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Les petites filles modèles
Collection : Lectures de toujours
Date de parution : 14/04/2011
Éditeurs :
Gründ

Les petites filles modèles

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Collection : Lectures de toujours
Date de parution : 14/04/2011

De charmantes petites filles!

Modèles, Camille et Madeleine de Fleurville le sont assurément ! Âgées de 8 et de 7 ans, ces deux sœurs sont si bonnes, si généreuses et si aimables qu'à leur contact la petite Marguerite de Rosbourg, qui vit avec elles au château, apprend à modérer ses emportements. Même Sophie, la malheureuse orpheline battue par sa belle-mère Madame Fichini et dont les bêtises sont innombrables (et mémorables !), tentera de progresser pour plaire à ses douces amies…

EAN : 9782700032352
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 240
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782700032352
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 240
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BenedicteBiblio 10/04/2024
    Madame de Fleurville vit en pleine campagne, dans son château normand, en compagnie de ses deux filles : Camille et Madeleine. Suite à un accident de calèche qui aurait pu être fatal, elles accueillent Madame de Rosbourg et la petite Marguerite. Se dessine un quotidien fait de rires, de jeux, de promenades dans la forêt. Puis, Sophie de Réan revient des Amériques. Sophie est désormais orpheline, et fait régulièrement les frais des méthodes brutales de sa belle-mère. Par sa douceur et son soutien, Madame de Fleurville parviendra-t-elle à faire de Sophie une petite fille modèle ? Car aussi chipie soit-elle, notre héroïne aimerait tellement se montrer aussi sage que ses petites voisines. Deuxième volet de la trilogie de Fleurville, Les petites filles modèles (1858) conserve pour moi ce doux parfum propre à l’enfance. Petite, je m’identifiais surtout au personnage de Madeleine qui est plus calme que sa soeur, et j’aimais forcément beaucoup Madame de Fleurville tant elle se montre tendre et protectrice envers Sophie qui traverse bien des drames et injustices. L’ensemble a certes vieilli, oui. On demande à nos petites filles modèles d’être pieuses et charitables (la religion tenait une place très importante à l’époque) ; Camille attrape la petite vérole ; et Sophie, mordue par un chien enragé, reçoit (pour seul et unique soin) un rinçage de la plaie à grande eau ! Ces sujets ne parleront plus aux petits lecteurs d’aujourd’hui. Reste qu’ils s’y retrouveront sur d’autres thématiques telles que la force de l’amitié, l’amour maternel, l’intérêt d’obéir aux adultes afin d’éviter des situations bien embêtantes, ou encore tous ces petits moments si légers qui font le sel de l’enfance. Comme pour Les malheurs de Sophie, Les petites filles modèles offre une photographie de l’aristocratie du Second Empire. La domesticité et le monde paysan ne sont pas oubliés : la misère du peuple et la place des domestiques sont ici particulièrement illustrées. Cette trilogie n’est donc pas uniquement réservée à un public jeunesse ; il est tout à fait intéressant de s’y pencher avec un regard adulte pour mieux se représenter le quotidien de cette époque. Autre intérêt, la comtesse de Ségur a sans doute mis beaucoup d’elle-même dans cet écrit. On pourrait imaginer le château de Fleurville comme illustration de son (cher) domaine des Nouettes, lui aussi situé en Normandie. Et que dire de notre petite Sophie qui fait tant face au fouet de Madame Fichini… On sait que la comtesse (née Rostopchine) a vécu une enfance stricte voire très rude en Russie. Lorsqu’il s’agit d’esquisser les portraits de ses petites filles modèles, la comtesse de Ségur ne peut en tout cas pas se montrer plus claire. Elle s’est ainsi inspirée de ses propres petites-filles : Camille et Madeleine de Malaret. Les petites filles modèles est donc un écrit plus profond, plus engagé, qu’on pourrait le penser au premier abord. La comtesse de Ségur tourne en ridicule le personnage de Madame Fichini, mais fait surtout passer le message que tout acte de violence / maltraitance sur un enfant va avoir un impact très fort sur le développement et la manière dont cet enfant pourra ensuite se construire. Ce regard était peut-être novateur dans cette société de la seconde moitié du XIXe siècle, non ? Cette lecture reste un coup de cœur dans ma vie de lectrice. Et quel bonheur de retrouver ses dix ans le temps de quelques pages ! J’ai adoré me goinfrer de cassis (en cachette) en compagnie de Sophie ; m’émerveiller face aux préparatifs de la fête des lampions à Fleurville, ou encore m’inquiéter pour Sophie et Marguerite lorsqu’elles manquent de passer la nuit dans la forêt. Je compte bien sûr poursuivre sur ma lancée en ouvrant Les vacances (1859) cet été, un roman où les hommes (qui jusque là se montrent totalement absents) occupent une place plus importante dans l’intrigue.Madame de Fleurville vit en pleine campagne, dans son château normand, en compagnie de ses deux filles : Camille et Madeleine. Suite à un accident de calèche qui aurait pu être fatal, elles accueillent Madame de Rosbourg et la petite Marguerite. Se dessine un quotidien fait de rires, de jeux, de promenades dans la forêt. Puis, Sophie de Réan revient des Amériques. Sophie est désormais orpheline, et fait régulièrement les frais des méthodes brutales de sa belle-mère. Par sa douceur et son soutien, Madame de Fleurville parviendra-t-elle à faire de Sophie une petite fille modèle ? Car aussi chipie soit-elle, notre héroïne aimerait tellement se montrer aussi sage que ses petites voisines. Deuxième volet de la trilogie de Fleurville, Les petites filles modèles (1858) conserve pour moi ce doux parfum propre à l’enfance. Petite, je m’identifiais surtout au personnage de Madeleine qui est plus calme que sa soeur, et j’aimais forcément beaucoup Madame de Fleurville tant elle se montre tendre et protectrice envers Sophie qui traverse bien des drames et injustices. L’ensemble a certes vieilli, oui. On demande à nos petites filles modèles d’être pieuses et charitables (la religion tenait une place très importante à l’époque) ; Camille attrape la petite vérole...
