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La main sur le coeur
Collection : Les Passe-murailles
Date de parution : 25/08/2022
Éditeurs :
le cherche midi

La main sur le coeur

Collection : Les Passe-murailles
Date de parution : 25/08/2022
Sur les routes de l’Espagne pour résoudre l’énigme d’un tableau et celle d’un ami disparu.
Rentrée littéraire 2022
Quand Yves Harté aperçoit le très célèbre tableau du Greco, El caballero de la mano en el pecho (Le Chevalier à la main sur la poitrine), lors d’une rétrospective à Tolède, une... Quand Yves Harté aperçoit le très célèbre tableau du Greco, El caballero de la mano en el pecho (Le Chevalier à la main sur la poitrine), lors d’une rétrospective à Tolède, une chose l’intrigue : la note qui accompagne le portrait diffère d’une autre qu’il a lue autrefois. La première assurait que le... Quand Yves Harté aperçoit le très célèbre tableau du Greco, El caballero de la mano en el pecho (Le Chevalier à la main sur la poitrine), lors d’une rétrospective à Tolède, une chose l’intrigue : la note qui accompagne le portrait diffère d’une autre qu’il a lue autrefois. La première assurait que le modèle était un notable sage et obscur, celle-ci affirme qu’il s’agit d’un aventurier du Siècle d’or, espion et courtisan de Philippe II. Laquelle est vraie ?
L’auteur décide de mener l’enquête en Espagne.

Plus il progresse au cœur du pays, plus lui revient en mémoire le souvenir d’un ami avec qui il avait déjà voyagé sur ces terres : Pierre Veilletet, écrivain et journaliste, qui l’aida à ses débuts.
Comme l’un des deux modèles évoqués pour le portrait, cet aîné extravagant, drôle et affabulateur cherchait une reconnaissance qui ne venait pas, jusqu’à ce qu’un jour il décède dans la solitude. Son absence pèse à l’auteur. Au fil des routes ensoleillées et poussiéreuses d’une Espagne qui change, la figure du caballero et de l’ami se superposent au point de se confondre.

Dans ce récit sensible à l’écriture éblouissante, Yves Harté livre une réflexion intime sur l’amitié masculine et les rêves des hommes, qui meurent parfois de ne pas les atteindre.

