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Le moulin sur la Floss
Lucienne Molitor (traduit par)
Date de parution : 11/06/2020
Éditeurs :
Archipoche

Le moulin sur la Floss

Lucienne Molitor (traduit par)
Date de parution : 11/06/2020
Les affres d’une femme qui peine à trouver sa place au sein de la société de son temps. Avec Middlemarch, Le Moulin sur la Floss est sans doute l’un des plus célèbres romans de George Eliot, l’une des romancières britanniques préférées de Virginia Woolf. Un classique à (re)découvrir !
 
« Relire les romans de George Eliot nous procure toujours la même énergie et la même chaleur, à tel point qu’on ne veut plus la quitter. » (Virginia Woolf)

Élevée au...
« Relire les romans de George Eliot nous procure toujours la même énergie et la même chaleur, à tel point qu’on ne veut plus la quitter. » (Virginia Woolf)

Élevée au moulin de Dorlcote, dans les paysages verdoyants du Lincolnshire, la toute jeune et idéaliste Maggie Tulliver forme avec son frère...
« Relire les romans de George Eliot nous procure toujours la même énergie et la même chaleur, à tel point qu’on ne veut plus la quitter. » (Virginia Woolf)

Élevée au moulin de Dorlcote, dans les paysages verdoyants du Lincolnshire, la toute jeune et idéaliste Maggie Tulliver forme avec son frère Tom un couple lié par un amour indestructible.

Ce lien est pourtant mis à mal après la mort de leur père, que la faillite a contraint à vendre son moulin. Maggie se morfond dans sa nouvelle vie et se rapproche un peu plus de Philip Wakem, un jeune homme sensible et cultivé, issu d’une famille rivale. Au grand dam de Tom, qui a dû abandonner ses études pour subvenir aux besoins des siens, au prix d’un labeur acharné...

