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Les mémoires authentiques de Vidocq
Roger Martin (préface de)
Date de parution : 07/11/2018
Éditeurs :
Archipoche

Les mémoires authentiques de Vidocq

Roger Martin (préface de)
Date de parution : 07/11/2018
La seule édition intégrale et authentique des vrais" Mémoires de Vidocq, aventurier et bandit devenu "premier flic de France", à l'occasion de la sortie du film L'Empereur de Paris,avec Vincent Cassel et Patrick Chesnais."
Fils d’un boulanger d’Arras, Vidocq (1775-1857) est tour à tour délinquant, soldat, déserteur, bandit et forçat. Évadé du bagne, il trahit le « milieu » en échange d’une amnistie et... Fils d’un boulanger d’Arras, Vidocq (1775-1857) est tour à tour délinquant, soldat, déserteur, bandit et forçat. Évadé du bagne, il trahit le « milieu » en échange d’une amnistie et se fait engager comme agent secret dans la police, c’est-à-dire comme mouchard. Son zèle y fait merveille. Audacieux, séducteur, machiavélique,... Fils d’un boulanger d’Arras, Vidocq (1775-1857) est tour à tour délinquant, soldat, déserteur, bandit et forçat. Évadé du bagne, il trahit le « milieu » en échange d’une amnistie et se fait engager comme agent secret dans la police, c’est-à-dire comme mouchard. Son zèle y fait merveille. Audacieux, séducteur, machiavélique, il ne recule devant aucun danger.Placé en 1812 à la tête de la brigade de Sûreté, il invente la police judiciaire. Mais ses méthodes sont crapuleuses, ses agents sans scrupules, ses ennemis nombreux et sa fortune suspecte. De scandales en réhabilitations, d’arrestations en procès à grand spectacle, il survit pourtant à tous les régimes et crée la première agence de détectives privés de l’Histoire. Son rôle équivoque, en 1848, lui sera fatal : le Second Empire l’ignore, son destin rocambolesque prend fin. Sa légende, elle, ne fait que commencer.Le succès de ses Mémoires, en octobre 1828, avait été considérable, et son prestige d’autant plus grand auprès des Balzac, Hugo ou Dumas. Mais Vidocq crie à la falsification. Les volumes suivants ne passent même pas entre ses mains et sont truffés d’inventions. Sans compter les récits fantaisistes qui envahissent les librairies !Cet ouvrage est la reprise du texte original rédigé par Vidocq, sans les ajouts apocryphes. Un document présenté et annoté par Roger Martin, qui offre une immersion saisissante dans le monde du crime au début du XIXe siècle.
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EAN : 9782377352326
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 264
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782377352326
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 264
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Epifron 25/02/2024
    Un grand Oui ! Le sel de ce récit se trouve dans le doute qui parsème cette « confession ». Vidocq nous fait-il tourner en bourrique ou est-ce qu’il se livre sincèrement ? Ni l’un, ni l’autre de toute évidence. Malgré tout, on se surprend à admirer l’audace de cet homme qui a su naviguer parmi les différents régimes de la France du début du XIXème siècle. Qu’importe si la vérité est enjolivée, le principal n’est pas là, c’est une ode au culot, l’illustration parfaite du « plus c’est gros, plus ça passe » !