Rentrée littéraire 2022

Sélection Prix Littéraire Le Monde

 
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EAN : 9782749174440
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749174440
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lecteur1326 19/10/2023
    Contrairement à ce que laisse envisager la couverture du livre, nous sommes loin d’un roman historique. On suit l’auteur dans une sorte de road trip à mi-chemin entre enquête et souvenirs. Son travail de recherche sur l'identité d'un portrait peint par le Greco au XVIe, se mêle agréablement aux souvenirs d’un précédent voyage en compagnie de Pierre Veilletet, journaliste, écrivain, prix Albert-Londres, aujourd’hui, décédé. L’écriture est agréable et on arrive à accrocher sans problème à l'intrigue entre Le Greco et son modèle.
  • bldomingo 29/06/2023
    Yves Harté connaît l'Espagne, il n'y a aucun doute là-dessus. Il nous amène habilement à Tolède la magnifique, où flotte encore la silhouette du Greco. Et flotte encore dans sa voiture celle de son ami Pierre Vieilletet, compagnon de voyage, confrère en littérature, et compatriote. Au fil de la route, il peint à petites touches la personnalité du mystérieux caballero , vêtu de noir, fraise blanche, et main sur le coeur, dont Teotokopoulos fit le portrait. Une plume limpide au service d'un livre délicat, nostalgique, très espagnol.
  • Viretonpages 06/06/2023
    El Caballero du Greco a servi d'excellent prétexte à l'auteur pour embarquer ses lecteurs dans un délicieux voyage en amitié et dans le temps. Voyage au pays des hommes fiers et conquérants, sur des terres où le soleil est brûlant où l'art révèle l'histoire d'un peuple qui fit preuve mainte fois et de mainte manières d'honneur et de courage. A bord de l'automobile qui sillonne l'Espagne pour rejoindre la région de Madrid, deux hommes qui se vouvoient. L'un a bien travaillé son style vestimentaire, son allure altière, un peu comme celle de ce mystérieux et désormais célèbre cavalier dont il sera question tout au long du récit. Quel est son message ?... Les deux amis s'admirent sans forcément se le dire, le rapport de séduction est tout en délicatesse. On découvre une fois le livre fermé un point commun assez caractéristique, tous deux se sont vu remettre le prestigieux prix Albert Londres. Une information que l'auteur tait en ce qui le concerne et qui montre combien son écriture sur le fond comme sur la forme est empreinte de finesses et de modestie, combien il avait à coeur de rendre hommage à son ami le grand reporter Pierre Veilletet, qui ne pourra pas tomber dans l'oubli, grâce à lui. El Caballero du Greco a servi d'excellent prétexte à l'auteur pour embarquer ses lecteurs dans un délicieux voyage en amitié et dans le temps. Voyage au pays des hommes fiers et conquérants, sur des terres où le soleil est brûlant où l'art révèle l'histoire d'un peuple qui fit preuve mainte fois et de mainte manières d'honneur et de courage. A bord de l'automobile qui sillonne l'Espagne pour rejoindre la région de Madrid, deux hommes qui se vouvoient. L'un a bien travaillé son style vestimentaire, son allure altière, un peu comme celle de ce mystérieux et désormais célèbre cavalier dont il sera question tout au long du récit. Quel est son message ?... Les deux amis s'admirent sans forcément se le dire, le rapport de séduction est tout en délicatesse. On découvre une fois le livre fermé un point commun assez caractéristique, tous deux se sont vu remettre le prestigieux prix Albert Londres. Une information que l'auteur tait en ce qui le concerne et qui montre combien son écriture sur le fond comme sur la forme est empreinte de finesses et de modestie, combien il avait à coeur de rendre hommage à son ami le grand reporter Pierre Veilletet,...
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  • fbalestas 09/04/2023
    Voilà une petite pépite découverte suite à un article et un billet sur Babelio. Dans « la main sur le cœur », le narrateur enquête sur un portrait réalisé par le Greco lorsqu’il était à Tolède. Tolède, prétexte d’un pèlerinage pour le narrateur, qui revient sur ces terres espagnoles qu’il a parcourues jadis avec son meilleur ami, un certain Pierre Veilletet, dont il vient d’apprendre le décès. Le Greco a peint le Gentilhomme à la main sur la poitrine (El Caballero de la mano en el pecho) entre 1578 et 1580. Conservé au Musée du Prado, il est prêté à Tolède à l’occasion d’une rétrospective pour le 400ème anniversaire de la mort du peintre. Mais qui était vraiment ce gentilhomme à la main sur la poitrine ? Un serviteur de Philippe II, comme l’explique Leticia Ruiz, conservatrice du musée du Prado que le narrateur rencontre, prénommé Juan de Silva, marquis de Montemayor, chef