L’intérêt soudain que lui manifeste Stephen, le fiancé de sa cousine, met un comble au trouble de Maggie, tiraillée entre raison et sentiments. C’est alors qu’entre en scène un personnage inattendu : la puissante Floss en crue, qui pourrait bien tout emporter...
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EAN : 9782377354580
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 645
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782377354580
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 645
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • StCyr 08/07/2023
    "Dans la mort ils ne furent pas séparés" Ô combien difficile, l'effort de rassembler ses esprits, pour faire une critique d'un roman poignant, lors que des larmes vous perlent encore aux paupières... Le Moulin sur la Floss, patrimoine ancestral des Tulliver, fanal dans les tempêtes de l'existence, est le symbole et le refuge d'une famille de gens laborieux qui, malgré le déchaînement des flots de la rivière, les traverses du destin, auront su garder le cap, celui de la dignité et de la probité, remboursant leurs dettes à force d'économie et de privation, pliant sous le faix, mais sans jamais déchoir, nonobstant la mesquinerie d'une parentèle soucieuse du qu'en dira-t-on et les commérages malfaisants du voisinage. Second opus de George Eliot, le Moulin sur la Floss confirme - s'il est besoin, la place imminente de Mary Ann Evans dans le roman anglais du XIXéme siècle. Il n'est que de rappeler l'admiration qu'avait Marcel Proust pour ses œuvres, et les critiques particulièrement élogieuses d'Albert Thibaudet de la Nouvelle Revue Française. On retrouve l'humanisme profond d'une femme libre, véritablement attachée à l'esprit de l'Évangile, sachant charmer par l'évocation pleine de sensibilité des mœurs campagnards.
  • clottedcreamlover 11/03/2023
    La première partie du roman est très laborieuse et pénible à lire, notamment le chapitre du repas de famille entre tous les oncles et tantes de Maggie et Tom, vraiment interminable !!! Le problème je dirais, c'est que le roman commence sur les chapeaux de roues : George Eliot nous inonde de personnages, citations littéraires et références à d'obscurs ouvrages religieux aujourd'hui complètement tombés dans l'oubli. Mais Le Moulin sur la Floss mérite que son lecteur prenne son courage à deux mains car la suite est bien plus intéressante : on voit se mettre en place les ressorts dramatiques de l'intrigue, cette dernière devient vraiment prenante à suivre et il y a de très belles descriptions de la nature, qui devient presque un personnage à part entière. C'est d'ailleurs ce qui m'a vraiment séduite dans ce roman : l'idée d'une fresque familiale où les hommes se déchirent pour des questions d'amour, de fierté, d'orgueil... pendant que la nature suit son cours immuable mais sait aussi se faire entendre si besoin. George Eliot a aussi réussi à dépeindre ici de beaux personnages, à commencer par Maggie et Tom, les héros du roman. Ils sont complètement crédibles et on s'attache très vite à eux. J'ai surtout apprécié Maggie, qui semble n'être jamais à l'aise dans l'univers dans lequel elle évolue. Le roman se clôt sur une note tragique mais aussi très émouvante, qui fait qu'on ne regrette pas du tout d'avoir lu ce roman exigeant mais si riche et d'une telle qualité.La première partie du roman est très laborieuse et pénible à lire, notamment le chapitre du repas de famille entre tous les oncles et tantes de Maggie et Tom, vraiment interminable !!! Le problème je dirais, c'est que le roman commence sur les chapeaux de roues : George Eliot nous inonde de personnages, citations littéraires et références à d'obscurs ouvrages religieux aujourd'hui complètement tombés dans l'oubli. Mais Le Moulin sur la Floss mérite que son lecteur prenne son courage à deux mains car la suite est bien plus intéressante : on voit se mettre en place les ressorts dramatiques de l'intrigue, cette dernière devient vraiment prenante à suivre et il y a de très belles descriptions de la nature, qui devient presque un personnage à part entière. C'est d'ailleurs ce qui m'a vraiment séduite dans ce roman : l'idée d'une fresque familiale où les hommes se déchirent pour des questions d'amour, de fierté, d'orgueil... pendant que la nature suit son cours immuable mais sait aussi se faire entendre si besoin. George Eliot a aussi réussi à dépeindre ici de beaux personnages, à commencer par Maggie et Tom, les héros du roman. Ils sont complètement crédibles et on s'attache très vite à eux....
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  • tynod 02/12/2022
