de signes avant-coureurs sur la mort. Chacun y va de sa légende et en même temps on entends parler d'autres légendes plus populaire. C'est ainsi qu'on découvre des gens qui ont croisé l'Ankou et sa charrette grinçante. D'autres qui ont senti leur mort ou celle d'un proche arrivée. D'autres qui ont croisé des fantômes et les ont aidés… C'est un recueil qui contient de très nombreuses histoires, mais qui permet surtout de découvrir la Bretagne de l'époque et la...
    Lire la suite
    En lire moins
  • TristanPichard 28/02/2022
    La Légende de la Mort est un pavé ! Alors les éditions Locus Solus m'ont demandé de choisir parmi ces contes, ces anecdotes, ces historiettes, celles qui vous mettraient le trouillomètre à zéro. Voilà chose faite, et c'était un plaisir que de se plonger dans ce monument !
  • MarcoKerma 10/03/2020
    la Légende de la mort : plus d'une centaine - comment faut-il appeler ces récits ? - des légendes auxquelles les gens croyaient, plus ou moins peut-être - de récits (prenons un terme plus neutre) qui montrent que la mort - les morts - était très présente dans la vie des Bretons (surtout ceux du Finistère et des Côtes d'Armor), présente au sens de taux de mortalité et présente, pour avoir une prise sur elle, sous forme de discours. La dire pour l'exorciser ? La mort est personnifiée (l'Ankou), les morts sont "vivants", en tous cas ils reviennent chez eux et les vivants, les "vrais" doivent faire toutes sortes d'actions pour que l'âme des morts (anaon) trouvent le repos ou, en tous cas, que les morts aillent soit en Enfer, soit au purgatoire, y compris sur terre mais sans déranger les vivants, soit, s'ils ont eu une vie sans péché, au Paradis. Il y a derrière ces récits une portée philosophique - ou en tous cas morale : par exemple, le Linceul de Marie-Jeanne et la Bague du Capitaine posent la question de la définition, de la valeur d'un vol. Le Braz a fait aussi œuvre d'ethnologue : la tradition du proella ancre l'île de Ouessant parmi les rites ancestraux autour de la mort existant dans les sociétés du monde entier les plus anciennes. Certains récits ( le Paradis, les 2 ivrognes..) sont aussi sociologiques : la manière, par exemple, dont ils relient, avec lucidité, humour et auto dérision, la question de l'alcoolisme avec celles du paradis et de l'enfer. Bref tout ça est intéressant, instructif et assez truculent, même si, puisque le thème est assez précis, peut sembler parfois un peu répétitif. Etant Breton, je constate que ces légendes survivent encore aujourd'hui : en Finistère sud par exemple, des gens parlent d'une "dame blanche" que l'on peut entrevoir parfois, la nuit, au bord des routes, sans que ces gens cherchent à apporter une explication rationnelle..( cela n'a rien à voir avec une théorie du complot, qui sévit ni plus ni moins en Bretagne qu'ailleurs) Le nom de certains rochers, îlots, sont riches de ces légendes et les pêcheurs locaux connaissent ces noms.. Il y a par contre un récit qui fait tâche - mais montre sans doute la réalité de l'antisémitisme à l'époque -, c'est Jean Carré qui montre un personnage nommé "le juif" qui compile toutes les caractéristiques qu'on trouvera, par exemple, à l'horrible exposition à Paris dans les années 1930. Ne faudrait-il pas annoter ce récit dans une édition plus responsable ? (celle que j'ai lue est celle faite par les éditions Jeanne Lafitte distribuées par Coop Breizh) Notons enfin qu'il n'est jamais question de korrigans ou autres farfadets dans ces récits, alors qu'ils sont très présents dans le "folklore", largement commercial, d'aujourd'hui.. Peut-être sont-ils apparus plus tardivement ? C'est donc un document culturel à lire qui, comme toute légende, ouvre, en laissant s'épanouir l'imaginaire, une autre dimension, une perspective créative sur le réel.la Légende de la mort : plus d'une centaine - comment faut-il appeler ces récits ? - des légendes auxquelles les gens croyaient, plus ou moins peut-être - de récits (prenons un terme plus neutre) qui montrent que la mort - les morts - était très présente dans la vie des Bretons (surtout ceux du Finistère et des Côtes d'Armor), présente au sens de taux de mortalité et présente, pour avoir une prise sur elle, sous forme de discours. La dire pour l'exorciser ? La mort est personnifiée (l'Ankou), les morts sont "vivants", en tous cas ils reviennent chez eux et les vivants, les "vrais" doivent faire toutes sortes d'actions pour que l'âme des morts (anaon) trouvent le repos ou, en tous cas, que les morts aillent soit en Enfer, soit au purgatoire, y compris sur terre mais sans déranger les vivants, soit, s'ils ont eu une vie sans péché, au Paradis. Il y a derrière ces récits une portée philosophique - ou en tous cas morale : par exemple, le Linceul de Marie-Jeanne et la Bague du Capitaine posent la question de la définition, de la valeur d'un vol. Le Braz a fait aussi œuvre d'ethnologue :...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Yanoune 01/02/2020
