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Le Grand Meaulnes
Jacques Perrin (préface de)
Date de parution : 25/10/2012
Éditeurs :
12-21

Le Grand Meaulnes

Jacques Perrin (préface de)
Date de parution : 25/10/2012

Quelques jours avant les vacances de Noël, Augustin Meaulnes, adolescent fiévreux, disparaît de son pensionnat pendant trois jours. Fugue, évasion, aventure rêvée ? Il traverse un village de Sologne endormi,...

Quelques jours avant les vacances de Noël, Augustin Meaulnes, adolescent fiévreux, disparaît de son pensionnat pendant trois jours. Fugue, évasion, aventure rêvée ? Il traverse un village de Sologne endormi, pénètre des forêts et des brumes fantasmagoriques, s’égare dans les allées d’un manoir abandonné où se donne une fête étrange....

Quelques jours avant les vacances de Noël, Augustin Meaulnes, adolescent fiévreux, disparaît de son pensionnat pendant trois jours. Fugue, évasion, aventure rêvée ? Il traverse un village de Sologne endormi, pénètre des forêts et des brumes fantasmagoriques, s’égare dans les allées d’un manoir abandonné où se donne une fête étrange. C’est là qu’apparaît Yvonne de Galais, souveraine de grâce et de beauté. Naît alors cet « amour d’une pureté si passionnée qu’il en devient presque épouvantable à souffrir ».

Le Grand Meaulnes est un secret d’enfance que se transmettent les générations. Un siècle n’a pas suffi à épuiser le secret de ce chef-d’œuvre.