    flux et reflux d’un chef-d’œuvre. Je suis rentrée dans ce roman comme dans un tableau de Constable : un village Saint-Ogg, aux toits rouges , lové le long d’une rivière La Floss, un vieux moulin Le Dorlcote, niché entre forêts et prairies. Dans cette ancienne demeure, la famille Tulliver, le père fier et borné, la mère aimante mais sotte et les deux enfants Tom et Maggie. Un amour fraternel très fort lie Tom sérieux, fonceur mais sans fantaisie à Maggie intelligente, éprise d'idéal et de liberté. Cette relation passionnée entre ces deux êtres va se dénouer rapidement par trahison, amour ou appât du gain. cette histoire, reflet de la société anglaise du XIX ième siècle où régnaient argent et progrès, m’a emportée tel le courant du ruisseau qui coule au fil des pages. Ce drame, malgré la place dérisoire des femmes, à cette époque, n’a pas pris une ride. L’écrivaine sait enchanter le monde de l’enfance, souligner le carcan familial, dénoncer la mesquinerie de la bourgeoisie ou analyser , avec subtilité, le sens du devoir et des sentiments amoureux. J’ai pris un énorme plaisir à me plonger dans ce magnifique livre de la grande George Eliot.
  • 4bis 31/08/2022
    Vous avez-vous aussi, chers amis Babelio, de ces moments où, écœurés de lectures trop formatés, piteux peut-être de vous être vautrés dans la facilité d’un page turner, vous rêvez aux arides heures qui ont formé vos lectures de jeunesse ? De ces moments où les longues descriptions des Confessions, les digressions un peu pompeuse d’un Balzac étaient votre pain quasi quotidien et où le summum de l’agitation romanesque résidait dans un dialogue bien troussé ? L’été est propice à ce genre d’évocations douces amères. Avec lui vient le loisir aussi de tenter à nouveau cette échappée dans quelque bon gros classique du 19e siècle, ce challenge qui consiste à croire que notre attention peut encore soutenir un rythme qui ne soit pas effréné, un roman qui n’ait pas été écrit selon les règles des as du marketing littéraire. Ceci et une émission de radio mentionnant George Eliot expliquent ma découverte du Moulin sur la Floss. Comme la mer, avant le réchauffement climatique, au début, la rencontre fut frisquette. A force de me persuader que c’était merveilleux un roman qui ne parle de rien, qui fasse la part belle aux sensations et émotions de ses personnages en faisant fi de toute péripétie sur tant de pages, j’ai manqué plusieurs fois m’endormir et renoncer. Pourtant, ces premières pages sur l’enfance de Maggie, son rapport à la nature et la vigueur avec laquelle s’imprime tous les ressentis dans son jeune cœur sont absolument charmants. Le temps n’impose rien, les journées ne s’écoulent que cadencées par les émotions fortes que provoquent des retrouvailles, une visite familiale ou mille autres petits riens. La rivière coule de tout son flot, les grands frères sont brutaux et injustes, les petites sœurs espiègles et redoutables. Les vieilles tantes ne comprennent rien à rien et la bêtise des pères, pourtant respectés et adorés, fait frémir le lecteur. C’est ainsi que peu à peu se dessine une trame romanesque et que les principaux personnages tissent ce qui s’apparente alors à un roman d’apprentissage autour de la bêtise du père. Laquelle bêtise lui vaudra ruine, maladie et mort. A partir de ce programme peu réjouissant, le roman se concentre sur Tom et Maggie, les deux enfants, et la manière dont chacun va faire sienne une morale personnelle lui permettant de dépasser l’adversité. Maggie, de sauvageonne indomptée devient peu à peu une splendide jeune fille recueillant tous les suffrages. A elle donc de se gouverner et de trouver une voie entre la piété filiale, l’affection enfantine pour d’anciennes attaches et la redoutable passion qui la saisit malgré tous les interdits. Pour le coup, dans cette partie du livre, il y a beaucoup plus d’action et l’ouverture prend une autre résonnance à la lumière de tous les malheurs affectant nos pauvres personnages. On y songe comme à un paradis perdu, dont la douceur vaut moins pour les souvenirs heureux qu’il contient vraiment que pour son caractère inexorablement révolu. Un peu comme moi avec mes lectures adolescentes, tiens. Avec notre œil féministe contemporain, on pourra reprocher à cette pauvre Maggie de ne pas aller au bout de ses désirs et d’accepter que la morale considère différemment son action de celle des hommes. Mais on pourra admirer aussi le raffinement avec lequel les grands sentiments torturent cette pauvre jeune fille et combien se livre en elle ce combat entre inclinaison personnelle et altruisme. Il y a sans doute un dessein édificateur derrière cette narration mais il n’a rien de simpliste et je n’ai pas pu me résoudre à trancher sur ce qu’elle invite ses lecteurs à penser. Cela fait partie du charme désuet du livre et remet en perspective des notions de morale qui nous semblent complètement étrangères. C’est aussi cette complexité du personnage de Maggie qui ne se résout dans rien d’univoque qui fait l’intérêt d’un tel ouvrage. Emportée par tout cela, et malgré quelques passages que j’ai trouvés assez longuets, j’ai finalement triomphé du Moulin sur la Floss avec beaucoup de plaisir. Cette lecture ne m’aura pas simplement dépaysée un temps. Plus subtilement, en déployant des motifs sans doute évidents pour son siècle, elle a fait résonner la singularité des nôtres et donné à réfléchir sur la valeur tout sauf absolue de ces derniers. Ce n’est jamais inutile. Vous avez-vous aussi, chers amis Babelio, de ces moments où, écœurés de lectures trop formatés, piteux peut-être de vous être vautrés dans la