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  • lafilleauxchaussures 06/03/2024
    Un classique que toutes les petites filles devraient lire. Ma nièce adore déjà l'animé, donc je vais le lui lire. Les livres de la comtesse de Ségur se lit tellement facilement que je ne comprends pas pourquoi cette écrivaine ainsi que d'autres, ont ne les fait pas apprendre dès le CP.
  • tessy2 18/02/2024
    Je continue ma plongée en enfance avec le tome 2 , les petites filles modèles, une BD adaptée par louis-carpentier pour le dessin et Jean-Claude Lowenthal pour le scénario. On ne présente plus ce roman. Très proche du texte original, cette bande dessinée est très réussie. Je dois dire que la vilaine, affreuse madame de Fichini n'a pas perdu une ride, toujours aussi méchante, terrifiante et souvent tournée en ridicule, ce qui dédramatise un peu cette histoire de maltraitance. On rit toujours un peu jaune et on espère que la malicieuse Sophie va se sortir des griffes de cette marâtre. Même plusieurs décennies après mes premières lectures, ça marche toujours ! Lecture jubilatoire mais histoire plus dure que dans le tome précédent, quand on remet tout ceci à notre époque, c'est même carrément glaçant. Mais les dessins de Louis-Michel Carpentier sont là pour amener de la douceur, par la bonhommie de ses personnages et une petite touche d'espièglerie, avec des dessins très vivants et des méchants tournés en ridicule. Une grande bouffée de fraîcheur !
  • evergreen13 30/03/2023
    Camille et Madeleine Que de souvenirs convoqués par la re(re-re-re)lecture de ce petit livre repêché au fond d’une étagère (voir les épisodes précédents !)… C’est sans doute l’un des tous premiers romans que j’ai lu, enfant, et certainement celui qui m’a donné l’envie de lire (j’ai conservé toute ma collection « bibliothèque rose » au grand dam de Monsieur Evergreen qui voudrait « faire de la place », mais je résiste !). Alors bien sûr, elles ont vieilli ces petites filles modèles, et je ne sais pas si leurs aventures pourraient intéresser les petites filles d’aujourd’hui… Pourtant, les scénettes qui composent ce livre ont encore un charme indéniable, délicieusement désuet. Camille et Madeleine les deux sœurs, sont parfaitement éduquées par leur mère Mme de Fleurville, une veuve qui vit à la campagne. Très vite elles sont rejointes par Mme de Rosbourg et sa fille la petite Marguerite, puis par Sophie (celle des Malheurs de Sophie) que sa belle-mère abandonne littéralement aux bons soins de Mme de Fleurville. Toutes les quatre vont vivre de nombreuses aventures qui se concluent immanquablement par une gentille leçon de morale chrétienne (le bien, le mal, le bon Dieu qui veille sur tout le monde et qui sauve ceux qui se repentent et travaillent à s’améliorer, les méchants irrécupérables qui finissent par être bien punis). Alors oui, ce côté moralisateur bien pensant où chacun reste bien à sa place (voir le personnage de la bonne, Elisa) -qu’il faut toutefois remettre dans le contexte de l’époque (milieu du XIXème siècle)- peut faire grincer quelques dents aujourd’hui ! Pour ma part, sans occulter ces passages un peu agaçants, je n’ai pas boudé mon plaisir ! Camille et Madeleine Que de souvenirs convoqués par la re(re-re-re)lecture de ce petit livre repêché au fond d’une étagère (voir les épisodes précédents !)… C’est sans doute l’un des tous premiers romans que j’ai lu, enfant, et certainement celui qui m’a donné l’envie de lire (j’ai conservé toute ma collection « bibliothèque rose » au grand dam de Monsieur Evergreen qui voudrait « faire de la place », mais je résiste !). Alors bien sûr, elles ont vieilli ces petites filles modèles, et je ne sais pas si leurs aventures pourraient intéresser les petites filles d’aujourd’hui… Pourtant, les scénettes qui composent ce livre ont encore un charme indéniable, délicieusement désuet. Camille et Madeleine les deux sœurs, sont parfaitement éduquées par leur mère Mme de Fleurville, une veuve qui vit à la campagne. Très vite elles sont rejointes par Mme de Rosbourg et sa fille la petite Marguerite, puis par Sophie (celle des Malheurs de Sophie) que sa belle-mère abandonne littéralement aux bons soins de Mme de Fleurville. Toutes les quatre vont vivre de nombreuses aventures qui se concluent immanquablement par une gentille leçon de morale chrétienne (le bien, le mal, le bon Dieu qui veille sur tout le monde et qui...
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  • mahaut_vanes 24/09/2022
    Après notre Sophie préférée, voici les petites filles modèles. Elles sont empathiques, elles sont jolies et intelligentes ; polies et douces. Leur maman les adore et elles adorent leur maman. Sophie jure dans ce décor trop parfait, Sophie devient une affreuse petite peste. Ah Sophie ! Tu as pourtant souffert, depuis tes bêtises...Allez viens-là, notre petit démon. Tes bêtises ne sont plus sous les feux de la scène et les petites filles modèles te bonifient. Quelle jolie fin pour nos filles préférées, qui se retrouvent toutes ensemble ! Ah Sophie...De jolies aventures à tes côtés, même si j'ai moins aimé te suivre ici, m'heurtant un tantinet, moi aussi, aux petites filles modèles.
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