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Le grand frisson
Date de parution : 08/03/2017
Éditeurs :
Écriture

Le grand frisson

Date de parution : 08/03/2017
J’ai appris que tu faisais partie de la bande de la cité Zola… À ce qu’on m’a dit, tu étais un garçon tranquille, qui ne cherchait pas la bagarre. Tu... J’ai appris que tu faisais partie de la bande de la cité Zola… À ce qu’on m’a dit, tu étais un garçon tranquille, qui ne cherchait pas la bagarre. Tu évitais les embrouilles. Tu ne trempais pas dans les trafics. Comment t’es-tu retrouvé plongé dans une guerre des gangs ?... J’ai appris que tu faisais partie de la bande de la cité Zola… À ce qu’on m’a dit, tu étais un garçon tranquille, qui ne cherchait pas la bagarre. Tu évitais les embrouilles. Tu ne trempais pas dans les trafics. Comment t’es-tu retrouvé plongé dans une guerre des gangs ? Tu t’es laissé entraîner ? Tu étais fasciné par la violence ? Tu as voulu te faire de l’argent facile ?" Crime en bande organisée, homicides, coups, blessures, vols, recel… Comment Bienvenu, dit Ben, ce gamin de seize ans, s’est-il fourré là ? Lui qui ne rêvait que de graffs et de filles, entre ses frangins casse-pieds, sa mère autoritaire et ses lascars de copains. C’était avant qu’il ne rencontre Marie-Ange, sa belle princesse mélancolique… Ben voulait connaître le « grand frisson ». Il est copieusement servi par l’énergie urbaine, l’éloquence argotique et l’humour ravageur de Frankito, dont les pages « pètent les murs » comme des bombes de peinture."
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EAN : 9782359052619
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 190
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782359052619
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 190
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Gangoueus 15/10/2017
    Aux premiers abords de ce roman, je me suis dit – à tort - que Frankito allait faire moins bien que son précédent texte L’homme pas dieu. Et pour cause, la couverture, le titre, la quatrième de couverture, l’entame du roman, il n’y avait rien pour contrebalancer ces signaux qui généralement, vous poussent à passer à une autre lecture. Par le fait d'une contrainte heureuse, j’ai poursuivi la lecture et je suis arrivé au vrai point de démarrage de ce roman, à savoir le grand frisson ressenti par un adolescent un peu paumé d’une banlieue populaire de Paris, membre d’un gang par défaut, spécialiste du street art pour certains, vandale par excellence pour les autres. Bienvenu dit Ben est la première voix de ce roman. L’entame du roman est morose car dans le fond, comment décrire avec emphase les questionnements de cet adolescent en quête de repère, qui s’auto-initie à la sexualité, qui persécute ses petits frères jumeaux tous élevés dans un foyer monoparental ? C’est un univers lourd, porté par les films que Ben se fait dans sa tête et qu'il traduit dans une langue ancrée dans le béton et les barres infinies ou par des fresques impressionnantes. Il tente de se tenir à carreau loin du terrible conflit qui oppose deux bandes de la cité : les requins et les mambas noirs. Il choisit d’ailleurs dans un premier temps que son combat se fera par le biais de ses peintures murales pleines de provocation pour riposter à une agression de la bande rivale. Une deuxième voix s’exprime de manière très différente. Une femme. Une trajectoire qui n'a rien à voir avec celle de Ben. Elle a grandi en Guadeloupe et elle est venue en métropole pour poursuivre ses études. Elle est entretenue par un maffieux russe qui alimente certains gangs de quartiers brulants par un trafic d’armes et il touche au proxénétisme. Mais tout cela n’est pas su par la belle, plus préoccupée par le désir de s’affranchir de la tutelle oppressante de son père et submerger par de vieux démons dont elle ne sait s’affranchir. Ces deux univers évoluent séparément mais ils sont liés ou vont se lier. Le niveau de la langue de la belle est poétique, raffiné, plus construit que celui de BEN. Comme je l'ai dit plus haut, quand Ben va rencontrer la belle étudiante, tout bascule...Aux premiers abords de ce roman, je me suis dit – à tort - que Frankito allait faire moins bien que son précédent texte L’homme pas dieu. Et pour cause, la couverture, le titre, la quatrième de couverture, l’entame du roman, il n’y avait rien pour contrebalancer ces signaux qui généralement, vous poussent à passer à une autre lecture. Par le fait d'une contrainte heureuse, j’ai poursuivi la lecture et je suis arrivé au vrai point de démarrage de ce roman, à savoir le grand frisson ressenti par un adolescent un peu paumé d’une banlieue populaire de Paris, membre d’un gang par défaut, spécialiste du street art pour certains, vandale par excellence pour les autres. Bienvenu dit Ben est la première voix de ce roman. L’entame du roman est morose car dans le fond, comment décrire avec emphase les questionnements de cet adolescent en quête de repère, qui s’auto-initie à la sexualité, qui persécute ses petits frères jumeaux tous élevés dans un foyer monoparental ? C’est un univers lourd, porté par les films que Ben se fait dans sa tête et qu'il traduit dans une langue ancrée dans le béton et les barres infinies ou par des fresques impressionnantes. Il...