  • polacrit 28/03/2019
    Le public des années 1820, avide de sensationnel, se passionne pour les crimes. Les vies de criminels font l'objet de romans, de pièces de théâtre. Dans cet ordre d'idée, les Mémoires de Joseph Fouché, célèbre ministre de la Police sous le Directoire, le Consulat et l'Empire, décédé en 1820, paraissent en 1824. L'année suivante, les journaux parisiens reprennent la suggestion faite par Balzac lui-même dans son Code des gens honnêtes. La mode des mémoires est lancée. Vidocq, qui vient de démissionner, ou plutôt qui vient d'être démissionné, pense qu'écrire ses mémoires va lui permettre de rebondir. Et l'affaire s'avère juteuse : il signe avec le libraire-éditeur Tenon un contrat pour trois volumes pour la somme de 24000 francs-or. La rédaction des mémoires se déroule bien jusqu'à ce mois de janvier 1828 au cours duquel l'ancien chef de la Sûreté se fracture le bras et se retrouve donc dans l'incapacité de corriger les épreuves et d'écrire le second volume. Tenon, qui ne veut pas prendre de retard, engage Emile Morice, littérateur et journaliste recommandé par Charles Nodier lui-même. En juillet 1828, le premier volume est achevé et le second en route, sans demander l'avis de Vidocq qui s'insurge, mais il est impossible de revenir en arrière. Les mois passent. Face au succès retentissant du premier volume, il faut absolument boucler le second et écrire le troisième. C'est alors que l'éditeur engage un autre « teinturier » ou « nègre » en la personne de Louis-François L'Héritier, connu sous le nom de L'Héritier de l'Ain, auteur dramatique, essayiste et journaliste. L'Héritier rédige le troisième à la hâte, puis le quatrième dans la foulée, les deux premiers se vendant comme des petits pains. Qui était réellement Eugène-François Vidocq ? Il naît à Arras le 24 juillet 1775 dans une famille de la petite bourgeoisie. Enfant, il est intrépide, rusé et bagarreur, traits de caractère qu'il conservera toute sa vie. Il mène une vie aventureuse d'escroc et de voleur jusqu'en 1796, date à laquelle il est condamné à huit ans de travaux forcés par le tribunal de Douai pour faux en écritures publiques et authentiques. Dans un premier temps, il est incarcéré au bagne de Brest dont il s'évade. Arrêté en 1799, il est cette fois-ci enfermé au bagne de Toulon d'où il s'évade le 6 mars 1800, ce qui lui vaut respect et notoriété sans conteste auprès du Milieu. En 1809, il est à nouveau arrêté. Comme il ne veut pas retourner au bagne, il propose alors à la police de servir de mouchard à la Préfecture. Il « exercera » d'abord à la prison de Bicêtre, puis à La Force, ancien hôtel particulier du quartier du Marais transformé en maison de détention. Deux ans plus tard, il est placé officieusement, par le préfet de police Pasquier, à la tête de la brigade de Sûreté, service de police dont les membres sont d'anciens condamnés dont le rôle est d'infiltrer le Milieu. Excellent physionomiste, Vidocq est capable d'identifier n'importe quel individu vu une seul fois, même grimé. Il excelle d'ailleurs dans l'art du déguisement. En 1818, gracié par Louis XVIII, il récupère ses droits de citoyen. De 1811 à 1827, date de sa démission, ses hommes réalisent trois fois plus de captures que les policiers ordinaires. Ses méthodes brutales, bien souvent en marge de la légalité, ainsi que ses excellents résultats lui attirent bien plus d'ennemis que d'amis, aussi bien parmi ses anciens camarades que dans les hautes sphères. En 1827, le préfet de police, désireux de purger sa police de ses éléments louches, l'oblige à démissionner...Commence alors l'aventure des Mémoires. Aujourd'hui, les Mémoires de Vidocq présentent un intérêt indéniable pour deux raisons : elles permettent une incursion dans le monde interlope du crime et dans celui, bien souvent pas mieux loti, de la police des premières décennies du 19e siècle. Elles offrent également, même si toutes les péripéties racontées ne sont pas toujours crédibles, un remarquable témoignage sur une période trouble de notre histoire, allant du Consulat à la Restauration des Bourbons. Une lecture autant instructive que divertissante.Le public des années 1820, avide de sensationnel, se passionne pour les crimes. Les vies de criminels font l'objet de romans, de pièces de théâtre. Dans cet ordre d'idée, les Mémoires de Joseph Fouché, célèbre ministre de la Police sous le Directoire, le Consulat et l'Empire, décédé en 1820, paraissent en 1824. L'année suivante, les journaux parisiens reprennent la suggestion faite par Balzac lui-même dans son Code des gens honnêtes. La mode des mémoires est lancée. Vidocq, qui vient de démissionner, ou plutôt qui vient d'être démissionné, pense qu'écrire ses mémoires va lui permettre de rebondir. Et l'affaire s'avère juteuse : il signe avec le libraire-éditeur Tenon un contrat pour trois volumes pour la somme de 24000 francs-or. La rédaction des mémoires se déroule bien jusqu'à ce mois de janvier 1828 au cours duquel l'ancien chef de la Sûreté se fracture le bras et se retrouve donc dans l'incapacité de corriger les épreuves et d'écrire le second volume. Tenon, qui ne veut pas prendre de retard, engage Emile Morice, littérateur et journaliste recommandé par Charles Nodier lui-même. En juillet 1828, le premier volume est achevé et le second en route, sans demander l'avis de Vidocq qui s'insurge, mais il est impossible de revenir en arrière. Les mois...