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EAN : 9782266225366
Code sériel : 14215
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782266225366
Code sériel : 14215
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Roberte53 10/03/2024
    Alain Fournier s’est inspiré de son histoire d’amour impossible avec Yvonne de Quiévrecourt (Yvonne de Galais dans le livre) pour écrire cette romance mélodramatique qui fait la part belle au rêve et au conte fantasmagorique, entouré de mystères. Tandis que la mort, à peine voilée est omniprésente dans le manuscrit, l’amour et l’espoir résistent contre vents et marées et finissent par triompher. J’ai relu avec un réel plaisir ce bijou de la littérature dans lequel la naïveté se teinte de duplicité, le courage côtoie la faiblesse et la gaieté masque la détresse. Les chapitres sont courts et bien ordonnancés et le récit, pour une grande part autobiographique, ressemble à un journal intime secret dans sa forme à la fois sensible, pudique et élégante. Les souvenirs d’enfance, ces enfantillages empreints de malice et d’audace, scrupuleusement relatés et détaillés par l’auteur ne sont pas sans rappeler les témoignages de Marcel Pagnol dans ses deux chefs-d’œuvre : « La Gloire de mon père » et « le Château de ma mère », tant la narration et le style d’écriture révélent un bel enthousiasme et de purs moments d’émotions sertis dans un magnifique écrin de poésie.
  • elitiatopia 10/03/2024
    C'est un coup de cœur après une relecture : ce roman fait partie de ceux qui m'ont le plus marquée dans ma jeunesse, et que je tenais à relire. Curieusement, j'y ai trouvé des raisons différentes de l'aimer... L'intrigue, pour la plus grande part racontée par François Seurel, fils d'un couple d'instituteurs de campagne, âgé de 15 ans, rayonne de mystère et de nostalgie. La vie de François est bouleversée lorsqu'entre à l'école un autre pensionnaire, Augustin Meaulnes, grand jeune homme taciturne, à l'esprit rebelle, qui se confiera à lui et lui permettra de suivre à distance le déroulement de ses aventures, auxquelles sera parfois mêlé le jeune garçon. Tout commence lors d'une fugue d'Augustin, qui détourne une charrette et son cheval, et arrive par hasard en un étrange endroit, un manoir dans lequel se prépare une fête extravagante, où les enfants sont rois, événement destiné à fêter les fiançailles d'un jeune homme, Franz de Galais. Au fil de ces festivités échevelées, Augustin va de surprise en surprise et fait connaissance d'une ravissante jeune fille, sérieuse et réservée, qui n'est autre que la sœur de Franz, Yvonne de Galais. Il ne faut que de brèves entrevues pour que le jeune homme s'enflamme et tombe amoureux, promettant de revenir. Mais la fête tourne court lorsque Franz revient secrètement, sans sa fiancée Valentine, et confie à Augustin sa décision de repartir pour toujours... Le roman nous fait état des errances et retrouvailles des personnages, nouant une histoire d'amour désordonnée et désespérée, ainsi que la recherche effrénée d'un lieu secret, introuvable, comme sorti du temps. François prend fait et cause pour la quête de son ami, jusqu'à le seconder de lui-même dans ses recherches. C'est finalement un roman d'apprentissage, car il grandit grâce à ces rencontres : Augustin qui déroule le fil de l'aventure, puis Franz le bohémien, et enfin Yvonne - aventure dont il donne en contrepoint sa vision à la fois distante et impliquée, saisi lui-même par le charme d'Yvonne. Le roman m'a fait l'effet d'un coup de maître quant à sa composition, les moyens narratifs sont variés et habilement mis en œuvre, incluant un récit écrit de Meaulnes lui-même, des dialogues qui prêtent à chacun une voix et donnent à voir les relations complexes qui se jouent entre les protagonistes. Le rôle du narrateur est finement maîtrisé, et l'on peine à deviner qui de Meaulnes ou de François Seurel est le porte-parole de l'auteur. J'ai été impressionnée par la maturité de ce roman, de ses thématiques, chez un si jeune auteur de 26 ans, qui sera emporté par la Grande Guerre un an plus tard. L'écriture est simple, naïve en apparence, mais elle court comme une guirlande aux ampoules colorées, restée suspendue dans les arbres après la fin du bal, lorsque tout est consommé, et que le temps écoulé ne reviendra plus jamais.C'est un coup de cœur après une relecture : ce roman fait partie de ceux qui m'ont le plus marquée dans ma jeunesse, et que je tenais à relire. Curieusement, j'y ai trouvé des raisons différentes de l'aimer... L'intrigue, pour la plus grande part racontée par François Seurel, fils d'un couple d'instituteurs de campagne, âgé de 15 ans, rayonne de mystère et de nostalgie. La vie de François est bouleversée lorsqu'entre à l'école un autre pensionnaire, Augustin Meaulnes, grand jeune homme taciturne, à l'esprit rebelle, qui se confiera à lui et lui permettra de suivre à distance le déroulement de ses aventures, auxquelles sera parfois mêlé le jeune garçon. Tout commence lors d'une fugue d'Augustin, qui détourne une charrette et son cheval, et arrive par hasard en un étrange endroit, un manoir dans lequel se prépare une fête extravagante, où les enfants sont rois, événement destiné à fêter les fiançailles d'un jeune homme, Franz de Galais. Au fil de ces festivités échevelées, Augustin va de surprise en surprise et fait connaissance d'une ravissante jeune fille, sérieuse et réservée, qui n'est autre que la sœur de Franz, Yvonne de Galais. Il ne faut que de brèves entrevues pour que le jeune homme s'enflamme...
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  • ClaLgs 04/03/2024