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  • CGalliegue 18/05/2017
    Ce bouquin est un slam. Un vrai bon slam, cru, trash, tendre, qui nous attrape la main dès la première page pour ne plus la lâcher. Attention, atterrissage mouvementé en banlieue, dans ces banlieues chaudes quand elles ne sont pas tout simplement des zones de non-droit. Ben vit là, avec sa mère guadeloupéenne, ses deux agaçants petits frères et sa soeur trop parfaite. Ben tourne en boucle dans son crâne des scènes brulantes de sexe débridé. Tout son être appartient à celui qu’il nomme, pas peu fier, « Vertical ». Il a dix-sept ans, et si les filles occupent ses fantasmes solitaires, aucune ne s’intéresse à l’adolescent rondouillet et pas très délicat dans ses tentatives d’approche. Leur monde est ainsi. La délicatesse serait un aveu de faiblesse. Et pourtant, il est délicat, Ben, quand il barbouille les murs dégueulasses de son art en bombe. Il est doué, très doué quand il balance sa poésie qui fait pshitttt et se tire vite fait en riant avec ses potes. Ne pas se faire pincer, c’est l’enjeu. Passer un message à la belle Marie-Ange qui fait palpiter autre chose que Vertical, là dans sa poitrine, et espérer faire mouche. Mais il y a cette réalité qui rôde, les deux gangs ennemis, pas des rigolos. Quand ça s’affronte entre les Mambas et les Requins, ça laisse de la chair sur le bitume. La princesse de ses rêves est une créature parfaite qui côtoie l’enfer et Ben n’est pas armé pour combattre ces démons-là. Mais son coeur a le courage du désespoir, celui qui fait de lui un guerrier, prêt à sacrifier sa vie pour ne pas crever sur pieds sans avoir connu le grand frisson. Un roman coup-de-poing, brut de fonderie, qui chamboule magnifiquement le train-train quotidien des gens sans histoires. Ce bouquin est un slam. Un vrai bon slam, cru, trash, tendre, qui nous attrape la main dès la première page pour ne plus la lâcher. Attention, atterrissage mouvementé en banlieue, dans ces banlieues chaudes quand elles ne sont pas tout simplement des zones de non-droit. Ben vit là, avec sa mère guadeloupéenne, ses deux agaçants petits frères et sa soeur trop parfaite. Ben tourne en boucle dans son crâne des scènes brulantes de sexe débridé. Tout son être appartient à celui qu’il nomme, pas peu fier, « Vertical ». Il a dix-sept ans, et si les filles occupent ses fantasmes solitaires, aucune ne s’intéresse à l’adolescent rondouillet et pas très délicat dans ses tentatives d’approche. Leur monde est ainsi. La délicatesse serait un aveu de faiblesse. Et pourtant, il est délicat, Ben, quand il barbouille les murs dégueulasses de son art en bombe. Il est doué, très doué quand il balance sa poésie qui fait pshitttt et se tire vite fait en riant avec ses potes. Ne pas se faire pincer, c’est l’enjeu. Passer un message à la belle Marie-Ange qui fait palpiter autre chose que Vertical, là dans sa poitrine, et espérer faire mouche. Mais il y a cette réalité qui rôde,...
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