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Le Palais de verre
Céline Leroy (traduit par)
Collection : Ailleurs
Date de parution : 10/05/2012
Éditeurs :
le cherche midi

Le Palais de verre

Céline Leroy (traduit par)
Collection : Ailleurs
Date de parution : 10/05/2012

Finaliste du Booker Prize, élu meilleur livre de l’année par The Observer et The Financial Times, un magnifique roman mettant en scène un couple pris dans la tourmente de l’Histoire.

Une inoubliable fresque conjugale à travers six décennies d’histoire européenne. Finaliste du Booker Prize, élu meilleur livre de l’année par The Observer et The Financial Times : un chef-d’œuvre.



Tchécoslovaquie, fin...

Une inoubliable fresque conjugale à travers six décennies d’histoire européenne. Finaliste du Booker Prize, élu meilleur livre de l’année par The Observer et The Financial Times : un chef-d’œuvre.



Tchécoslovaquie, fin des années 1920. Liesel tombe amoureuse de Viktor Landauer, héritier d’une riche famille juive. Les deux jeunes gens, qui fréquentent...

Une inoubliable fresque conjugale à travers six décennies d’histoire européenne. Finaliste du Booker Prize, élu meilleur livre de l’année par The Observer et The Financial Times : un chef-d’œuvre.



Tchécoslovaquie, fin des années 1920. Liesel tombe amoureuse de Viktor Landauer, héritier d’une riche famille juive. Les deux jeunes gens, qui fréquentent la haute société des années folles, rêvent d’une maison moderne. C’est à Venise qu’ils vont rencontrer l’homme capable de mener à bien ce projet, Rainer von Abt, un architecte adepte de Loos, de Mondrian, du Corbusier. Celui-ci va imaginer pour eux un palais de verre, une œuvre d’art entièrement conçue autour des transparences et de la lumière. Plus qu’une maison, c’est un véritable acte de foi dans le siècle nouveau où, les jeunes mariés n’en doutent pas, l’art, la science, la démocratie sauront venir à bout des ténèbres. Mais les espoirs du jeune couple, comme ceux de toute une société, ne vont pas tarder à être mis à mal par les aléas de la vie conjugale et de l’histoire, l’occupation nazie puis soviétique de l’Europe centrale venant bouleverser la donne.



À travers les aventures d’un couple, de leur famille et de leur maison, Simon Mawer brosse un tableau fascinant de six décennies de l’histoire européenne. Mêlant l’intime et l’histoire avec une maestria incomparable, il nous offre un grand roman d’amour et une réflexion inédite sur le sort des individus pris dans la tourmente des temps.



« Le Palais de verre est l’histoire d’une culture qui passe de la décadence à un déclin catastrophique. C’est aussi l’histoire d’un mariage. On y parle d’art, de musique, d’architecture, de solitude, de terreurs, d’espoir, de traîtrises et de sexe. C’est surtout un livre d’une force exceptionnelle. » The Guardian



« Un incroyable sens de l’espace et du temps illumine ce magnifique tableau de la fragilité humaine et de la volonté de survivre malgré tout. Il est clair que nous avons ici affaire à un écrivain au sommet de son art. » The Washington Post