    Œuvre la plus lue dans le monde après Le Petit Prince « À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge –l’école du village–, attend la venue d’Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu’il suive le cours supérieur: l’arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l’enfance finissante de François… Lorsqu’en 1913 paraît le roman d’AlainFournier, bien des thèmes qu’il met en scène –saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux– appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s’établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d’une sensibilité toujours frémissante, et qui n’a pas vieilli. »
  • hervethro 18/02/2024
    Parfois, on imagine un roman. Avant même de l'avoir lu, avant le premier mot de la première phrase du paragraphe ouvrant le premier chapitre... On imagine mal. Je ne sais pas pourquoi, je me suis toujours fait cette fausse idée du Grand Meaulnes : un roman initiatique au sein d'une école d'avant Jules Ferry. Un certain élitisme. Une critique sociale. Bien évidemment, tout doit finir mal : amitié trahie, peut-être même suicide... Le tout baignant dans une ambiance « Cercle des Poètes Disparus » ou encore « Cage aux Rossignols » (les Choristes en noir blanc). En réalité, Meaulnes est un pur roman à l'eau de rose. Enfin, aurait put n'être que cela, sans le talent d'Alain-Fournier. Cette fameuse écriture en noir blanc, justement, qui lorgne parfois vers Proust. Le décor, d'abord. Cette morne plaine du centre, le Cher campagnard, fait de petits villages, de domaines à l'écart des chemins, si difficiles non d'accès mais de simple découverte. La pluie, omni-présente, même au coeur de l'été. Enfin, le héros de l'histoire... dont on ne sait finalement pas grand chose, excepté son inconstance. Est-ce seulement de l'incertitude, de la versatilité ? N'y a-t-il point un secret caché derrière ? Ainsi, pourquoi se met-il dans la tête d'aller chercher les grands-parents à la gare d'une bourgade suffisamment éloignée pour parvenir à s'égarer et démarrer toute l'histoire. A peine un modèle (comme je pouvais me le représenter dans mes illusions préconçues), Meaulnes possède une aura, propre aux grands rêveurs, aux idéalistes, aux entremetteurs. Car il s'agit bien de former des couples, comme dans un vulgaire roman pour midinettes un peu godiches. Mais le thème central du roman n'est pas dans ces épisodes sentimentaux ou matrimoniaux. Rien de charnel ici. Les corps n'existent pas, seuls les élans du coeur importent. Et encore. Ce n'est pas de l'amour, juste l'idée de l'amour. Les personnages ne tombent pas amoureux, ils aiment l'amour, ce sentiment évaporé porté à son plus haut point, inaccessible. Non, ce qui apparaît quasiment à toutes les pages, c'est cette lutte des regrets contre les remords, cette culpabilité nostalgique de n'avoir pas réussi, ne pas être parvenu à prendre la bonne décision. Ah, si j'avais su ! Ces erreurs que l'on commet, parfois même en s'en rendant compte au moment même où l'on prend la mauvaise décision, ajoutent au sentiment du passé irrémédiablement perdu, les heures et les jours heureux qui ne reviendront plus. Les souvenirs perdus (titre alternatif). Meaulnes m'a fait penser à ces films d'après guerre, plus particulièrement aux acteurs et actrices très « rive gauche ». Des Pierrots lunaires : Pierre Blanchar (cet étrange Monsieur Victor ou l'amour de Michèle Morgan dans la Symphonie Pastorale), Jean Louis Barrault ou, mieux encore, Raymond Rouleau (le couturier de « Falbalas ») dans le rôle de Frantz, le frère d'Yvonne – dont on aurait aimé en savoir plus, peut-être même lui consacrer un roman entier. Michel Auclair ou Gérard Philippe pour incarner Meaulnes. Beau, assurément ; ténébreux, forcément. Les demoiselles, Yvonne et Valentine, elles devaient être ces blondes au charme éthéré. A Michèle Morgan, trop connue, on lui préfère son sosie, Madeleine Sologne ou encore Edith Scob, Isabelle Pia (Marianne de ma Jeunesse), Suzanne Cloutier, Micheline Francey. Pour orchestrer ce ballet de jeunes gens trop rêveurs, trop idéalistes, Marcel Carné évidemment. Mais Jean Cocteau aurait amené une touche de poésie qui rythme chaque page de ce beau roman désuet, empreint d'une nostalgie que l'on retrouve en croquant dans une madeleine... Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve... Parfois, on imagine un roman. Avant même de l'avoir lu, avant le premier mot de la première phrase du paragraphe ouvrant le premier chapitre... On imagine mal. Je ne sais pas pourquoi, je me suis toujours fait cette fausse idée du Grand Meaulnes : un roman initiatique au sein d'une école d'avant Jules Ferry. Un certain élitisme. Une critique sociale. Bien évidemment, tout doit finir mal : amitié trahie, peut-être même suicide... Le tout baignant dans une ambiance « Cercle des Poètes Disparus » ou encore « Cage aux Rossignols » (les Choristes en noir blanc). En réalité, Meaulnes est un pur roman à l'eau de rose. Enfin, aurait put n'être que cela, sans le talent d'Alain-Fournier. Cette fameuse écriture en noir blanc, justement, qui lorgne parfois vers Proust. Le décor, d'abord. Cette morne plaine du centre, le Cher campagnard, fait de petits villages, de domaines à l'écart des chemins, si difficiles non d'accès mais de simple découverte. La pluie, omni-présente, même au coeur de l'été. Enfin, le héros de l'histoire... dont on ne sait finalement pas grand chose, excepté son inconstance. Est-ce seulement de l'incertitude, de la versatilité ? N'y a-t-il point un secret caché derrière ? Ainsi, pourquoi se met-il dans la tête d'aller chercher les grands-parents...
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  • Ceramandralex 12/02/2024
    Souvenir du Grand Meaulnes que j’avais lu au collège. Je me souviens avoir beaucoup aimé ce roman, m’être attachée aux personnages, avoir rêvé de cette belle fête dans ce château en Sologne qui apparaissait comme un mirage, un rêve. Et avoir trouvé la fin bien triste. Je l’ai relu récemment maintenant adulte, presque 30 ans après ma première lecture. Tout était intact et les mêmes sensations sont revenues à cette seconde lecture. Un goût d’adolescence qui remontait. Un grand classique, à lire.
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