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  • Marialucas 18/01/2019
    Le nom Vidocq nourrit depuis longtemps l’imaginaire collectif et populaire, rappelant à chacun les nombreux films et livres qui lui ont été consacrés. C’est l’image de l’horrible forçat devenu indic et chef de la sûreté qui vient tout de suite à l’esprit. A la question de savoir qui était François-Eugène Vidocq, l’historien Xavier Mauduit (qui lui a consacré une biographie récemment) apporte une réponse nuancée : « Il n’est ni l’horrible malfrat, ni le respectable représentant de la force publique. Il est un peu des deux. Il est Vidocq ». Il convient donc de se départir de tout manichéisme pour entreprendre la lecture de ses mémoires parue aux Editions de l’Archipel, fin 2018. Ces mémoires – hagiographiques – le représentent comme un individu qui a su revenir dans le droit chemin, quitter un passé de brigand pour devenir un digne représentant de la loi luttant sans relâche contre ceux auxquels il appartenait dans un proche passé. Pourtant à la lecture, l’on ne saurait être dupe et la moindre prise de recul met en exergue l’ambivalence du personnage. Prêt à tromper ceux qui étaient ses amis pour obtenir les faveurs de la justice, recourant à des méthodes controversées afin d’arrêter les fuyards, il est en fait prêt à tout pour remplir ce qui semble être à ses yeux son devoir ; pour poursuivre ce qu’il désigne lui-même comme « sa destinée ». La lecture des mémoires de Vidocq s’avère très instructive pour toute personne qui désirerait comprendre davantage les vicissitudes du personnage. Parsemée d’un argot que l’on a plaisir à (re-)découvrir, la lecture s’effectue sans accrocs dans cette France du XVIII-XIXè siècle et, notamment, dans ce Paris aux airs de Gavroche. La répétition de manœuvres similaires peut parfois avoir tendance à lasser mais la manière dont elles sont narrées fait vite oublier leur similitude. Bref, à ceux qui aime les histoires de personnages complexes, celles de la police et de la justice françaises, voire les polars, je recommande vivement Les Mémoires authentiques de Vidocq ! Le nom Vidocq nourrit depuis longtemps l’imaginaire collectif et populaire, rappelant à chacun les nombreux films et livres qui lui ont été consacrés. C’est l’image de l’horrible forçat devenu indic et chef de la sûreté qui vient tout de suite à l’esprit. A la question de savoir qui était François-Eugène Vidocq, l’historien Xavier Mauduit (qui lui a consacré une biographie récemment) apporte une réponse nuancée : « Il n’est ni l’horrible malfrat, ni le respectable représentant de la force publique. Il est un peu des deux. Il est Vidocq ». Il convient donc de se départir de tout manichéisme pour entreprendre la lecture de ses mémoires parue aux Editions de l’Archipel, fin 2018. Ces mémoires – hagiographiques – le représentent comme un individu qui a su revenir dans le droit chemin, quitter un passé de brigand pour devenir un digne représentant de la loi luttant sans relâche contre ceux auxquels il appartenait dans un proche passé. Pourtant à la lecture, l’on ne saurait être dupe et la moindre prise de recul met en exergue l’ambivalence du personnage. Prêt à tromper ceux qui étaient ses amis pour obtenir les faveurs de la justice, recourant à des méthodes controversées afin d’arrêter les fuyards,...
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