facilité d’un page turner, vous rêvez aux arides heures qui ont formé vos lectures de jeunesse ? De ces moments où les longues descriptions des Confessions, les digressions un peu pompeuse d’un Balzac étaient votre pain quasi quotidien et où le summum de l’agitation romanesque résidait dans un dialogue bien troussé ? L’été est propice à ce genre d’évocations douces amères. Avec lui vient le loisir aussi de tenter à nouveau cette échappée dans quelque bon gros classique du 19e siècle, ce challenge qui consiste à croire que notre attention peut encore soutenir un rythme qui ne soit pas effréné, un roman qui n’ait pas été écrit selon les règles des as du marketing littéraire. Ceci et une émission de radio mentionnant George Eliot expliquent ma découverte du Moulin sur la Floss. Comme la mer, avant le réchauffement climatique, au début, la rencontre fut frisquette. A force de me persuader que c’était merveilleux un roman qui ne parle de rien, qui fasse la part belle aux sensations et émotions de ses personnages en faisant fi de toute...
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  • Ovine 27/03/2022
    Le moulin sur la Floss, c'est tout d'abord un univers, celui de la campagne des tableaux d'autrefois, ces charmantes scènes rendant hommage à la vie honnête des travailleurs, des honnêtes gens pour lesquels le bonheur ne peut se concevoir sans de très hautes valeurs morales et dont la beauté de l'âme n'a d'autre équivalent que celle de la nature. Ainsi les peintres Hollandais, inspirés du protestantisme ont ils su rendre compte de ces atmosphères où l'esprit des hommes rencontre celui de la nature avec une délicatesse dans le trait, des subtilités dans les couleurs et dans les vibrations de la lumière. Ainsi George Eliott, dont la longueur des phrases, la précision du vocabulaire et la profondeur de la réflexion ne peuvent que décourager ceux qui rêvent de révolutionner la littérature, rend compte des tourments de l'âme d'une petite jeune fille. Attachante, déroutante, agaçante, le personnage de Maggie se révèle au fil des pages une enfant d'une sensibilité extrême qui fait tout autant sa force que sa faiblesse. Cette sensibilité exacerbée l'amène dès la plus tendre enfance à se tourner vers les livres afin de comprendre le monde, de se comprendre elle-même et tous les sentiments complexes qui l'animent. Car Maggie évolue dans un monde ancien, où la femme n'a pas sa place, un monde brutal où l'argent manque et pour lequel tous les sacrifices et toutes les prières s'avèrent vaines. Et enfin parce que Maggie aime son frère, qui le lui rend mal, qui ne le mérite guère, d'une force inexplicable. Ce caractère passionné, lié à une beauté singulière, une grande intelligence et surtout à cette sensibilité aiguë va l'exposer très rapidement aux hommes qu'elle va rencontrer. Devenue adolescente, ayant traversé des épreuves trop lourdes pour se jeunes épaules, Maggie se débat en permanence pour faire le bons choix, ceux qui lui permettraient de trouver le bonheur sans jamais faire de mal à ceux qu'elle aime. On suit avec passion les tourments de son âme que les événements dramatiques ont forcé à mûrir trop vite, ses analyses et ses raisonnements philosophiques pétris d'austérité religieuse qui nous amènent nous aussi à comprendre, entre autre, combien il est difficile d'être heureux sans faire, ne serait-ce qu'un tout petit peu, le malheur des autres. Le moulin sur la Floss est un grand roman qui sait entrer dans le labyrinthe de la conscience, faire émerger une multitude de petites questions qui se posent au gré des événements de la vie, des rencontres. George Eliott sait se faire pédagogue et philosophe, elle nous éclaire et nous interroge, nous rassure et nous inquiète, nous menant ainsi sur le chemin de la vérité, en prenant bien soin de ne pas aller jusqu'au bout.Le moulin sur la Floss, c'est tout d'abord un univers, celui de la campagne des tableaux d'autrefois, ces charmantes scènes rendant hommage à la vie honnête des travailleurs, des honnêtes gens pour lesquels le bonheur ne peut se concevoir sans de très hautes valeurs morales et dont la beauté de l'âme n'a d'autre équivalent que celle de la nature. Ainsi les peintres Hollandais, inspirés du protestantisme ont ils su rendre compte de ces atmosphères où l'esprit des hommes rencontre celui de la nature avec une délicatesse dans le trait, des subtilités dans les couleurs et dans les vibrations de la lumière. Ainsi George Eliott, dont la longueur des phrases, la précision du vocabulaire et la profondeur de la réflexion ne peuvent que décourager ceux qui rêvent de révolutionner la littérature, rend compte des tourments de l'âme d'une petite jeune fille. Attachante, déroutante, agaçante, le personnage de Maggie se révèle au fil des pages une enfant d'une sensibilité extrême qui fait tout autant sa force que sa faiblesse. Cette sensibilité exacerbée l'amène dès la plus tendre enfance à se tourner vers les livres afin de comprendre le monde, de se comprendre elle-même et tous les sentiments complexes qui l'animent. Car...
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