militaire de la forteresse de l’Alcazar et simple notaire du royaume ? Ou bien le comte de Portalegre, espion, aventurier, noble et militaire, comme le prétendu Fernando Marias, commissaire de l’exposition de Tolède ? Et le Greco lui-même, qui était-il ? Etait-il vraiment catholique, ou bien plus proche d’une Thérèse d’Avila, ou de Jean de la Croix comme l’explique Patrick Royannais, prêtre de la paroisse de Saint-Louis-des Français ? Au fil de l’enquête menée par le narrateur, on en apprend un peu plus sur cet ami étrange, ce Pierre Veilletet, éditorialiste dans un journal du Sud Ouest (comme l’auteur) et écrivain d’un roman qui lui vaut une certaine reconnaissance. Mais cet ami, dont le narrateur est totalement admiratif, semble souffrir d’un curieux syndrome : s’il a frôlé le succès au point que son nom, une année, avait été inscrit sur la liste du Goncourt, il semble ensuite s’être enfermé dans la solitude, ce qui conduit le journal qui l’emploie à le licencier, et s’éloigner de tous, y compris du narrateur qui ne comprend pas vraiment les raisons de cet éloignement. Le Greco lui-même souffrait de la froideur du roi qui, après lui avoir commandé le Martyre de saint Maurice pour son palais de l’Escurial – un tableau magnifique, très inspiré, peut-être trop, qui lui vaudra d’être relégué à Tolède où il va peindre des portraits de l’aristocratie locale. Il y a un destin commun entre le Greco et ce Juan de Silva, qui servit pourtant fidèlement son roi, allant jusqu’à accompagner son fils un peu fou et emprisonné par son père jusqu’à sa mort, puis partant combattre auprès des Maures, et enfin accompagné le neveu du roi ; Sébastien, roi du Portugal, au Maroc dans la région de Larache, dans une bataille sans aucune chance de réussite, puis préparant ensuite l’ascension de Philippe II au trône du Portugal, mais sans pour autant que le roi reconnaisse ses mérites. Il y a un destin commun entre les trois personnages, puisque ce Pierre Veilletet, drôle mais aussi affabulateur, recherchait aussi une forme de reconnaissance qui ne vint pas. D’un style très littéraire, Yves Harte nous livre une réflexion sur la recherche du plaisir d’être reconnu par un autre, et l’amertume de ne pas l’être. Faut-il y ajouter le destin de l’auteur lui-même ? Né en 1954, journaliste et grand reporter, ayant reçu le Prix Albert Londres, et passionné d’Espagne, il fait en tout cas ici preuve de sensibilité artistique et de finesse, et dressent le portrait d’hommes qui auront visé toute leur vie une forme de reconnaissance dont ils auront été injustement privés – souhaitons qu’avec ce récit Yves Harte trouve la sienne auprès de ses lecteurs. Voilà une petite pépite découverte suite à un article et un billet sur Babelio. Dans « la main sur le cœur », le narrateur enquête sur un portrait réalisé par le Greco lorsqu’il était à Tolède. Tolède, prétexte d’un pèlerinage pour le narrateur, qui revient sur ces terres espagnoles qu’il a parcourues jadis avec son meilleur ami, un certain Pierre Veilletet, dont il vient d’apprendre le décès. Le Greco a peint le Gentilhomme à la main sur la poitrine (El Caballero de la mano en el pecho) entre 1578 et 1580. Conservé au Musée du Prado, il est prêté à Tolède à l’occasion d’une rétrospective pour le 400ème anniversaire de la mort du peintre. Mais qui était vraiment ce gentilhomme à la main sur la poitrine ? Un serviteur de Philippe II, comme l’explique Leticia Ruiz, conservatrice du musée du Prado que le narrateur rencontre, prénommé Juan de Silva, marquis de Montemayor, chef militaire de la forteresse de l’Alcazar et simple notaire du royaume ? Ou bien le comte de Portalegre, espion, aventurier, noble et militaire, comme le prétendu Fernando Marias, commissaire de l’exposition de Tolède ? Et le Greco lui-même, qui était-il ? Etait-il vraiment catholique, ou bien plus proche d’une Thérèse...
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  • MAPATOU 08/03/2023
    Ce livre de 150 pages n’est pas un roman mais plutôt un récit de voyage que l’auteur a fait en Espagne. Parti sur les traces du tableau du Greco « Le Chevalier à la main sur la poitrine », il espère découvrir qui est réellement représenté sur ce tableau. S’agit-il « d’un notable sage et obscur » ou » d’un aventurier su Siècle d’or, espion et courtisan de Philippe II ? Les étapes de son périple lui rappelleront un précédent voyage en compagnie d’un ami décédé depuis. Sans être un véritable coup de coeur, j’ai apprécié ce livre pour le style de l’auteur, ce qu’il m’a permis de découvrir sur ce célèbre peintre ainsi que sur l’histoire de l’Espagne. Je remercie Cultura et les Editions du Cherche Midi pour cette découverte.
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