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EAN : 9782749127484
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749127484
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Biblioroz 10/03/2024
    Ville de Mesto, Tchécoslovaquie. Le livre s’ouvre sur le retour, celui de Frau Landauer, sa canne tapotant le sol de la cour. Une absence de trente ans. Guidée dans la demeure, arrivée dans la Pièce de verre, les images du passé ressurgissent, ses yeux aveugles la privant de voir la pièce telle qu’elle est aujourd’hui. Mais revenons en arrière, vers la fin des années 1920. La maison, une immense demeure très avant-gardiste pour son époque, plaque centrale de ce roman, n’est pas encore construite. C’est lors de la lune de miel de Liesel et Viktor Landauer qu’émerge le désir d’un foyer en accord avec le XXe siècle, une maison rêvée pour une vie entièrement tournée vers l’avenir. Leur rencontre avec Rainer, un architecte ou plutôt « un poète de la lumière, de l’espace et de la forme » comme il se qualifie lui-même, va remplir toutes leurs envies de modernisme. Là, à Venise, alors que la lumière fait étinceler les gondoles, l’architecte leur dessine un projet, une œuvre d’art dont tout le monde s’émerveillera. Fini le temps des pierres et des briques ainsi que des ornements lourds et clinquants. L’immense maison sera construite à flanc de colline. Du verre pour une impression de contact direct sur l’extérieur, une structure en acier chromé et, dans la Pièce de verre, un mur d’onyx très onéreux, qui, caressé par les rayons du soleil couchant, s’enflamme d’or et d’ocre. Pour Liesel, ce foyer atteindra la perfection. Et pour son amie Hana « Tout cela est bien trop beau pour durer. » Le choix de cette maison de verre, qui, excepté le mur d’onyx dont le flamboiement amène une touche chaleureuse, semble très judicieux pour y installer, en premier lieu, les vies du couple Landauer. Ce grand espace moderne et froid va en effet abriter leur dérive conjugale. Avant les évènements amenés par la montée en puissance d’Hitler, les relations du jeune couple s’effritent alors que Viktor fréquente une jeune Viennoise rencontrée lors de ses déplacements professionnels. L’auteur instaure un contraste saisissant entre la transparence, la clarté de cette Pièce de verre où l’on revient si fréquemment, et la fausseté du mari, sa relation extraconjugale ne lui apportant aucune honte, aucune culpabilité. Puis les articles de journaux ou le poste de radio relatent les succès politiques en Allemagne. Le grand Reich annexe, des réfugiés en masse quittent l‘Autriche et se réfugient en Tchécoslovaquie alors que Viktor, juif non pratiquant, songe à fuir aussi. « La maison est devenue leur refuge, la Pièce de verre, cette construction qui n’a pourtant rien d’une forteresse, leur apporte la consolation de la raison et du calme, tandis que dehors, aux confins de leur existence, le monde s’écroule. » Finalement déserté, ce Palais de verre retrouvera sa nudité première, celle d’avant l’installation du couple. L’angoisse, les incertitudes flottent dans la maison vide. Un retour sera-t-il possible ? Les nazis, les Soviétiques, respecteront-ils la propriété Landauer ? De sa construction à 1990, cette maison de verre nous ouvre grand ses portes et ses baies vitrées. On s’y engouffre, porté par la fluidité de la plume de Simon Mawer. Entre faits historiques et liaisons amoureuses ou haineuses qui se font et se défont, les vitres de cette vaste demeure laissent voir au lecteur des décennies de rapports tumultueux, du point de vue politique et intime. Au fil de ces temps chaotiques, l’occupation de la Pièce de verre initialement conçue pour un avenir radieux et plein de belles promesses reflète finalement la folie, la perversité et la brutalité de l’homme. Si l’architecture du Palais de verre faisait preuve d’un impressionnant modernisme, il semblerait que l’auteur ait également mis du côté du personnage d’Hana des attitudes et un langage très osés pour l’époque. D’ailleurs, sa dernière relation est vraiment improbable et enlève un peu de crédibilité à l’histoire. Il n’en reste pas moins que les plus de six cents pages de ce roman se dévorent en nous ramenant inlassablement dans l’intérieur dépouillé de la Pièce de verre où, par delà son alignement de vitres, l’orage gronde et éclate, la complexité des relations et des désirs humains entachant la pureté de la lumière qui inonde ce vaste espace moderne. Ville de Mesto, Tchécoslovaquie. Le livre s’ouvre sur le retour, celui de Frau Landauer, sa canne tapotant le sol de la cour. Une absence de trente ans. Guidée dans la demeure, arrivée dans la Pièce de verre, les images du passé ressurgissent, ses yeux aveugles la privant de voir la pièce telle qu’elle est aujourd’hui. Mais revenons en arrière, vers la fin des années 1920. La maison, une immense demeure très avant-gardiste pour son époque, plaque centrale de ce roman, n’est pas encore construite. C’est lors de la lune de miel de Liesel et Viktor Landauer qu’émerge le désir d’un foyer en accord avec le XXe siècle, une maison rêvée pour une vie entièrement tournée vers l’avenir. Leur rencontre avec Rainer, un architecte ou plutôt « un poète de la lumière, de l’espace et de la forme » comme il se qualifie lui-même, va remplir toutes leurs envies de modernisme. Là, à Venise, alors que la lumière fait étinceler les gondoles, l’architecte leur dessine un projet, une œuvre d’art dont tout le monde s’émerveillera. Fini le temps des pierres et des briques ainsi que des ornements lourds et clinquants. L’immense maison sera construite à flanc de colline. Du verre pour une...
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  • alain15 14/07/2022
    Beau roman inspiré de la villa Tugendhat réalisée par en république tchèque (https://fr.wikipedia.org/wiki/Villa_Tugendhat) par l'architecte allemand Ludwig Mies Van Der Rohe à la fin des années 1920. Ma passion pour l'architecture et pour l'histoire du 20ème siècle explique pourquoi j'ai dévoré ce livre. la qualité de l'écriture n'y est pas étrangère non plus. un livre que je vous conseille. bonne lecture!
  • Auderota 08/07/2022
    Le palais de verre raconte l'histoire de plusieurs générations à travers une maison d'architecte moderne d'après 1ère guerre mondiale en Tchécoslovaquie. J'ai apprécié les descriptions de la maison, suivre le parcours des différentes personnes qui l'ont occupée et la destination qu'elle a pu avoir au cours des années. Cela m'a permis également de découvrir l'arrivée du nazisme côté tchécoslovaque, la réaction des locaux face au risque: l'indifférence, la prévoyance, l'optimisme... Super livre que j'ai avalé en quelques jours.
  • mamzelleoups 25/10/2021
    Le début de ce roman m'a déroutée : il est écrit de manière assez froide et cru, dans un style particulièrement bien adapté au goût du couple Landauer pour l'art contemporain dépouillé, mais aussi comme un rappel de la guerre sur le point d'éclater. J'ai donc eu un peu de mal à entrer dans ma lecture, mais au fil des pages je me suis surprise à aimer de plus en plus ce roman. La maison Landauer est vraiment au centre de l'histoire, il s'agit presque d'un personnage autour duquel gravitent les autres personnages. De ce fait, seuls les personnages à proximité de la maison sont évoqués. C'est un peu perturbant au départ, car l'auteur n'évoque plus ceux qui sont partis, mais c'est finalement passionnant. J'ai aimé le fait que ce roman soit inspiré d'une histoire vraie (la villa Tugendhat), mais j'ai trouvé dommage que l'auteur ne nous informe pas plus sur ce qui s'est réellement passé.
  • Bebelle1725 25/07/2019
    Bon livre à lire, où l'on suit les péripéties de la famille Landauer dans leur maison si particulière avec impatience jusqu'à la fin ... Cela donne envie de lire d'autres livres de cet auteur.
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