    La légende de la mort.... Ou le bouquin trouvé pour trois sous six ronds et que t'es drôlement contente .. si... Alors je dois dire que tout ça n'est pas du tout nouveau pour moi, les légendes de la mort je connais bien, d'une façon ou d'une autre... J'aime tout ce qui touche aux mythes légendes et autres étrangetés du patrimoine merveilleux breton... une gwarc'h je serais on me l'a déjà sorti, et franchement ça ne me dérange pas du tout ^^ Donc Anatole le Braz (1859/1926) je mets les dates pour replacer l'époque quand même, c'est assez important, s'est baladé en Bretagne tout autant en Armor qu'en Argoat ( les cotes, et la campagne) pour écouter les légendes orales, les chansons, croyances, proverbes et autres histoires de la veillée autour du feu, et les a traduit en français. C'te boulot de dingue ! Parce que faut dire ce qu'y est y en a un certain tas, beaucoup... Pour ce livre, c'est l'eau-delà, la mort, les fantômes et autres revenants (goules, zombies, et si y a des zombies) y a des histoires qui sont gores, le côté ça détonnerait pas dans un film d'horreur même si ça se passe en Bretagne ^^. Donc l'Ankou bien sûr et sa charrette, les Anaons ( les âmes), tout les intersignes qu'il faut savoir décrypter, les lavandières de la nuit, les chiens de l'enfer, et tout un tas d'autres choses entre le merveilleux et l'horreur, entre l'enseignement moral honnête et vertueux et le contraire... ^^ Bon alors bien sûr c'est plein de bondieuseries, de Dieu, de Marie, de saint et de recteur... Mais d'un certain côté même à ce niveau-là certains sont assez irrévérencieux, une sorte de mélange complètement païen dans la façon de voir... appropriation de certaine choses, changement d'icône, les saints en savent quelque chose, et puis on leur demande de drôles de trucs quand même ! Les coutumes aussi, coutumes étranges et particulières, veillées mortuaires, pèlerinages, et autres proella... Certain trucs sont très amusants comme par exemple sur le chemin de l'enfer il y a 94 auberges autre estaminet et forcement faut faire une station dans chaque et si on arrive pas bourré au porte de l'enfer bin on peut rebrousser chemin, direct le paradis... et le chemin pour se rendre au paradis est jalonné de 94 auberges et autres estaminets, faut faire une station dans chaque, là faut avoir des ronds, et une fois par semaine dans un certain troquet Dieu en personne vient faire sa moisson d'âme, mais faut pas être trop bourré pour pas manquer l'appel... en gros paradis ou enfer, ça picole sec quand même... ^^ Quand même c'est une région où certains livres sont quand même fortiches, vivants, ne se laissant pas faire, faut carrément les enchaîner ces salopiots ! Nan vraiment un drôle de mélange qui fait rire, autant que sourire, qui peut donner le frisson limite faire un peu peur.. qui ouvre aussi une grande porte à l'imaginaire, au merveilleux, fantastique, fantasy... à ce niveau-là les bretons savent bien des choses... ^^La légende de la mort.... Ou le bouquin trouvé pour trois sous six ronds et que t'es drôlement contente .. si... Alors je dois dire que tout ça n'est pas du tout nouveau pour moi, les légendes de la mort je connais bien, d'une façon ou d'une autre... J'aime tout ce qui touche aux mythes légendes et autres étrangetés du patrimoine merveilleux breton... une gwarc'h je serais on me l'a déjà sorti, et franchement ça ne me dérange pas du tout ^^ Donc Anatole le Braz (1859/1926) je mets les dates pour replacer l'époque quand même, c'est assez important, s'est baladé en Bretagne tout autant en Armor qu'en Argoat ( les cotes, et la campagne) pour écouter les légendes orales, les chansons, croyances, proverbes et autres histoires de la veillée autour du feu, et les a traduit en français. C'te boulot de dingue ! Parce que faut dire ce qu'y est y en a un certain tas, beaucoup... Pour ce livre, c'est l'eau-delà, la mort, les fantômes et autres revenants (goules, zombies, et si y a des zombies) y a des histoires qui sont gores, le côté ça détonnerait pas dans un film d'horreur même si ça se passe en Bretagne ^^. Donc...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Apoka 07/10/2017
    Premier livre que j'ai lu (tardivement...), lé légende de la mort m'a subjugué. Anatole Le Braz décrypte tout ce qui trait à la mort dans ce recueil contant une multitude de contes tous plus surprenants les uns que les autres. Superstitions, signes, faits inexpliqués, faits avérés, légende de l'Ankou...rien ne manque et on apprend tout ce qu'il y a à savoir que la mort qui fascine tant les peuples celtes et plus particulièrement les Bretons.
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés